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Un visiteur
5,0
Publiée le 21 février 2009
J'ai énormément apprécié cette première partie et n'ai pu voir la deuxième, malheureusement. Je ne comprend pas le role de la fille dans cette histoire et sur le casting, il est écrit que cette actrice joue le role de Aleida Guévara, fille du Che née en 64,donc je pense qu'il y a erreur quelque part.Si quelqu'un peut m'éclairer...Merci
Une agréable surprise! Je m'attendais à voir un film ennuyant, mais bien au contraire, je l'ai trouvé trés réussi. En faite, ce film n'est pas vraiment sur le Che, mais plutôt sur la révolution cubaine, voir, sur la révolution en général, avec ses hommes, ses valeurs, son honneur... Mais il est vrai que celle-ci semble quelque peut idéalisée. Malgré certaines longueurs, ce film mérite d'être vu.
La révolution des palabres. Un film décousu et mal joué, des séquences à l’ONU en N&B pour donner un coté documentaire historique et ainsi tenter de rattacher les séquences avec les guérilléros, des fronts et des colonnes que l’on ne voit quasiment jamais, et de fait on a du mal à suivre la tactique et la progression des révolutionnaires pour se retrouver aux portes de « La Havane ». Par contre des rassemblements, des discours et des scènes de contemplation du « Che », un coté paternaliste et bon sentiment trop appuyer à mon sens. Cela aurait du être un bon film, si la notion de temps avait été respecter, trop de raccourcis nuisent au film.
Constitué en diptyque, le film de Steven Soderbergh sur la légende communiste Ernesto «Che» Guevara s'articule en deux temps, en deux mouvements. Le premier, celui qui nous concerne en l'occurrence, «Che Part One» (USA, 2008) décrit la révolution cubaine en glorifiant le Che comme un agent principal de la révolution marxiste. Elle-même fondée de façon duale, la première partie alterne scènes de lutte dans la jungle cubaine et entretiens au siège de l'ONU. Les séquences de guerre, par leur couleur, se manifestent comme l'actualité du film, en sont le présent. Les entretiens, en noir et blanc, correspondent à une résurgence (alors que historiquement, les interventions du Che à l'ONU succèdent la révolution castriste). En composant ainsi son récit, Soderbergh privilégie la progression des troupes du Che de la jungle jusqu'à Cuba et éclaire ces instants des propos que Guevara a tenu auprès de la communauté mondiale. Ainsi, il définit la figure du Che comme un grand combattant et un casuiste implacable. Réalisé comme un film d'action, «Che Part One» ne s'embourbe pas dans la profusion des effets techniques mais n'exalte pas le récit et, part la plus décevante de l'oeuvre, ne témoigne d'aucun regard critique sur les actions du Che. A vrai dire, le point de vue de Soderbergh sur le révolutionnaire ne se comprend qu'après avoir vu les deux parties. Pour le seul premier film, Guevara reste une figure de justice et de conviction. L'interprétation d'«El Che» par Benicio Del Toro reproduit ses gestes de façon suffisante pour réussir l'illusion de l'analogie.. Sous le regard de Soderbergh, Guevara est un exemple de complétude. Or le cinéaste, face à ce personnage idéel n'exalte pas ni ne critique la démarche marxiste accomplie à Cuba. Oeuvre insuffisante, elle ne se rachète et ne se comprend que complétée par sa seconde partie. «Che Part One» devient alors la base d'un récit en deux temps dont il annonce la gloire avant que ne surgisse l'échec.
Che partie 1 est un film très chiant(et je sais de quoi je parle). J'ai mis une étoile uniquement pour Del Toro et pour la médiocre mise en scène. Soderbergh nous a foutu pleins de petits soldats en train de jouer à faire PAN-PAN!!! Et un mec qui monopolise tout le monde parce qu'on doit lui faire des massages dès qu'il tousse(peut-être parce qu'il fume un peu trop de cigare).
lorsque je suis allé voir ce film je ne savais pas quel thème serait retenu, finalement l'aspect politique est le plus présent. Ce film traine en longueur offrant seulement la possibilité d'imaginer le Che comme un penseur de la révolution, nourrit d'une idée de renverser les gouvernements d'ammérique du sud. L'ensemble convient à l'image idillyque de cette révolution, humaine, nécessaire, et entravée par les USA. A voir pour la qualité de la mise en scène et le scénario pour le point de vu.
Endiguant son film dans un faux rythme menant irrémédiablement le spectateur dans la sphère de l'ennui, Steven Soderbergh rate son film, rate son sujet, et sombre totalement son talent dans ce biopic impersonnel et sans saveurs. Pas plus rattrapé par un Benicio Del Toro plutôt inconstant et fade dans son interprétation, le scénario nous overdose d'informations sans nous expliquer. Le film dans sa globalité, à défaut d'être hypnotique, est totalement hypnotisant. Au final, la seule image que le film donne du Che, c'est celle d'un homme ennuyant à mourir.
quand on aime le CHE, on ne compte pas donc 4 étoiles dès le début du film on est plongé dans cette ambiance idéaliste d'un combat qui trouve toujours échos aux problèmes du monde actuel
Pendant 2H je me suis fait ch....,j'ai lu que c'était un bon film de guerre. Ah bon ? J'ai jamais vu une guerilla triompher d'une armée moderne (équipée de chars - on en voit un, de mortiers - on les entend- et d'aviation - qui largent des bombes en forme de ballons de football)avec uniquement des fusils (des Garand semi-automatiques à 5 coups et des carabines US M1 à 10 coups) et un seul bazooka ! Rien que cela déjà n'est pas crédible.
