Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
chrischambers86
14 101 abonnés
12 487 critiques
Suivre son activité
4,0
Publiée le 18 avril 2009
Tirè d'un court rècit autobiographique de Norman Mac Lean, saluè comme une oeuvre culte dès sa publication en 1976, "Et au mileu coule une rivière" èvoque l'adolescence de deux frères èlevès dans la stricte discipline d'un père presbytèrien qui leur transmet sa vision du monde et l'amour de la nature à travers la pratique de la pêche à la mouche! Dans les sublimes rapides du Montana dont Philippe Rousselot a reçut l'Oscar de la meilleure photographie pour son remarquable travail, l'aînè raisonnable et le cadet sauvage ont appris la ruse et la patience, la force des liens du sang et l'imagination, mais aussi à taire leur èmotions et à ne jamais se plaindre! Adepte lui même de la pêche au lancer depuis son enfance, Robert Redford a veiller à en reconstituer le rituel à l'ècran et il avoue s'être identifiè à Paul, le frère du narrateur, pêcheur en ètat de grâce, mais fragile et brûlant sa vie sous le regard impuissant de ses proches! Brad Pitt, dont la ressemblance est frappante avec Redford, campe ce garçon au dèsarroi tragique! A ses côtès, Craig Sheffer fait revivre dans ses jeunes annèes Norman Mac Lean, disparu peu avant le dèbut du tournage! Un superbe hommage à une Amèrique rèvolue ou Redford a su dèlicatement orchestrer la fusion entre la nature et les êtres! Très belle musique de Mark Isham...
D'entrée, on sent bien la générosité et la sincérité caractérisant la plupart des oeuvres de Robert Redford en tant que réalisateur. Il est évident que le beau blond y a mis beaucoup de lui-même et ce début de film est particulièrement réussi tant l'impact des superbes paysages fait son effet sur nous, accompagné d'un ton plutôt sensible et d'une très jolie musique. Hélas, au fur et à mesure que le film avance, l'ensemble semble perdre petit à petit de sa personnalité, l'oeuvre devenant alors la jolie illustration d'une époque, mais légèrement fade, avec ce petit supplément d'âme qui semble hélas manquer. Cela dit, l'ensemble évite joliment à éviter l'ennui, et c'est tout de même avec un certain plaisir que l'on suit les aventures touchantes de ces deux frères, Redford évitant tout effet ou rebondissement superflu. Bref, si l'ensemble manque d'un peu de charme pour séduire totalement, on pourra être néanmoins satisfait de cet agréable moment passé. Un joli film.
4 817 abonnés
18 103 critiques
Suivre son activité
1,5
Publiée le 23 mars 2021
Regardez ce film si vous voulez voir les montagnes du Montana ou le mode de vie, les vêtements, les véhicules, les relations et les pensées de cette époque. Si vous voulez une histoire ou un conflit il n'y en a pas. Oubliez les voitures rapides, les armes à feu et la violence des films d'action modernes mais comprenez simplement que ce film tend à éviter tout type de conflit ou d'objectif. Il n'y a pas d'échéances, pas de méchants, pas d'antagonisme et donc très peu d'intérêt. Il s'agit simplement d'un père, d'une mère et de deux fils qui vivent ensemble y compris la pêche à la mouche, l'alcool, la romance, la croissance et la conduite de voitures sur des voies ferrées. C'est magnifiquement filmé mais ce n'est pas une histoire. Il s'agit plutôt d'une nature morte de l'époque Redford et ses décorateurs, costumiers et autres ayant profité du film pour faire des recherches sur les réfrigérateurs, téléphones, voitures, vêtements, coiffures et relations de l'époque. En tant que tel j'ai été impressionné mais aussi profondément déçu. Voici un aperçu du film. Deux frères qui grandissent et ils vont pêcher à la mouche l'un termine ses études dans une autre ville. L'un d'eux devient journaliste à la maison et le premier rentre à la maison. Ils font encore plus de pêche à la mouche et l'un d'eux tombe amoureux. Alors ils continuent à pêcher à la mouche et le film se termine. Tous ca nous donne un beau film esthétique mais pas une vrai histoire...
Troisième réalisation pour Robert Redford, bien avant son chef d’œuvre : L'Homme qui murmurait a l'oreille des chevaux (1998). Avec Et au milieu coule une rivière (1993), le cinéaste adapte le roman autobiographique de Norman Maclean et nous restitue une œuvre simple mais passionnante, une hymne à la nature sur fond de drame humaniste. La beauté des paysages, les couleurs et l’osmose qui s’en dégage sont sublimes (d’où l’Oscars de la Meilleure Photographie). Quant à la distribution, les rôles sont impeccables, tous attachants quels qu’ils soient, tant le duo Brad Pitt & Craig Sheffer que Tom Skerritt. Une réalisation toute en finesse, belle et remarquable, qui va vous donnez à coup sûr l’envie d’aller à la pêche !
