Derniers Avis : Che - 1ère partie : L'Argentin - Page 23

Par ce portrait Soderbergh apporte une dimension supplémentaire au charisme et à la personnalité du Che. Les dialogues sont grandioses. Les scènes d'actions surtout l'arrivée des révolutionnaires à Santa Clara sont déja mythiques. On regrette qu'une seule chose; qu'il n'y-est pas davantage de scénes politiques.

Ernesto Che Guevara, un personnage qui a marqué l'histoire. Révolutionnaire dans l'âme, prêt à tout pour sauver son pays de la dictature, cet homme n'en reste pas moins quelqu'un de très gentil, accueillant, bourré de principes et qui est prêt à aider son prochain. Tous ces sentiments, états d'âme sont parfaitement retranscrits dans le film grâce à la puissance de la performance de Benicio Del Toro. L'acteur semble être né pour le rôle puisqu'il incarne à la perfection le "Che". La ressemblance étant même frappante. Au niveau du film lui-même, Soderbergh a fait du beau boulot. La mise en scène est brillante, les décors, les costumes reconstituant très bien Cuba. La photographie est aussi très belle. Le scénario, lui, est très intéressant à suivre et alterne souvent entre deux thèmes majeurs: la guerre et les idées politiques.

Un de mes films les plus attendus de ce début d'année mais pour l'instant rien de bien transcendant!
Un bon moment de cinéma, de bons acteurs, une bonne réalisation mais j'attend la deuxième partie pour vraiment juger ce film.
Je reste assez optimiste quand même car la réalisation est à la hauteur et le film bien rythmé.

J'espére que je suis passé à coté de quelque chose durant la projection parce que je dois dire que le film m'a plus que laisser sur ma fin (normal vous me direz c'est la premiére partie...sic).
Hormis le mimétisme impressionnant déployer par Benicio Del Toro , je m'attendais à un film un petit plus enlever plus vif, camera au point, et éclat de voix tout azimut... c'est la révolution bordel de m.....
Mais non j'ai tous simplement assister à une excursion bucolique comparable à une manif de d'alter mondialiste motiver par une dose de morale sociale distiller au compte goutte par un che christique. Je n'est pas ressenti cette élan révolutionnaire cette peur d'être pris par le camp adverse.... qui soit dis en passant n'existe pas dans le film hors la réalité fut tout autre....les ennemis et les amis tombent sans que l'on est pu un tant soit peu les connaitre. L'ascension est bien trop rapide pour fouiller les tréfonds du personnage ainsi que la naissance du mythe pré-cuba.Chére Soderbergh comment ne pas s'être aperçu de l'inutilité pour ce film appeler Che et non Viva Cuba de c'est kilomètre de jungle touffu.J'espère que le second volet sera plus intéressant d'un point de vu historique et émotionnel et que l'on ne rentreras pas dans la havane comme dans une église sur la pointe des pied.....a voir.

un beau film centré sur l'homme ! peu importe finalement les idéologies, l'ardeur au combat et à la révolution, il s'agit d'un Che humain. Déception pour les amateurs d'action pure, c'est presque par un voyage à l'intérieur du Che que l'on revisite la révolution cubaine, avec sa foi, ses excès, ses doutes également.Fantastique interprétation de Benicio del Toro, qui en fait ni trop, ni trop peu.

Un film qui manque largement d'ambition. J'aurais aimé que le réalisateur nous montre le vrai visage d'Ernesto Guevara sous le masque du Che. Combien en France et ailleurs ont des t-shirts arborant le visage du Che ? Combien ont chez eux une photographie, un poster ou une tenture avec ce même visage ? Mais savent-ils qui ils adulent BETEMENT ? Non ! Et ce n'est malheureusement pas Soderbergh qui le leur apprend dans ce film de petite envergure... !

Magnifique film ! Les decors, les costumes sont tout simplement superbes. Le scenario est tres bon. Je mets deux etoiles car je ne connais pas tout du Che, j'ai etais un peu perdu pendant le film et puis il est tres lent, mou. Voila cependant, la fin est tres bonne, j'irai voir la seconde partie fin janvier.

Ce film nous montre , je pense , la vrai personalité de "Che" Guevara . Il nous prouve qu'il était un grand idéaliste ( au début en tout cas ) et non un manipulateur qui utilise la révoltuion a des fin personelle .
Je voudrait aussi souligner la performence de Benicio Del Toro qui a fait une superbe préstation , les décors sont magnifiques et nous replace bien dans le contexte . Ensuite j'ai bien aimée le style du film qui fait pensé a un documentair avec ses flash sur le futur du "Che" .
Le seul point négatif de ce film est qu'il s'étend avec quelques longueurs avec des scénes inutiles et peu bénéfiques . Pour conclure je recommande ce film à des personnes désireux d'en savoir plus sur l'histoire de l'homme Ernesto Guevara et non le mythe "Che" tel qu'il est présenté aujourd'hui partout dans le monde .

Je reviens tout juste du cinéma .

Cette partie est centrée sur la première partie de la Révolution Cubaine , de la rencontre entre Fidel et Che à Mexico , jusqu'à la victoire du 1er janvier 1959

C'est un excellent film , l'interprétation de Benicio del Toro est fantastique , il est habité par son rôle ( en plus d'une ressemblance physique frappante ) , il incarne le Che à la perfection , dans ses défauts et qualités ...

