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Kurosawa
594 abonnés
1 509 critiques
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1,5
Publiée le 5 septembre 2013
En général, un film veut montrer ou expliquer quelque chose. Mais dans le cas du troisième long-métrage de Robert Redford, il est difficile de dire où tout cela veut en venir. En effet, on y parle un peu d'amour, de liens fraternels, de vieillesse, et il arrive aussi d'y contempler la Nature (mais sans le génie de Malick). Le problème reste de voir chacun de ces thèmes ne fonctionner que de façon schématique, et du coup, on éprouve un intérêt limité devant cette histoire aux personnages creux, aux rapports père-fils d'une banalité affligeante, et au déroulement beaucoup trop classique. Redford tente pourtant de créer une touche d'originalité en souhaitant instaurer une atmosphère poétique. Mais hélas, celle-ci est horriblement surfeutrée (au gros marqueur !). Difficile alors de dire ce qui pourrait sauver ce film sans grande personnalité. On appréciera tout de même les quelques regards échangés entre Brad Pitt et Craig Sheffer, ou encore la petite poignée de situations relativement subtile. Mais on reste tout de même perplexe devant cet ensemble très plat et bien larmoyant. En résumé, une idée intéressante, pour un résultat décevant.
Un peu de conformisme dans la pure tradition hollywodienne, cela ne peut pas faire de mal en ce début d'année pour passer le temps. Sauf peut-être lorsqu'il s'agit d'un conformisme surfait, et plutôt pesant. Car "Et au milieu coule une rivière" entre malheureusement dans cette catégorie. Réalisé en 1992, le troisième long-métrage de Robert Redford souvent acclamé méritait bien que son niveau soit revu un tantinet à la baisse. Parce que "Et au milieu coule une rivière" est ce que j'appelle un film "préfabriqué", c'est à dire un long-métrage composé d'une situation initiale, d'un déroulement (sans surprise et avec une voix off plombante au passage...) et d'une fin (on ne peut plus prévisible !). Ou plat si vous préférez ; une hisoire (qui n'a rien d'exceptionnel) que Redford se contente de mettre en images. Aucune originalité dans sa construction, une abondance de clichés, une interprétation miteuse (eh oui à cette époque, Brad Pitt ne s'était visiblement pas encore débarassé de son image de golden boy et de son sourire insupportable)... Avec ça, de quoi voudriez vous que nous nous contentions ? Regarder deux jeunes hommes et leur père pêcher pendant deux heures ?
la la la les oiseaux chantent. La la la tout le monde est beau et si gentil. La la la qu'est ce qu'on est bien au pays des Hammish (enfin presbytériens)...
Voilà c'est à peu près tout ce qu'on trouve dans ce film pitoyable de mièvrerie et de cliché (puis franchement qu'est ce qu'on en a à foutre de la pêche à la mouche?)
D'un prodigieux ennui. Un maniérisme tire-larmes à peu de frais. Un film idéal pour mélancoliques mièvres. De multiples portes ouvertes enfoncées, un drame qui finit en queue de poisson, c'est le cas de le dire.
Il y a une poésie certaine dans la représentation de l'Amérique et de la pêche que donne Redford, mais cela ne suffit en aucun cas à effacer les trop nombreux clichés ni à emplir quelque peu ces deux heures qu'une désespérante vacuité dramatique semble allonger au double.
Ennuyeux et gnangnan. L'histoire avant tout doucement, le vieux nous gratifie d'un sermon religieux toutes les 10 minutes, le narrateur semble avoir un manche à balai dans le derrière, les séquences "Chasse et nature" sont aussi palpitantes que l'émission increvable "Les chiffres et les lettres".
Plus de deux heures pour un film moyennement rythmé, c'est quand même un peu "longuet". Quelques bons moments mais ça suffit vraiment pas à en faire un film accrocheur.
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1,5
Publiée le 23 mars 2021
Regardez ce film si vous voulez voir les montagnes du Montana ou le mode de vie, les vêtements, les véhicules, les relations et les pensées de cette époque. Si vous voulez une histoire ou un conflit il n'y en a pas. Oubliez les voitures rapides, les armes à feu et la violence des films d'action modernes mais comprenez simplement que ce film tend à éviter tout type de conflit ou d'objectif. Il n'y a pas d'échéances, pas de méchants, pas d'antagonisme et donc très peu d'intérêt. Il s'agit simplement d'un père, d'une mère et de deux fils qui vivent ensemble y compris la pêche à la mouche, l'alcool, la romance, la croissance et la conduite de voitures sur des voies ferrées. C'est magnifiquement filmé mais ce n'est pas une histoire. Il s'agit plutôt d'une nature morte de l'époque Redford et ses décorateurs, costumiers et autres ayant profité du film pour faire des recherches sur les réfrigérateurs, téléphones, voitures, vêtements, coiffures et relations de l'époque. En tant que tel j'ai été impressionné mais aussi profondément déçu. Voici un aperçu du film. Deux frères qui grandissent et ils vont pêcher à la mouche l'un termine ses études dans une autre ville. L'un d'eux devient journaliste à la maison et le premier rentre à la maison. Ils font encore plus de pêche à la mouche et l'un d'eux tombe amoureux. Alors ils continuent à pêcher à la mouche et le film se termine. Tous ca nous donne un beau film esthétique mais pas une vrai histoire...
C'est lent, très lent! On connait la fin au bout d'une heure! A moins d'etre un fan inconditionnel de la peche à la mouche, je perçois mal l'interet de ce film!