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ManoCornuta
271 abonnés
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3,0
Publiée le 14 avril 2016
L'exercice du biopic n'a rien d'évident. Après un début assez curieusement monté et un peu difficile à suivre, le film trouve son rythme de croisière et devient franchement plus intéressant dans un deuxième temps. Soderbergh a choisi de faire dans la sobriété: pas de grands effets de caméra, un style à la limite du documentaire qui colle assez bien à l'ambiance du film. Benicio Del Toro livre une très bonne composition du Che, les autres acteurs ne sont pas vraiment servis par le script, mais la réalisation ne rend pas toute la tension dramatique des événements, s'attardant beaucoup sur la figure "noble" du Che et ne permettant pas d'avoir une vision plus complète du contexte cubain autrement que par la parlote. A voir ce que donnera la deuxième partie, mais c'est un début qui suscite la curiosité.
Benicio Del Toro incroyable mais biopic en demi-teinte: trop a la gloire de Che Guevara. Son côté sombre (assassinat,etc...) n'est pas assez abordé à mon goût.
Retrouvez toutes mes critiques ciné sur : http://tristanleguillou.blogs.allocine.fr/
Soderbergh montre encore une fois son talent! Bien que le film commence un peu lentement, il est crescendo de mieux en mieux pour finir par une bataille superbement filmé. Benicio del Toro est fait pour le rôle de Che Gueverra, il a le physique et le charisme pour. Vivement la suite! Cependant, je trouve qu'on dresse un portrait un peu trop idyllique du Che qui est loin d'avoir été un ange. Mais à part ça, le film est réussit.
Une biopic de qualité moyenne. Soderbergh s'est inutilement compliqué la vie en superposant la révolution cubaine avec des moments où le Che était au pouvoir, ce choix n'a aucune pertinence. Le réalisateur refuse de nous faire un récit épique du mythe, justement, le meilleur choix aurait été de faire un premier film sur la révolution cubaine et un autre sur l'exercice du pouvoir par le Che. On aurait pu voir ce tout sa bravoure et ce qui fait de lui un mythe puis sa mauvaise pratique des affaires. A la place de cela, on a un film très factuel qui malheureusement manque de ligne directrice.
Un début étrange, qui ressemble plus à un documentaire qu'à un film, mais qui se ratrappe par des interprétations très criantes de vérité, et des scènes d'actions sympas. Vivement la suite (et fin)!
Ernesto Che Guevara, un personnage qui a marqué l'histoire. Révolutionnaire dans l'âme, prêt à tout pour sauver son pays de la dictature, cet homme n'en reste pas moins quelqu'un de très gentil, accueillant, bourré de principes et qui est prêt à aider son prochain. Tous ces sentiments, états d'âme sont parfaitement retranscrits dans le film grâce à la puissance de la performance de Benicio Del Toro. L'acteur semble être né pour le rôle puisqu'il incarne à la perfection le "Che". La ressemblance étant même frappante. Au niveau du film lui-même, Soderbergh a fait du beau boulot. La mise en scène est brillante, les décors, les costumes reconstituant très bien Cuba. La photographie est aussi très belle. Le scénario, lui, est très intéressant à suivre et alterne souvent entre deux thèmes majeurs: la guerre et les idées politiques.
Quoi que fort d'un réalisme dans la mise en scène et d'une véritable incarnation du Che par Benecio Del Toro, cette première partie nous laisse un goût un peu fade par son manque d'originalité. On aurait aimer quelque chose de "nouveau" de la part de Soderbergh.
Soderbergh n'a du se documenter beaucoup pour faire ce petit film. Le début commence sur les chapeaux de route, en nous présenter le Che venu faire un discours à New York, sans chercher à nous expliquer comment ce toubib argentin avait commencé son combat politique avant de rejoindre la révolution cubaine. De plus, ce film qui se veut être un biopic fait l'impasse sur la psychologie des personnages, ce qui fait que si on le le compare à un film tel que "Viva Zapata" on ne peut que déplorer amèrement le manque de maitrise scénaristique des personnages. Quand à l'aspect politique du film, que certain disent engagé, il faut espérer qu’il y en aura un minimum dans le second opus (avec les charges ministérielles du commandante et les désaccords entre les dirigeants: Castro communiste, Guevara socialiste et les autres nationalistes) car celui-ci ne s'intéresse qu’au coté militaire de la révolution castriste. Ce petit film de guérilla ne vaut finalement que pour la performance de Del Toro.
