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SYNEPHIL
47 abonnés
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3,5
Publiée le 20 février 2016
Malgré quelques longueurs et un manque de rythme global ,Mésoderme réalise un (trop?) honnête portrait du révolutionnaire dominé par la très grande performance de Del Toro.Perpétuellement entrecoupé d'images noir et blanc du Che a New York en 1964, le film débute en juillet 1955 par la fameuse rencontre entre Castro et Guevara ,une intro plus explicative n'aurait pas été du luxe car certains passages et dialogues sont ardus pour qui ne maitrise pas l'histoire en général et celle de Cuba en particulier.Trop didactique ,la 1ere heure s'enlise entre discours soporifiques et brefs combats dans la jungle ,la suite se révèle plus dynamique avec d'intenses séquences de guérilla urbaines.Entouré de bons comédiens pour la plupart inconnus et profitant d'une grande ressemblance physique Del Toro incarne un Guevara charismatique a souhait ,animé d'une énergie continuelle pour aboutir a la victoire du peuple Cubain.En espérant une 2eme partie moins linéaire dévoilant un Che plus sombre.
Une première partie discutable qui fait plus figure d'être un docu-fiction sur des épisodes importants de la vie de Ernesto Guevara qu'un véritable biopic(absence d'évocation de ses 25ères années). Benicio Del Toro incarne bien le Che mais on peut reprocher au film de trop l'idéaliser en le montrant essentiellement sous l'icône du guérillero romantique conformément à la légende. Il avait certes un humanisme certain qui est mis en avant mais sa personnalité avait aussi une face bien sombre qui est éclipsée(ses excès dans la justice expéditive). Steven Soderbergh n'est pas assez rentré dans la psychologie du personnage. Par ailleurs, on ne ressent pas complètement bien dans l'action l'ampleur de la révolution cubaine avec une réalisation déséquilibrée qui est trop axée sur l'aspect théorique au détriment de tout ce qui s'est passé sur le terrain.
Assez critiqué, la biographie de Soderbergh sonne pourtant juste. Filmé de manière assez sobre et réaliste, la révolution menée par un Benicio Del Toro des grands jours est convaincante. Attendons la suite pour confirmer une éventuelle réussite...
Steven Soderbergh qui filme la vie de Che Guevara, un projet qui suscite beaucoup d'espoirs mais soulève aussi une grande question. Comment Soderbergh va retranscrire la vie du révolutionnaire argentin ? Est-ce qu'il se contentera du mythe ou montrera-t-il le vrai visage du Che ? Au final même si Soderbergh essaye de rester relativement honnête, son film n'arrive pas à se détacher de la figure mythique qu'a laissé Ernesto Guevara après sa mort. Plus qu'un révolutionnaire le personnage brillament interprété par Benicio Del Toro apparaît d'abord comme un grand humaniste ce qui est gênant du point de vue de sa véritable histoire sans pour autant gâcher le film. En effet le plus gros point noir est sans conteste, et c'est assez étonnant, la réalisation. Soderbergh dont la réputation n'est plus à faire déçoît terriblement, c'est simple on a l'impression qu'il est en dehors de son sujet, qu'il n'arrive pas à s'y intéresser car il ne fait que planter sa caméra devant des acteurs qui jouent gentiment leurs rôles. La mise en scène ne fait l'objet d'aucune recherche ce qui rend le film terriblement plat du moins pendant 1H30, le réalisateur se rattrapant un peu sur la fin. Il ne se passe quasiment rien durant les 3/4 du film et l'on assiste seulement à des scènes de Che Guevara qui tousse dans la jungle entrecoupées de scènes aux Nations-Unies pas beaucoup plus palpitantes, le tout se mélangeant dans un véritable fouillis dont on ne comprend pas grand-chose. Enfin l'absence presque totale de musique nuit encore plus à ce premier épisode. Au final on ne retiendra que l'interprétation de Benicio del Toro et la scène finale dans ce film en demi-teinte qui en plus ne nous apprend rien de nouveau sur la grande icône révolutionnaire.