"Et au milieu coule une rivière".Rien que le titre du film,déjà nous apaise.Car ce que réussit ici Robert Redford,avec son esprit naturaliste et pictural,c'est à nous communiquer son amour sincère de la nature et des grands espaces.Il nous conte simplement,presque avec austérité l'histoire d'une famille presbytérienne dans le Montana du début du siècle.Sans artifices,avec simplement la lumière se reflétant sur la rivière où les 2 frères pêchent inlassablement.2 frères aux caractères totalement opposés:Norman l'ainé,calme et responsable(Craig Sheffer,sobrement juste).Paul le cadet,impulsif et charmeur(Brad Pitt,bien mélancolique).Mais réunis autour de cette passion commune qu'est la pêche à la mouche et par les préceptes de leur père rigoureux.Photographie superbe,mise en scène d'un académisme plaisant,musique entraînante;Redford réussit son plus beau film à mon sens.Ses acteurs sont au diapason et jouent avec leur coeur.Un film qui prend le temps de se vivre,à méditer à l'heure du film-clip...
Le film a beau essayer d'être une jolie fable écologique avec de la pêche à la mouche, la sauce a du mal à prendre. Les décors naturels sont superbes et les acteurs irréprochables mais le scénario n'a vraiment pas grand chose d'innovant. Deux frères qui pêchent, qui tombent amoureux, qui pêchent et tout ça entre deux sermons à l'église...
Quand il est passé à la réalisation juste après la quarantaine atteinte, Robert Redford a immédiatement décroché la timbale avec "Des gens comme les autres", drame familial intimiste récompensé de quatre Oscars majeurs dont celui du meilleur réalisateur. Encouragé par ses débuts plus que prometteurs, Redford est depuis régulièrement passé derrière la caméra, comptant à ce jour neuf réalisations. Depuis longtemps, il souhaitait adapter le roman autobiographique de Norman MacLean, "La rivière du sixième jour" (1976) racontant son éducation et celle de son frère par un pasteur rigoriste dans les montagnes du Montana au début du XXème siècle. Le sujet était en effet parfait pour l'acteur de "Butch Cassidy et Billy the Kid" (George Roy Hill en 1969) et de "Jeremiah Johnson" (Sydney Pollack en 1972) très concerné par la protection de la nature. Le livre fait en effet la part la belle à l'harmonie encore possible entre l'homme et son environnement tout en mettant l'accent sur la transmission des valeurs entre un père et ses deux fils. S'approchant au maximum de l'environnement réel où avait vécu Norman McLean, Redford profite de l'apport du chef opérateur français, Philippe Rousselot pour délivrer des images somptueuses qui servent d'écrin à un propos plus profond qu'il n'y parait de prime abord. S'il est question de la pêche à la mouche pratiquée comme un art, il ne faudrait pas que la qualité plastique du film gomme le drame qui se joue en arrière plan de cette pratique sportive où père et fils sont en symbiose. C'est en effet la difficulté de l'éducation des enfants qui est soulevée par le récit de McLean. John (Tom Skerritt) le père, pasteur sévère mais aussi aimant et juste constate douloureusement que l'éducation ne peut pas tout et que le tempérament impulsif de Paul (Brad Pitt) celui de ses fils qui lui ressemble le moins s'est construit sans qu'il s'en aperçoive en contradiction avec des principes de vie vécus comme des contraintes à son propre épanouissement. La question qui se pose à John comme à tout parent est d'arriver à comprendre ce qu'on a pas su voir qui aurait permis de changer le cours des choses. Question lancinante sans réponse qui doit mener à l'acceptation de la liberté de chacun y compris des siens à se choisir un chemin ? Norman (Graig Sheffer) le grand frère raisonnable assiste inquiet et impuissant à la lente dérive de Paul sans pouvoir lui non plus inverser le cours des choses. La rivière qui relie les hommes à la terre est souvent paisible mais elle emprunte aussi des passages tortueux où les remous sont vifs et parfois dangereux. Ainsi va la vie qui fait de chacun d'entre nous un être différent. Sans pathos excessif, mariant en parfaite osmose grands espaces et scènes intimistes, le film nous ramène à la simple vérité de la vie, tout à la fois idyllique et cruelle en proportions aléatoires. Formidable directeur d'acteurs, Robert Redford s'y entend à merveille pour profiter de l'expérimenté et excellent Tom Skerritt dans un de ses meilleurs rôles pour guider les jeunes pousses que sont alors Brad Pitt, Graig Sheffer, Emily Lloyd et même Brenda Blethyn actrice de théâtre anglaise dont c'est le deuxième film. "Et au milieu coule une rivière" est assurément un film à revoir pour aller au-delà des qualités esthétiques qui en avaient à l'époque de sa sortie un peu occulté l'humanisme profond qui s'en dégage.