Steven Soderbergh, en faisant ce biopic sur Che Guevara, s'attaque a un sujet très intéréssant, sauf que voila.. Les mots me manquent pour décrire tant d'ennui, un tel manque de force. On nous montre l'histoire comme ca, sans aucune recherche, sans envie apparente de faire quelque chose de grand, de beau. C'est mou, vraiment trop mou, trop inconsistant.
Steven Soderbergh. Le plus surfait des metteurs en scène. Truqueur, malhonnète, cinéma faux, préfabriqué. Dès "Sexe, mensonges et video", objet conçu pour plaire à Bobochik, critique à Libé. Et ça a marché! Que dire des "Ocean-je-ne-sais-plus-combien-mais-y-en-a-marre".... Il s'attaque au Che. Bon. Et en deux parties, en plus. C'est comme pour Mesrine: maintenant, vous avez droit à UN pour le prix de DEUX. Pendant plus de deux heures, vous vous tapez d'interminables marches dans la jungle cubaine, pan-pan-pan, puis dans de délicieuses petites villes hispaniques, pan-pan-pan, sans même qu'on suive bien le déroulement des faits, entrecoupées de séquences montrant le Che en séance à l'ONU. Qui était-il? Que pensait-il? Vous n'avez pas payé pour ça, faut pas trop en demander. On sait juste qu'il était très-très honnête, très-très humain, faut vraiment qu'il ait à faire à un voleur /violeur pour qu'il y ait exécution. Bon, ça ressemble plutôt à un biopic pour la télévision qu'à un film.
Evidemment, il y a Benicio del Toro, prodigieux, mimétique, on l'adore, Del Toro, depuis qu'il est apparu à côté de Kaiser Soze.... en 1995, ma fois!
Est ce que ça sufit à faire un film? Ben non, ça suffit pas. Mais, la performance de benicio del Toro v aut au film son étoile....
S'engageant sur l'histoire d'un grand personnage, "Che - 1ère partie : L'Argentin" est loin d'être à la hauteur. En effet, la réalisation est parfois repoussante, le scénario n'est pas assez travaillé et le rythme est ennuyeux. Le spectateur a beaucoup de mal à être captivé voire à tout comprendre, le long-métrage ressemble à un documentaire et perd de son intérêt. Néanmoins, Benicio Del Toro joue très bien comparé à certains autres acteurs. Au final, c'est donc un film qui peine à entraîner le public malgré de bonnes idées.
Autant le dire d'emblée: je n'ai pas été emballée... il faut vraiment bien connaître l'histoire de Cuba (enfin surtout cette période-là) pour y comprendre quelque chose. Soderberg bannit toute émotion. Un mort et hop on passe à la suite... décevant et malgré tout on attend la suite...
À la fois intimiste et spectaculaire, la réalisation de Steven Soderbergh fait preuve d’une maîtrise narrative exemplaire. Du quotidien des guérilleros dans la jungle humide et poisseuse de Cuba, aux combats de rue qui précèdent l’entrée triomphale dans La Havane, la caméra se fait discrète et génère un réalisme accentué par l’absence de truquages numériques. Benicio Del Toro campe un Che Guevara plus vrai que nature, avec un charisme qui doit tout à la sobriété de son interprétation. Personnage ambigu, révolutionnaire convaincu et iconique, le Che est dépeint avec un recul qui sous-entend l’objectivité, bien que sa face sombre et parfois meurtrière soit un peu occultée. Attendons toutefois la deuxième partie avant de porter un jugement définitif sur un œuvre qui va sans doute marquer les esprits.
Dès la première minute, on comprend le ton du film. Ernesto Guevera (magnifiquement interprété par Benecio Del Toro qui illumine le film par son charisme) raconte son histoire. L’éclipse est donc faite sur les mauvais moments de sa vie et seuls ses exploits restent. Le récit est constitué de cette interview et d’un de ses discours avec la première partie des événements de sa vie. L’enchaînement se fait dès que le Che semble plus sensible. Son humanisme est donc passé sous silence comme si il en avait honte pour le montrer en politicien. Le film aborde aussi la démarcation de ce personnage par rapport aux autres et donc surtout par ses origines : il est l’argentin. Mais surtout, comme tout est raconté par Ernesto Guevara, il semble très démagogique. Dommage. Cela dit, le réalisme et le brio de la scène d’action (ainsi que la merveilleuse fin) laisse attendre le second volet : la guerilla.