Faire un film sur Che Guevara c'était d'abord se risquer à tomber dans la caricature ou la facilité, et malgré la longueur ( voir la lenteur prononcée ) du propos servi par la très bonne performance de Benicio Del Toro on ne peut honnêtement que constater l’échec de Soderbergh ! Le portrait dressé de Guevara est empli de clichés, la jungle, l'uniforme, le béret sans oublier bien sur l'essentiel : le cigare ! A par ça ? Et bien pas grand chose, le réalisateur tombe dans la subjectivité la plus profonde, je ne me souviens pas avoir vu un film récent d'où ressorte si nettement un manichéisme tant prononcé, qui va jusqu'à tendre vers le ridicule. Déjà Guevara est en tout point idéalisé ( cf la comparaison latente et continue à la figure de Castro … ) qu'en plus les scénaristes ont fait l'impasse sur tous les points bien moins glorieux de la vie du Che, historiquement ce n'est donc pas valable ! En plus de ça, la narration est très difficile à suivre, on joue sur les époques et les événements sans guider le spectateur non-averti par un jeu continu de vrai/faux flash-back, je plains celui qui viendrait voir le film sans rien connaître du Che, le pauvre va connaître plus de 2 heures d'ennui tant il sera rapidement décroché ! L'intrigue est très décousue et mal reliée, de plus il manque cruellement au film le rythme fort qu'aurait mérité le traitement de ce sujet. Petit coup de cœur néanmoins pour la qualité de la photographie et des décors, les scènes de combat sont plutôt moyennes sauf la séquence de bataille finale bien réalisée et maîtrisée. Bref Soderbergh a réuni sur le plateau, et sans grande inventivité, tous les ingrédients nécessaires à la réalisation d'un film purement commercial destiné à un public déjà conquis par l'histoire de Guevara, ses amateurs le porteront très probablement aux anges, les autres ne perdront rien à passer leur chemin ! En tout cas, il n’y a pas de quoi donner envie de se pencher sur la suite !
5 ans après "The Motorcycle Diaries" qui évoquait intelligemment l'éveil politique d'Ernesto Guevara, voilà que Soderbergh travaille à son tour sur la vie de cette véritable légende, et nous relate les années de guerilla qu'il a mené à Cuba, entrecoupées de fragments de son voyage à NY en 1964. Un projet ambitieux, mené avec virtuose par le réalisateur (de l'action brillament filmée dans la jungle, des couleurs réussies) qui tente d'être objectif mais dont la vision du personnage s'avère parfois un peu trop positive. Celui-ci est d'ailleurs superbement inteprété par Del Toro, qui efface les quelques longeurs qui parsèment le film, et parvient à donner une véritable âme cinématographique à ce symbole. En somme, on pouvait espérer un peu mieux, néanmoins il s'agit d'une réussite qui demeure très intéressante sur le point historique.
Ce premier film sur l’histoire du Che est une réussite. Une grande fidélité du réalisateur, un bon rythme, une excellente mise en scène… Bref c’est un sans faute pour Steven Soderbergh. Le scénario est travaillé, les acteurs comme Benicio Del Toro, Demian Bichir ou encore Santiago Cabrera sont irréprochables dans leurs rôles, le film est divertissant, intéressant… Bref je mettrais 14 / 20.
Le film de Soderbergh rate son but. On n'apprend rien des motivations ou de la psychologie du personnage qui est entré, malgré tout, dans la légende. C'est long. On arrive à se perdre dans les "flash back" à la mise en scène prétentieuse. J'ai eu l'impression de voir un brouillon qui n'aurait pas été corrigé. Reste la dernière demie heure pour se sortir d'un demi-sommeil.
Che, film historique qui retrace un portrait à dimension humaine et du meneur d'hommes qu'il était. Les scènes de combats sont bien réalisées, chapeau au preneur de son... avec ce film on peut se faire une idée du personnage.
