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    L'Etang tragique
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    3,5
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    9 critiques spectateurs

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    Lolo plays on
    Lolo plays on

    81 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 septembre 2021
    Intéressante atmosphère que celle conçue par Jean Renoir pour son premier film outre-Atlantique. Le décor est très bien exploité par le scénario., la mise en scène et l'interprétation sont de qualité.
    Ann Baxter se régale dans un rôle brut de décoffrage . Sa Julie est la cousine pas si éloignée de Mouche (' Les cinq secrets du désert', Wilder) ou de Mike ('La ville abandonnée', Wellman), ce qui ne l'empêchera nullement d'interpréter plus tard Nefertari, Eve Harrington ou Norah Larkin, ceci donnant une idée de la largeur de sa palette.
    Même si Renoir se laisse aller à quelques facilités, Les personnages changeant parfois trop vite d'avis au gré du scénario spoiler: - Ben abandonne rapidement Mabel pour Julie, Jesse avoue également son forfait alors qu'il n'y est pas contraint...-
    ce long-métrage est tout à fait recommandable.
    ronny1
    ronny1

    40 abonnés 913 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 mars 2019
    La vision de « Swamp Water » (L’étang tragique) montre a quel point Zanuck s’est trompé en recrutant Renoir, pour faire un film à la gloire de la France résistante, face aux nazis, le tout filmé en studio. Après « Grape of Wrath », pour lequel il avait prétexté un reportage sur l’agriculture américaine, il avait besoin d’afficher un côté nationaliste pour lever les soupçons de « leftist » qui se répandaient à travers les Etats Unis. A la place, notre cinéaste national livre un film sur un petit village de Géorgie, tourné en extérieur, dont la trame et la mise en scène n’auraient pas été reniées par John Ford (que Zanuck avait déjà en stock). Le grand producteur ne le pardonna jamais, ne ratant pas une occasion pour démolir le film, si bien qu’encore aujourd’hui la critique reste partagée aux USA. En France aussi, mais par ce qu’il s’agit d’un film Hollywoodien. En y regardant de plus près, la qualité des scènes tournées en extérieur est remarquable, le réalisateur de « Partie de campagne » y apporte une fois de plus un ton apaisé, malgré les dangers inhérents à la nature sauvage. De même, sa manière inimitable de filmer les fleuves apportent un surcroit de réalisme, mais toujours naturaliste et poétique. Sa direction d’acteur offre à Walter Brennan son plus grand rôle au cinéma. Remarquable également, les trois rôles féminins, tous très travaillés, avec une sensualité évidente dans les scènes de Ben avec chacune de ses deux amoureuses. Le reste du casting est excellent avec une mention pour le massif Ward Bond et l’inquiétant John Carradine. Seule réserve, Dana Andrews est trop vieux pour jouer un jeune homme tout juste sorti de l’adolescence. Les personnages comme les situations font état de dignité, jusqu’à parfois nouer la gorge des spectateurs. Le grand moment du film est l’arrivée de Julie (Anne Baxter, la future Eve de Manckiewicz, craquante de fraicheur et de spontanéité) pour son premier bal. Dans cette scène, Renoir, après la règle du jeu » confirme d’un seul coup que sa place est bien à côté de John Ford dans le panthéon des cinéastes, c’est à dire tout en haut. Les grincheux feront remarquer que Dudley Nichols, fidèle collaborateur du maître irlandais est au scénario. Mais Nichols a aussi travaillé pour René Clair. Sans résultats notoires. Quant à la comparaison avec John Ford, ils ont le même horizon naturaliste, le même sens de la dignité de par leur amour des êtres humains et leur fraternité et le même bonheur de filmer, drame ou pas, ce qui rend, pour l’un comme pour l’autre, leur style inimitable. Jean Renoir nous offre le tour de force de réaliser un film hollywoodien, sans renier ses qualités premières de cinéaste, car, sans se laisser impressionner, Renoir nous livre du Renoir. Et c’est très bien.
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 200 abonnés 4 185 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 1 juillet 2014
    Renoir dans sa période hollywoodienne. Le grand réalisateur nous livre un petit conte bucolique mettant en scène un casting improbable réunissant un tout jeune Dana Andrews aux airs de Victor Mature avec à ses côtés toute la fine fleur des « tronches » d’Hollywood de l’époque : papa Huston, papa Carradine et le toujours massif Ward Bond. Tout ce passe dans le bayou moitié en studio, moitié en décors naturels. Pour fuir l’autorité de son père et surtout pour retrouver son chien, Andrews part dans les dangereux marais et y trouve un malheureux, accusé à tort d’un meurtre. Il fait association avec le pauvre bougre dans le commerce de peaux de loutres. Tombant amoureux de la fille de son nouvel ami il sera trahi par son ex fiancée. Tout se terminera bien, les coupables seront dénoncés et chacun retrouvera la place qui est la sienne au sein de la communauté. On retrouve là l’optimisme de Renoir, son amour des hommes et sa confiance en la justice ainsi que son goût de la nature. A noter la présence de la toute jeune Ann Baxter qui est confondante de fraîcheur et de spontanéité.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 18 novembre 2012
    Renoir sort un film à l'esprit américain entre violence et candeur trop préfabriquée. On retrouve un peu des qualités du réalisateur mais pas son âme. Par ailleur le scénario reste vraiment trop prévisible et Dana Andrews un peu vieux pour le rôle.
    Maqroll
    Maqroll

