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raphmeut
1 abonné
58 critiques
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2,5
Publiée le 12 janvier 2009
L'histoire est bien ficelé, mais au bout d'un moment on se lasse, de plus les flashback sont très désagréable. Un film à voir si on aime l'histoire et notamment celle de cuba sinon passez votre chemin.
Le film de Soderbergh rate son but. On n'apprend rien des motivations ou de la psychologie du personnage qui est entré, malgré tout, dans la légende. C'est long. On arrive à se perdre dans les "flash back" à la mise en scène prétentieuse. J'ai eu l'impression de voir un brouillon qui n'aurait pas été corrigé. Reste la dernière demie heure pour se sortir d'un demi-sommeil.
Le film est plutôt agréable à regarder et c'est fascinant de voir la guérilla en action de son débarquement sur l'ile jusqu'à son entrée dans la Havane. Puis les flashforwards des discours du Che à l'ONU et sa visite à NY sont très intéressants. L'ensemble est assez bien réalisé quoique un peu mou. En même temps on évite ainsi le simple film d'action.
Mais voilà , on a aussi évité le film politique en réduisant le Tche à une espèce de french doctor justice s'en va t'en guerre. Quid de sa facette romantique, de sa poésie mais aussi de sa dimension sanguinaire ? Peut-être est-ce réservé pour la deuxième partie où il va vraiment se transformer en Dark Vador ? Aussi durant le film, on voit peu de l'encadrement idéologique que devait avoir ce mouvement marxiste. Tout juste si Fidel et ses affidés insistent sur l'importance de la réforme agraire lors des (brèves) scènes de négociations avec les factions rivales. On a aussi l'impression qu'il ne leur a pas été nécessaire de convaincre la population du bien fondé de leur lutte, le durcissement de la dictature de Batista suffisant à lui-seul à déclencher un ralliement spontané. Aussi je me demande pourquoi la guérilla de Castro prime sur les autres mouvement armés car ça n'est pas expliqué hormis par l'échec du mouvement urbain qui lui était pacifiste. Comme si montrer une ou deux scènes de discours politiques entre des insurgés et des opprimés allaient mettre en danger la production. Heureusement on a quelques informations lors de la scène d'ouverture du film où Fidel rencontre le Che à Mexico et expose ses motivations. Ensuite on a droit une ou deux anecdotes sur la condition des paysans cubains pendant le film pour nous donner une (petite) idée de l'injustice sociale.
Généralement, la politique est réservée au domaine internationale via la dénonciation de l'impérialisme US pendant les scènes en N/B à l'ONU. Pour le reste, que de l'action en Technicolor s'agissant de l'organisation de la guérilla et de la prise de
un film un peu aride dans sa forme. Nécessaire pour bien saisir la volonté de fer des révolutionnaires cubains, leur lente montée en puissance dans la Sierra Maestra. Et comment l'Histoire peut s'écrire par la détermination de certains homme. A regarder après "Carnets de voyage"
Le film est "brouillon" et manque de fond ! C'est simplement une suite de combat qui ne montre pas les motivations, l'histoire, le passe, l'enfance du CHE qui font ce qui l'est et la motiver a devenir revolutionnaire.
Le film biographique du "héros" de la révolution cubaine, consacré au festival de Cannes, oublie de rappeler la réalité historique de ce personnage qui fût l'un des plus terribles extrémistes de XXe Siècle.
Au lieu de dénoncer ses crimes, la sinistre réalité des exactions et de la personnalité du Che est amputée, pour laisser place à une succession d'anecdotes qui rendent le criminel attachant aux yeux du spectateur.
Toute cette mascarade repose sur la négation des vérités historiques sur ce personnages criminel, fanatique et manipulateur.
Le film se concentre sur trois épisodes de la vie du révolutionnaire, sélectionnés avec soin, où le Che est exactement conforme à l'image attendue... Mais la réalité de sa vie est toute autre...
Une première partie discutable qui fait plus figure d'être un docu-fiction sur des épisodes importants de la vie de Ernesto Guevara qu'un véritable biopic(absence d'évocation de ses 25ères années). Benicio Del Toro incarne bien le Che mais on peut reprocher au film de trop l'idéaliser en le montrant essentiellement sous l'icône du guérillero romantique conformément à la légende. Il avait certes un humanisme certain qui est mis en avant mais sa personnalité avait aussi une face bien sombre qui est éclipsée(ses excès dans la justice expéditive). Steven Soderbergh n'est pas assez rentré dans la psychologie du personnage. Par ailleurs, on ne ressent pas complètement bien dans l'action l'ampleur de la révolution cubaine avec une réalisation déséquilibrée qui est trop axée sur l'aspect théorique au détriment de tout ce qui s'est passé sur le terrain.
Assurément pas un film d'action mais un très bon film quand même! La ressemblance entre benicio et le "ché" est frapante et son interpretation remarquable. Soderbergh n'est pas tombé dans le panneau du blockbuster à la sauce explosive et nous relate une histoire qui colle à la réalité
C'est un très bon film où l'on apprend beaucoup sur la révolution cubaine mais je trouve peu de chose sur le Che en lui même, je ne dirais pas que le film est un portrait d'une personne mais la reconstitution d'un évènement historique important. En tous cas Benecio Del Toro joue divinement bien et je courirais le 21 janvier à la seconde partie!!!!!
Cette première partie retrace les années de guérilla du Che à Cuba.Le film de Soderbergh est étrangement anti-spectaculaire à souhait.La mise en scène est comme toujours chez lui assez stylisée et l'interprétation sobre de Del Toro imposante.Il manque ici un certain lyrisme.En effet on a du mal à trouver cette révolution palpitante tant Soderbergh retient ses effets.
Malgré un démarrage un peu lent, l’histoire finit par nous captiver, et Del Toro incarne le personnage avec ce qu’il faut de conviction, de quiétude et de modestie. Le réalisateur a choisi de se cantonner à la période qui a vu le Che monter en puissance. Il montre comment la colère (toujours intériorisée) du « Commandante » s’est renforcée au fur et à mesure de ses rencontres avec les populations miséreuses de la jungle cubaine, parallèlement à sa volonté de vaincre la dictature. Une métamorphose mise en évidence par les propos de Guevara à une journaliste américaine : « Pour être un bon révolutionnaire, il faut juste de l’amour ». On attend donc la suite en espérant qu’elle soit - au moins - du même niveau.