Au milieu coule une rivière : On peut dire simplement que c’est un très beau film, à la fois juste, sans fausse note et c’est un très beau portrait de la nature que on nous livre la. C’est une belle histoire sur la nature, la fraternité a travers ses deux frères qui on une passion commun : la pèche a la mouche et ce film donnerait presque envie dans faire, c’est pour dire a quel point ce film est réussit. Car l’histoire est si tranquille, si bien raconté qui est assez rare que l’on d’écorche. Car, il n’y a pas forcement de rebondissement et moment fort, c’est une histoire tranquille, sans grand souci que l’on suit avec attention tous de même. Puisque on suit une famille très famille, très religieux avec des valeurs… Et donc on nous raconte l’histoire de ses deux frères que l’on va suive depuis leur enfance jusqu'à ce qu’ils ont un travail, une femme et surtout, le plaisir de ce retrouvé en famille et devant une rivière pour péché. Ensuite, les acteurs sont juste fabuleux, c’est que le casting est pas sans reste mais il faut dire quel ils sont impeccables : que ce soit Brad Pitt… Et pour finir, la réalisation signée Robert Redford est simple, posé, avec une vraie passion de la nature qui nous montre pour avoir un magnifique tableau, non vraiment, c’est un plaisir à regarder ce film. Donc voila, un film paisible et agréable à voir.
Est-il possible de réaliser un film basé uniquement sur deux frères amateurs de pêche? C'est le défi que releva Robert Redford en adaptant une célèbre autobiographie en cette illustration d'une Amérique puritaine dont il semble nostalgique et qu'il filma aussi magnifiquement que l'aurait fait Terrence Malick (un oscar de la meilleure photographie amplement méritée!). Cependant, les relations fraternelles, au centre de cette histoire, manquant d'intensité et la narration pleine de longueurs font de ce film une source d'ennui regrettable.
Mise en scène parfaite, photographie et paysages magnifiques, direction des acteurs pointilleuse, histoire envoûtante, Et Au Milieu Coule Une Rivière est une fable poétique qui propulse le talent de Robert Redford au sommet de la postérité. Une très belle leçon de vie et de cinéma.
Un beau film sur les liens fraternelles et les valeurs communes enseignées par un père pasteur aux Etats-Unis. La pêche est également au centre du film. Reposant sans être ennuyeux, il s'agit d'un des plus beau films de la jeune filmographie de Brad Pitt.
Dans le Montana des années 20, deux frères grandissent en partageant la passion de la pêche à la mouche, sous l'autorité de leur père, un révérend strict. Un sujet pas forcément évident à traiter, mais Redford s'en tire plutôt bien. Le film est esthétique, avec de beaux paysages du Montana soulignés par un photographie soignée, et une jolie BO. Les acteurs sont convaincants, et notamment Brad Pitt, qui se fit remarquer, et pu ainsi prendre du grade dans les films hollywoodiens des 90's. Le défaut de "A River Runs Through It" est son histoire un peu fade, qui manque de vrais rebondissements, ou de personnages réellement originaux. Néanmoins, il s'agit d'un bon drame, qui reconstitue bien son époque.
En général, un film veut montrer ou expliquer quelque chose. Mais dans le cas du troisième long-métrage de Robert Redford, il est difficile de dire où tout cela veut en venir. En effet, on y parle un peu d'amour, de liens fraternels, de vieillesse, et il arrive aussi d'y contempler la Nature (mais sans le génie de Malick). Le problème reste de voir chacun de ces thèmes ne fonctionner que de façon schématique, et du coup, on éprouve un intérêt limité devant cette histoire aux personnages creux, aux rapports père-fils d'une banalité affligeante, et au déroulement beaucoup trop classique. Redford tente pourtant de créer une touche d'originalité en souhaitant instaurer une atmosphère poétique. Mais hélas, celle-ci est horriblement surfeutrée (au gros marqueur !). Difficile alors de dire ce qui pourrait sauver ce film sans grande personnalité. On appréciera tout de même les quelques regards échangés entre Brad Pitt et Craig Sheffer, ou encore la petite poignée de situations relativement subtile. Mais on reste tout de même perplexe devant cet ensemble très plat et bien larmoyant. En résumé, une idée intéressante, pour un résultat décevant.
Et au milieu coule une rivière est un bon biopic de Robert Redford. La mise en scène du réalisateur est irréprochable, le scénario est travaillé, intéressant et efficace. Il y a un bon rythme et le spectateur reste scotché au film du début à la fin. De plus, les acteurs comme Brad Pitt, Craig Sheffer ou encore Tom Skerritt sont irréprochables dans leurs rôles.