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Julien D
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2,0
Publiée le 8 janvier 2011
Est-il possible de réaliser un film basé uniquement sur deux frères amateurs de pêche? C'est le défi que releva Robert Redford en adaptant une célèbre autobiographie en cette illustration d'une Amérique puritaine dont il semble nostalgique et qu'il filma aussi magnifiquement que l'aurait fait Terrence Malick (un oscar de la meilleure photographie amplement méritée!). Cependant, les relations fraternelles, au centre de cette histoire, manquant d'intensité et la narration pleine de longueurs font de ce film une source d'ennui regrettable.
Et au milieu coule une rivière est un bon biopic de Robert Redford. La mise en scène du réalisateur est irréprochable, le scénario est travaillé, intéressant et efficace. Il y a un bon rythme et le spectateur reste scotché au film du début à la fin. De plus, les acteurs comme Brad Pitt, Craig Sheffer ou encore Tom Skerritt sont irréprochables dans leurs rôles.
Tiré d’une nouvelle autobiographique de Norman Maclean dans laquelle Robert Redford trouve beaucoup de similitudes avec sa vie, le film raconte celle d’une famille unie, principalement marquée par les prêches du papa pasteur et son amour inconsidéré pour la pêche à la mouche. Tous les grands moments se passent autour de ce petit coin de paradis que le cinéaste apprivoise dans les silences d’un fil qui tournoie et les non-dits des deux frères que l’on imaginait unis à jamais. Le destin en décidera autrement, de façon très romantique et contrariée. Ce film est en enchantement tendre et bucolique, une ode à l’écologie et le portrait tout en nuance d’une famille pas si tranquille que cela… Brad Pitt tenait déjà parfaitement les rênes de cette folle chevauchée aux côtés d’une palette d’excellents acteurs, dont Craig Sheffer et Tom Skerritt. Pour en savoir plus : lheuredelasortie.com
Cette belle fresque est avant tout une histoire d'amour fraternel, avec tout ce que cela implique comme sentiments forts, des plus beaux aux plus conflictuels. Les jolis paysages du Montana sont magnifiés par la caméra de Robert Redford, plus inspiré que jamais. Sa réalisation est sobre et sans fausse note. Jamais long ni ennuyeux, "Et au milieu coule une rivière" a tout du film attachant grâce à ses personnages, tous plus convaincants les uns que les autres, et à qui on peut facilement s'identifier.
Voila un film qui met en valeur un loisirs que pratiquent avec passion et amour beaucoup de gens, ce qui n'est malheureusement pas mon cas et pourtant j'aimerais bien, la peche. Je partages avec le réalisateur Robert Redford le gout des belles choses que nous offrent la nature. L'artiste a montré plusieurs fois son attachement au cinéma comme "Jeremiah Johnson" de Sydney Pollack ou plus récemment "L'homme qui murmurait à l'oreille des chevaux" avec Kristin Scott Thomas et la jeune Scarlett Johansson. Sortit en 1993, le réalisateur nous raconte l'histoire de deux frères, Norman et Paul, fils d'un pasteur, éprient depuis leurs enfances par une passion familiale, la peche. Les années passent, Norman part étudier et revient avec des diplomes d'enseignant. Paul, de son coté, est journaliste et pratique toujours sa passion depuis toujours dans les hauteurs du Montana, la peche. Le plaisir de se retrouver en famille au bord d'une rivière est toujours la, mais Paul accumule les mauvaises réputations et est criblé de dettes au Poker. Franchement, comment peut on rester insensible à cette jolie histoire et à ce merveilleux film??? En le revoyant, l'émotion est toujours intacte. Un film du début du 20eme Siecle raconté et adapté avec nostalgie par le vécu à travers l'oeuvre de Norman Mc Lean. Les paysages du Montana, ses forets, montagnes et rivières sont magnifiquement mis en images par le réalisateur Robert Redford. Coup de chapeau aussi pour les scènes de peche avec des ralentis somptueux. Bonne interprétation du jeune premier Brad Pitt, de Craig Sheffer, Tom Skeritt, Brenda Blethyn ou Emily Fox. "Et au milieu coule une rivière" est un hymne à la nature a savourer.
Une douce apogée du bonheur simple et une tragédie poignante dans un même film. Les acteurs sont comme les paysage : MAGNIFIQUES et l'histoire complétement envoutante. On se laisse bercer pâr ce poème prenant forme devant nos yeux écarquillés.
l'acteur Robert Redford passe derrière la caméra pour nous offrir un film magnifique et sincère. Seul bémol, le cabotinage de Brad Pitt, qui débute alors et apporte trop peu de nuances à son jeu.
Et au milieu coule une rivière est un beau film… Mais pas forcément tout à fait un bon film. Les acteurs sont bons, Brad Pitt y fait ses débuts avec Craig Sheffer, l’un aura plus de succès que l’autre par la suite. L’action se déroule au tout début du siècle en plein coeur du Montana... et c’est un peu comme ça que l’on peut résumer l’action et l’histoire de tout le film. Donc oui, il y a plein de scènes emplies de poésie et de très belles images, mais c’est un peu tout ce qu’il y a de vraiment bien pendant le film. Pendant 2 heures on attend qu’une chose, que l’histoire commence. Il ne se passe absolument rien durant tout le film, à chaque nouveau personnage ou petites altercations on espère une nouvelle action ou un réel début de "l’action" et il faut attendre la mort d’un des personnages dans les 5 dernières minutes du film pour pouvoir ressentir un peu d’émotion. Enfin bref, on m’en avait peut-être trop parlé et trop glorifié donc du coup j’attendais vraiment mieux et je suis un peu déçu ! Mais cela reste un beau film.