L'attaque aérienne du camp par l'aviation gouvernementale est à mourrir de rire: visiblement le réalisateur n'a jamais vu l'effet d'une bombe de 250kg sur l'environnement : les arbres sont arrachés sur un rayon de 20 mètres et après les têtes d'arbres sont découpées sur au moins 50 mètres de diamètre...Il en reste souvent que des squelettes! Dans le film, plusieurs bombes tombent en plein milieu du camp, qui reste quasiment intact: les troupes gouvernementales qui occuppent le terrain fouillent des cagnas encore debout ! Le reste du film est à l'iamge des ces invraisemblances : on apprend rien sur la vie du Che, tout le film est fait comme si leur victoire était inéluctable...Ah bon ? Un simple documentaire sur la chaîne "histoire" est beaucoup mieux fait que ce film de propagande pure. Je n'irais pas voir le 2e film..les documentaires sur la chaîne "Histoire" sont gratuits et beaucoup plus instructifs !
Enfin une image d'un Che LIBÉRATEUR ! Le film retrace bien sa vie même si 2 h 30 pourront jamais suffire pour toute une vie. Même si le film vaux trois étoile, j'en met une de plus pour ne pas avoir fait une propagande anti-che. A voir absolument si vous voulez connaître les idées si justes de ce révolutionnaire légendaire.
Si le film est visuellement superbe, il n'en reste pas moins mortellement ennuyeux. Lent et creux, il résonne pendant deux heures du son lassant des mitraillettes et des slogans révolutionnaires. On a le sentiment frustrant que Soderbergh s'est attaqué à un sujet monumental et s'est finalement refusé à le traiter. Car en faisant de Che Guevara un héros idéaliste quasi-christique, il offre sur son personnage un point de vue bourgeois, très éloigné de sa réalité historique et sans le moindre intérêt. Ce que nous voyons à l'écran, ce n'est pas le guérillero cruel, le mercenaire de la révolution finalement assez médiocre qu'il fut réellement, c'est l'effigie qu'on placarde sur les t-shirts, l'icône qu'en a fait (comble d'ironie) la société de consommation. En résulte une profonde indifférence. Il reste la réalisation et nul doute que Steven Soderbergh en est un maître. Il le prouve à nouveau en filmant la jungle avec brio. Cela dit, en matière de film contemplatif dans une jungle hostile, Werner Herzog avec "Aguirre" et même Francis F. Coppola avec "Apocalypse Now" avaient déjà fait beaucoup mieux. En un mot comme en cent, épargnez-vous ce bel objet vide.
Emportés à Cuba pendant la révolution castriste, nous devenons nous même un peu guerrieros par le biais de la caméra, et c'est la construction d'un Che humaniste et utopique que nous observons. Del Toro est extraordinaire, son charisme et tel qu'on a envie de prendre les armes et de combattre avec lui.
Projet de longue date, Del Toro dans les starting block depuis des années et un réalisateur chevronné (mais faisant débat) aux commandes le projet faisait déjà écho. Et le résultat est là. Une oeuvre atypique digne de ce que Soderbergh sait faire de plus original et de plus parlant. Les 2 parties sont indissociables tant le fond est commun, par son personnage, bien sûr, mais surtout par sa force de traitement (encore plus poussée dans la 2ème partie) où l'on suit une sorte de parcours non initiatique dans son fond (normal) mais il en a tout l'aura dans sa forme. La première partie conte la naissance d'un mythe la deuxième sera celle de l'icône naissant. Un dernier subtil, clair et rapide viendra à lui seul résumé la vie du Che (sa vision des choses, son implication, l'homme). Ce plan, magnifique d'intelligence et d'émotion souligne également le choix et la direction que Soderbergh et Del Toro ont voulu donner à ce biopic. Ne pas seulement parler de l'Histoire mais d'un Homme. Del Toro donne ainsi une puissance tout en retenue dans sa composition. Il est juste et fort, impliqué et tenace. Le corps souligne un axe, le regard l'autre. Mais c'est bel et bien au bout de ces 4 heures que le tout à une fin, une fin qui en fait nous parle de la vie d'un homme qui avait un seul idéal, les autres. La conjugaison d'une réalisation subtile et condensée dans ses meilleures moments et d'une interprétation très subtil sans être cliché donne à ce film un aura qui en fait un des biopics les plus originaux des ces dernières années.
Tout d'abord, un coup de chapeau à Benicio Del Toro qui se débrouille plutôt bien en leader charismatique. Ensuite, j'ai trouvé l'intrigue plutôt pas mal montée même si parfois, on a du mal à suivre si on ne s'est pas préalablement initié au parcours de Guevara.Un petit bémol toutefois sur la longueur, même s'il fallait bien deux heures pour cette première partie, le rythme est parfois un peu lent, dommage...