Un film techniquement excellent cependant on reste la plupart du temps dans le flou sur ce qui se passe, un peu comme un guerillo de base sans pour autant en sentir la souffrance. Même chose pour le che, sa présence est assez faible, j'espère que dans la 2° partie son rôle sera plus tranchant.
Un biopic complet , qui réussit a retranscrire concrètement la période révolutionnaire d'une légende comme Che Guevara mais qui manque parfois d'énergie . Première partie consacré a la révolution contre Batista , le scénario raconte la naissance du mythe de l'argentin Guevara venu aidé son ami Fidel Castro a renversé le dictateur cubain Batista dans les années 50 , un regard intimiste et historique sur un mythe de la révolution qui arrive a créer un parallèle intéressant entre la guerre et le voyage de Guevara a l'ONU , pour mieux comprendre les convictions d'un personnage pas toujours suffisamment mis en avant. Récompensé d'un prix d'interprétation a Cannes , Benicio Del Toro , qui ressemble déjà physiquement au Che, arrive a incarner la prestance et le charisme du mythe sans surjouer ou essayer de s'imposer , une performance simple et naturelle a travers des seconds rôles très bon comme Demian Bichir , bien dans la peau de Castro . Toujours très stylé , marqué de son empreinte , Steven Soderbergh alors en pleine période d'essais expérimentaux filme avec une certain lenteur , une lenteur jamais agonisante mais qui s'attarde souvent sur des détails secondaires qui n'apporte pas grand chose a l'avancement de l'intrigue et ça rallonge le film inutilement. Un biopic intéressant , historique et bien interprété malgré une mise en scène pas toujours au niveau.
Benitio del Toro interprète le Ché avec justesse : on sent la prise de confiance progressive du jeune médecin, attaché à l'éducation, qui formera les recrues et deviendra porte-parole devant l'ONU. J'ai bien aimé les images d'archives intercalées, qui prouvent le désir d'authenticité des scénaristes. J'ai aimé aussi le cheminement de cette révolution : de la simple idée à sa concrétisation. De quoi regarder la révolution cubaine sous un autre angle. Par contre, je ne suis pas très fan des films en 2 parties. C'est dommage, j'aurai voulu enchainer directement sur la 2de partie.
Che 1ère partie est doté d’une part d’une très bonne interprétation de Benicio Del Toro, et d’autre part d’une excellente mise en scène, qui atteint des sommets lors des scènes de combats. On peut alors regretter que le tout soit passé à la moulinette de la reconstitution historique style Oliver Stone : toutes les cinq ou dix minutes, on passe de la révolution des années 50 à des discours politiques et interviews des années 60, filmées en noir et blanc et dans un style caméra au poing/journalistique assez agaçant car trop appuyé (caméra tremblotante). Et la voix off n’arrange rien ! Néanmoins, s’il pèche par cette redondance, il reste un film de très bon niveau qui vaut bien le prix du ticket… et donne envie de voir la deuxième partie, pour l’étudier dans son ensemble.
La première partie du biopic sur Che Guevara est centrée sur la prise de pouvoir à Cuba. Pour celui qui s'intéresse à cette partie de l'Histoire, la reconstitution est captivante avec la lutte pour la survie dans la sierra de ces guerilleros barbudos et les combats avec l'armée régulière de Batista. Benicio del Toro, qui se transforme en sosie de toute célébrité sud américaine (en dehors de Shakira peut-être), est l'incarnation d'Ernesto Guevara .Un bémol sur le fait que Soderbergh parait avoir refusé toute forme de parti-pris et s'en est tenu au factuel, ce qui au final entraine un manque de souffle épique. Ainsi il semble n'avoir voulu présenter le Che ni comme un idéaliste se battant pour améliorer le sort des plus pauvres (image auprès d'une partie de l'opinion qui voit en lui un mythe) ni comme un révolutionnaire coupable de crimes de guerre (image auprès de l'autre partie de l'opinion...en particulier au pays du réalisateur), C'est le problème de faire un biopic sur des personnages les plus complexes du 20ème siècle.