« spoiler: Finalement, toutes les choses ne font qu'un, et une rivière la traverse. »
Robert Redford a magnifiquement réalisé cette magnifique adaptation du roman semi-autobiographique de Norman Maclean paru en 1976, avec son scénariste Richard Friedenberg, et une sublime photographie de Philippe Rousselot, qui met superbement en valeur la beauté naturelle du Montana.
Dans le comté de Missoula, nous suivons la vie de spoiler: deux fils d'un pasteur presbytérien, qui grandissent et deviennent adultes dans cette superbe région des Rocheuses, sur une période allant du début des années 1900 aux années 1970 .
Le casting composé de Craig Sheffer, Brad Pitt, Tom Skerritt, Brenda Blethyn et Emily Lloyd dans les rôles principaux et secondaires crée non seulement une alchimie idéale entre les acteurs et actrices, mais aussi avec les personnages réels qu'ils incarnent parfaitement.
La bande originale lyrique de Mark Isham spoiler: survole les prairies et les montagnes, coule le long de la rivière et ponctue la vie de ces personnages, attachants pour la plupart .
Un grand film qui, après sa première au Festival du Film de Toronto, a été accueilli positivement tant par la critique que par le public, avant d'être nominé aux Oscars pour le Meilleur Scénario – basé sur du matériel déjà produit ou publié (Richard Friedenberg), la Meilleure Photographie (Philippe Rousselot) et la Meilleure Musique Originale (Mark Isham), remportant l'Oscar de la Meilleure Photographie.
"Et au milieu coule une rivière" a également été récompensé par de nombreuses autres institutions cinématographiques à travers le monde.
Superbe reconstitution de l’Amérique des années 30 et plus particulièrement du Montana, à travers cette évocation de ses deux fils de pasteur si proches et pourtant si éloignés au niveau du comportement, se retrouvant autour d'un point commun la pêche au lancer. De superbes paysages, de bons acteurs Brad Pitt a ses début avait un petit air de Robert Redford. Ce dernier signe une bonne mise en scéne. Dommage qu'il y ait quelques longueurs dans le film
Robert Redford prend une fois de plus son temps pour offrir le meilleur de lui même. "Et au milieu coule la rivière" est donc un long métrage très beau, touchant et reposant. Malheureusement comme a son habitude le réalisateur distille ses émotions dans un long métrage trop long, trop plat, en manque de rythme et de souffle.
Un film magnifique porté par des acteurs talentueux, une superbe musique et des décors fééeriques (le Montana). Le film parle de la vie tout simplement, alors laissez vous bercer.
Encore une très bonne réunion entre les deux blonds les plus célèbres du cinéma à savoir Robert Redford et Brad Pitt. Derrière la caméra cette fois-ci, Redford nous emmène dans une histoire simple mais brillamment menée qui transporte le spectateur dans des paysages éblouissants. Le jeux des acteurs semble miroiter dans ce qui se dessine comme un petit paradis sur l'écran. En tête on trouve le rarissime Craig Sheffer secondé par un Brad Pitt en pleine ascension. Interactions et dialogues travaillés couplés à un bon petit scénario facile mais tenace, "Et au milieu coule une rivière" vous charmera par son côté rétro vacance très agréable pour les yeux et très apaisant pour l'esprit.
Bon et bien je ne vois pas en quoi ce film est un chef-d'œuvre. Les paysages sont beaux, bien que ce n'est pas le genre qui me fascine, la relation entre les deux frères est magnifique, mais à part ça ? L'histoire est banale à souhait et surtout ne raconte pas grand chose ou en tout cas pas assez pour ressentir quoi que ce soit. Mais apparemment ce n'est que mon avis, ou presque.
Un film sensible, naturaliste avec la sincérité d'un Robert Redford et de bons acteurs. C'est l'adaptation de l'autobiographie de Norman MacLean (1902-90) il meurt quelques années avant ce film, à quelques détails près on retrouve le film dans sa biographie de Wikipédia . Dans autant de poésie et de saga familiale on se demande ce qui manque à un tel film, peut être malgré sa sensibilité une forme d'étroitesse dans la finesse de la justesse dû aussi à l'intérêt limité que l'on peut porter à la pêche et à une foi qui n'est que survolée, mêlée de poésie. Film vraiment sensible qui contient ses propres ambiguïtés dans une affirmation de l'absence de capacité, ou de volonté ? à aider les siens. Une religiosité qui est rigueur mais aussi tiédeur car tout en ayant plus de lucidité que le commun elle en manque vraiment et ne le comprends pas car c'est le principe même de la religiosité.spoiler: En cela l'épisode de la soupe non mangée du petit Paul est comme un révélateur, lui dire qu'il est capricieux et au final céder est comme le fait d'une mauvaise décision sous couvert d'une sagesse toute humaine et à ce moment comme un déclencheur disant à l'enfant qu'il pourra faire tout ce qu'il veut. L'issue en est fatale.