Sont montrés les divergences tactiques au sein du mouvement de libération , entre le M26 décidé à poursuivre la lutte jusqu'au bout , et les staliniens du PSP sectaires et toujours prêts à négocier , et à ne surtout pas déclencher une véritable révolution

Les décors sont splendides , ce n'est pas une caricature hollywoodienne , si la deuxième partie est à la hauteur ce sera une réussite magistrale

Ni grandissime chef-d'oeuvre, ni produit formaté; ni biopic ni fresque; ni hagiographie ni portrait à charge. Qu'est donc le Che de Soderbergh? Le portrait d'un révolutionnaire en action, voilà tout. Peu d'idéologie, une mise en perspective très limitée. Essentiellement le quotidien des soldats de la révolution, Enersto Guevara étant montré comme un soldat parmi d'autres, que Castro est forcé de distinguer afin qu'il soit un peu plus mis en avant. Vision discutable? Oui, mais elle a le mérite d'une certaine cohérence. Ayant eu la chance de voir les 2 parties à la suite en avant-première, je peux vous dire que cette cohérence n'est particulièrement visible que lorsqu'on les appréhende comme un tout. Les rimes sont nombreuses, et le projet devient très clair lorsqu'on les voit ensemble. Le projet de ne pas héroïser donc, de saisir le Che dans la quotidienneté de deux combats révolutionnaires dont un aurait pu rater mais a réussi, et un qui aurait pu réussir et a raté. Réalisateur doué, Soderbergh arrive (il me semble qu'on l'a peu dit), au sein de la 1ère partie, à installer le spectateur dans la vie de tous les jours des combattants, en tenant en bride le style. Mais dès qu'on arrive à l'ivresse de la conquête, qui culmine avec la prise de Santa Clara, il livre des plans d'une grande beauté plastique et fait dans le feu d'artifice stylistique. Chose qu'il s'interdira complètement dans la 2ème partie. Quand je lis dans les Inrocks que c'est filmé comme un téléfilm, les bras m'en tombent. Le choix d'une certaine grisaille (verte tout de même:on est dans la jungle!) est délibéré, mais pas permanent, la rupture de style étant évidente au sein même de la 1ère partie, et entre la 1ère et la 2ème. Par ailleurs, est-ce une hagiographie parce que Soderbergh a fait le choix (très) discutable de faire l'impasse sur les années d'exercice du pouvoir à Cuba? Non. Che n'a pas à être montré comme faillible pour l'humaniser. Il n'est jamais statufié: juste un soldat idéaliste.

Un biopic sur le CHE aussi ambitieux, après le très sensible et humain CARNETS DE VOYAGE de Walter Salles, évidemment, cela surprenait ... et, à vrai dire, j'aurais bien aimé être surprise à la fin de la séance.
Quelques éléments sont intelligemment mis en place, je pense notamment aux concordances de temps, qui mettent en lien les évènements, et la perception qu'en a Ernesto Guevara quelques années plus tard. Malheureusement, ce procédé devient systématique, et finit par lasser.
Quant au portrait du Che, il se veut complexe ; cependant, il m'a semblé bien restrictif ... certes, il était guérillero : mais la Révolution explique-t-elle des coups de fusil lancinants pendant deux heures ? La beauté des paysages ne parvient pas à toucher la fadeur du scénario.
Quel comble, et quel acte suicidaire, que celui de critiquer la posture des États-Unis dans les années 60, tout en présentant Guevara comme un Superman, et en nous servant un film d'action très américanisé ...

Très bonne première partie! Hâte de voir la suite!
Bonne alchimie entre reconstitution et documentaire... On ressort moins con en ayant passé un bon moment! Viva la Revolucion!

Avec une maîtrise technique hallucinante(rien que les sons!),Steven Soderbergh s'empare de l'icône Ernesto "Che" Guevara.Plus qu'un biopic,l'entreprise du réalisateur de "Traffic" ressemble à un western christique,quasi naturaliste.Sa mise en scène sert le sujet et non l'inverse,avec un sens de l'ellipse stupéfiant.Benicio Del Toro est tout bonnement impérial,dans le costume du révolutionnaire cubain.D'un regard animal et d'un charisme foudroyant,il imprègne "Che",jusqu'à faire passer tous ses collègues pour des faire-valoir.En revanche,si l'on est convaincu par la forme,le fond laisse plus à désirer.Le Che est présenté sous un jour qui oublie ses côtés les plus sombres.De quoi le rendre encore plus sympathique,auprès des partisans du symbole Che...Un parti pris gênant,rendant commun un personnage qui ne l'est pas.A l'image de Mesrine,on attend la 2ème partie pour fin janvier,en l'espérant moins mystérieuse.

Si vous n'avez qu'un seul à aller voir voir aller voir ce grand film avec beniccio del toro qui nous ressuscite le pauvre che guevara avec une grande élégance !

À la fois intimiste et spectaculaire, la réalisation de Steven Soderbergh fait preuve d’une maîtrise narrative exemplaire. Du quotidien des guérilleros dans la jungle humide et poisseuse de Cuba, aux combats de rue qui précèdent l’entrée triomphale dans La Havane, la caméra se fait discrète et génère un réalisme accentué par l’absence de truquages numériques. Benicio Del Toro campe un Che Guevara plus vrai que nature, avec un charisme qui doit tout à la sobriété de son interprétation. Personnage ambigu, révolutionnaire convaincu et iconique, le Che est dépeint avec un recul qui sous-entend l’objectivité, bien que sa face sombre et parfois meurtrière soit un peu occultée. Attendons toutefois la deuxième partie avant de porter un jugement définitif sur un œuvre qui va sans doute marquer les esprits.