    164 abonnés 1 123 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 11 novembre 2012
    Premier film de la période américaine de Jean Renoir, L’Etang tragique est peut-être le plus réussi de la série. D’emblée, il adopte le ton hollywoodien au point que l’on a plus d’une fois l’impression d’être dans un film de John Ford… Il faut dire qu’il n’est pas mal servi par la distribution : Walter Brennan en faux coupable, Walter Huston en père de roc et d’airain, Anne Baxter émouvante en sauvageonne et surtout Dana Andrews, excellent et tout en nuances dans le rôle du jeune héros qui se forge peu à peu une personnalité et une maturité d’adulte. Les seconds rôles sont tout aussi intéressants puisqu’ils sont tenus – excusez du peu – par Eugene Pallette, John Carradine et Ward Bond, entre autres. Et, pour couronner le tout, Renoir se fait assister au scénario par un des plus grands de tous les temps, Dudley Nichols soi-même (celui de La Chevauchée fantastique !), qui lui concocte une histoire puissante qui respire l’authenticité. Tout cela nous donne un film au rythme soutenu, aux éclairages magiques, le plus souvent tourné en décors naturels dans les marais du Sud des Etats-Unis et dont la forme autant que le fond épousent ceux du genre le plus traditionnel américain – le western – sans que jamais Renoir y laisse son identité. Un film à découvrir d’urgence.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 11 novembre 2011
    Moyen au démarrage, l'étang tragique nous livre peu à peu tout son charme et sa complexité. Un divertissement très agréable signé Jean Renoir.
    Plume231
    Plume231

    3 933 abonnés 4 639 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 juin 2011
    Le croisement entre John Ford et Robert Flaherty le tout sur un scénario de film noir, "L'Etang tragique" n'est pas le film le plus personnel de Jean Renoir mais il fait honneur à sa film prestigieuse. Le tournage dans les véritables marais de Géorgie est incontestablement un très grand plus (dommage pour les quelques plans de studio!!!) mais la force de l'oeuvre vient surtout de ses personnages et des acteurs qu'ils les incarnent. Dana Andrews, un des acteurs les plus talentueux et injustement sous-estimé de tous les temps, est une fois de plus excellent, Anne Baxter est vraiment p'tchite trop mignonne dans le rôle de la fille sauvage qui demande qu'à se faire apprivoiser, les deux frangins sont détestables dès leur première apparition et les deux Walter ajoutent une bonne dose de plaisir à tout ça. L'intrigue qui ne trouve pas son originalité par son histoire mais par son lieu est suffisammment dense pour être captivante du début jusqu'à la fin. Un très bon cru hollywoodien pour notre Jeannot national.
    tomPSGcinema
    tomPSGcinema

    766 abonnés 3 323 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 octobre 2010
    L'histoire se situe dans les marécages de Géorgie, un jeune chasseur, Ben Ragan, va se lié d'amitié avec un fugitif, Tom Keefer, qui est accusé à tort d'un meurtre... Doté d'un très bon scénario de Dudley Nichols ( scénariste des Croisades de Cecil B.De Mille ), ce premier long métrage américain que tourna Jean Renoir en 1941 possède une atmosphère assez étrange mais qui à le mérite d'être assez rapidement captivant. La mise en scène est vraiment bien maîtrisée et certaines séquences - dont toutes celles se déroulant dans les fameux marécages - sont filmées avec talent et une grande simplicité. Côté casting, on retrouve une pléiade de comédiens bien talentueux comme Dana Andrews ( le lieutenant Mc Pherson dans le " Laura " de Preminger ) qui est tout à son aise dans le rôle de Ben Ragan, Walter Brennan ( Stumpy dans " Rio Bravo " ) qui se trouve être bien attachant dans celui de Tom Keefer ou encore Anne Baxter ( Oscarisée pour son rôle dans " Le Fil du Rasoir " ) qui excelle dans celle d'une sauvageonne, mais qui est surtout la fille de Walter Brennan. Pour compléter ce brillant casting, notons les présences sympathique de Walter Huston, dans le rôle du père de Dana Andrews, ou encore du charismatique John Carradine dans des seconds rôle intéressant. Tout se beau monde est évidemment un des points forts de cette oeuvre possédant une photographie en noir et blanc très classe ( le fait que ce soit tourné en décors naturels n'y ait pas pour rien ), ce qui fait que l'on visionne le tout sans ennui. Une très belle réussite donc pour le réalisateur français et qui mériterait d'êtree un peu plus reconnue.
    groil-groil
    groil-groil

    94 abonnés 185 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 29 septembre 2006
    Comme beaucoup de films à suspense de cette époque bénie des dieux sur les collines hollywoodiennes, « L’Etang Tragique » est un film qui démarre sur une injustice, celle, chère à Hitchcock d’un innocent condamné à tort. Et c’est parce qu’il est innocent et promis à une mort certaine que Tom Keefer est en fuite et caché dans un dangereux marais sans fin de la profonde Géorgie. Il va pourtant croiser la route du chasseur Ben Ragan, cherchant son chien perdu dans ces marais. Très vite, il va apprendre à le connaître, gagner son amitié, et vouloir prouver son innocence. Pour cela, il va devoir mener un combat périlleux à la fois contre la justice et les idées reçues des habitants de la région. Mais les beaux yeux de la fille de Keefer dont il tombe amoureux auront tôt fait de l’aider dans sa quête de vérité. Connu parce qu’il est le premier film américain de l’immense Jean Renoir, « L’Etang Tragique » est loin d’être son chef-d’œuvre même s’il reste un film de très grande tenue, notamment pour ses magnifiques décors naturels et ses longues séquences qui n’hésitent pas à essayer de capter la perception de l’écoulement du temps ‘réel’, chose que seul un Français pouvait avoir l’audace de faire dans le Hollywood des années 40 !
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