L'histoire de deux frères séparés par la vie mais unis par une même passion inculquée par leur pére, la pêche à la mouche. Filmée dans un cadre magnifique, cette saga familiale ne peut laisser personne indifférent tellement son histoire est simple et belle...
Robert Redford nous livre ici un très beau film, avec une belle histoire, sans grande prétention. Comme le disait le célèbre critique lepouceducoin, il suffit de pas grand chose pour faire un beau film. Et en effet c'est bien le cas. On est littéralement transporté dans les magnifiques contrées du Montana, dans une Amérique du XIX ème siècle, où il faisait bon vivre. Les acteurs sont justes, et le jeune Brad Pitt est déjà très convaincant. Toutefois, je reproche à ce film, le manque de rebondissement, et surtout de rythme. Certaines scènes m'ont paru très longues, certes poétiques, mais assez ennuyeuses. Mais je retiens une certaine maîtrise de la part de Redford qui signe là, un joli long métrage à voir malgré tout.
Seul un acteur comme Brad Pitt est capable de rendre une prestation aussi propre que celle qu'il joue dans son film et qui est pour moi sa meilleure de tous les films que j'ai vu de lui. L'acteur est magnifique, le rôle est fait pour lui et les paysages lui rendent bien. L'histoire, simple, est pleine de bons sentiments, amplifiés par la bande son de qualité de Mark Isham. Un chef d'oeuvre.
Ce film est une pure merveille. R.Redford, en amoureux de la nature passionné des grands espaces, réalise un film simple et authentique dans le cadre paradisiaque et majestueux du Montana. La photographie, justement récompensée par un Oscar, nous gratifie dimages bucoliques inoubliables de ce magnifique état américain. Comment oublier ces admirables scènes de pêche à la mouche à laube au bord de la rivière avec le merveilleux ondoiement des fils de canne à pêche dans les rayons du soleil matinal ? Le scénario met en scène avec pudeur et sobriété lexistence dune famille américaine dans une petite bourgade du Montana au début du siècle dernier et met en exergue les valeurs humaines chères à R.Redford : la famille, la sincérité des sentiments, le respect de lautorité parentale, lamour de la nature. Les 2 frères, de personnalités très différentes, sadorent et ont été élevés dans la rigueur et la discipline de la religion presbytérienne inculquée par le père. Une fois parvenus à lâge adulte, la vie les sépare et chacun suit alors ses aspirations profondes : laîné, réfléchi et ambitieux, quitte sa famille pour aller mener des études et se construire une carrière ; son cadet, aventurier épicurien et impulsif, se refuse à quitter sa région natale et sombre dans la débauche. Car ce superbe film se veut aussi une réflexion sur lincertitude et la précarité de la destinée et sur les dangers de succomber à la facilité ; il exhorte concomitamment les valeurs du courage et de lindispensable abnégation face à la difficulté. Craig Sheffer, en grand frère protecteur et attentionné et Tom Skerritt, en guide paternel spirituel, donnent une réelle dimension à leurs personnages. Brad Pitt, à laube de sa carrière, est remarquable de justesse et signe sans doute là une de ses plus belles prestations dacteur. Le charme opère et lon ressort de la projection séduit et profondément ému.
Un peu de conformisme dans la pure tradition hollywodienne, cela ne peut pas faire de mal en ce début d'année pour passer le temps. Sauf peut-être lorsqu'il s'agit d'un conformisme surfait, et plutôt pesant. Car "Et au milieu coule une rivière" entre malheureusement dans cette catégorie. Réalisé en 1992, le troisième long-métrage de Robert Redford souvent acclamé méritait bien que son niveau soit revu un tantinet à la baisse. Parce que "Et au milieu coule une rivière" est ce que j'appelle un film "préfabriqué", c'est à dire un long-métrage composé d'une situation initiale, d'un déroulement (sans surprise et avec une voix off plombante au passage...) et d'une fin (on ne peut plus prévisible !). Ou plat si vous préférez ; une hisoire (qui n'a rien d'exceptionnel) que Redford se contente de mettre en images. Aucune originalité dans sa construction, une abondance de clichés, une interprétation miteuse (eh oui à cette époque, Brad Pitt ne s'était visiblement pas encore débarassé de son image de golden boy et de son sourire insupportable)... Avec ça, de quoi voudriez vous que nous nous contentions ? Regarder deux jeunes hommes et leur père pêcher pendant deux heures ?
la la la les oiseaux chantent. La la la tout le monde est beau et si gentil. La la la qu'est ce qu'on est bien au pays des Hammish (enfin presbytériens)...
Voilà c'est à peu près tout ce qu'on trouve dans ce film pitoyable de mièvrerie et de cliché (puis franchement qu'est ce qu'on en a à foutre de la pêche à la mouche?)
Il s'agit certes d'un très beau film, sensible, avec de superbes paysages et d'excellents acteurs. Ceci dit, trop long et trop monotone à mon goût. Mais pour les amoureux des biopics, c'est un film incontournable!
Et au milieu coule une rivière est un film intéressant mais surtout une photographie magnifique. Une chronique familiale, dans un décors de toute beauté.
D'un prodigieux ennui. Un maniérisme tire-larmes à peu de frais. Un film idéal pour mélancoliques mièvres. De multiples portes ouvertes enfoncées, un drame qui finit en queue de poisson, c'est le cas de le dire.