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    La Ruée vers l'Ouest
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    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    710 abonnés 3 089 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 25 décembre 2024
    Cimarron a l’intelligence de représenter la conquête de l’Ouest et l’esprit pionnier par le prisme d’un personnage éternellement insatisfait, qui tire de cette passion dévorante pour l’inconnu un élan tour à tour conquérant et destructeur. D’entrée de jeu et deux heures durant, Yancey Cravat échappe à toute tentative d’étreinte, fidèle en cela au surnom qui donne son titre au long métrage : l’adjectif « cimarrón » renvoie à la sauvagerie entendue comme antonyme de civilisation ; là réside son paradoxe, à savoir une existence vouée au développement d’une société juste et égalitaire tout en demeurant dans son ombre. Son caractère insaisissable devient peu à peu garantie d’une incorruptibilité face aux manœuvres politiques et économiques qui conduisent certains à confondre richesse matérielle et valeurs morales, à réclamer les titres de propriété d’une terre sous laquelle se concentre l’or noir au détriment des Indiens Osages qui y vivent.
    Aussi Anthony Mann pose-t-il les bases, aidé de son prédécesseur Wesley Ruggles – il réalisa la première version du film, sortie en 1931 – de ce qui deviendra Killers of the Flower Moon (Martin Scorsese, 2023), prolonge un humanisme et un éloge du métissage des cultures chers à son cinéma. Les nombreuses ellipses permettent au récit d’embrasser une temporalité étendue, de 1889 à la fin de la Grande Guerre, et de traiter par le biais d’épisodes les vices constitutifs de l’Histoire américaine : racisme, cupidité et soif de pouvoir. Cette structure a priori déstructurée traduit narrativement les impatiences d’un visionnaire qui ne s’attachera à une terre que par l’intermédiaire d’une statue post mortem ; ses absences contribuent à brosser un ingénieux portrait de femme qui s’accomplit et s’affranchit dans l’espoir que son époux reviendra. Elle se révèle être une pionnière au même titre que Yancey.
    Magnifiquement réalisé et interprété, en dépit des difficultés inhérentes à sa production, Cimarron est une œuvre subtile et bouleversante qui mérite aujourd’hui reconsidération.
    Topaze87
    Topaze87

    8 abonnés 431 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 13 septembre 2024
    De beaux paysages et de bons acteurs mais un scénario bien brouillon et un film qui se délite au bout d’une heure et devient sur sa fin ennuyeux.
    White Fingers
    White Fingers

    16 abonnés 1 237 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 29 juin 2024
    « Cimarron » est une épopée riche en aventures et en drames sociaux, reflétant une période de transformation significative pour l'Ouest américain. Il explore les tensions entre l'ancien et le nouveau monde, ainsi que les conflits entre la civilisation et la vie sauvage, tout en mettant en scène des moments de bravoure et de vulnérabilité humaine. Bien que certains aspects du film soient quelque peu mélodramatiques et que le traitement des Amérindiens soit parfois secondaire, il demeure un film complexe et captivant, mélangeant habilement humour, tragédie et action à l’image de la ruée des chariots. La réalisation d'Anthony Mann offre une fresque visuellement impressionnante de cette époque. Glenn Ford, fidèle à son habitude, y livre une performance notable. Les personnages secondaires, interprétés par Anne Baxter, Arthur O'Connell, et Mercedes McCambridge, apportent de la profondeur et de la diversité à l'intrigue. WHITE FINGERS : LA PISTE SYSKIYOU (TOME 1) et LE CIMETIERE DES SQUAWS (TOME 2) (Amazon Kindle).
    Daniel C.
    Daniel C.

    1 abonné 17 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 23 octobre 2022
    On ne va pas se mentir (même si ça me coûte un peu de faire preuve de sévérité avec un des mes metteurs en scène préféré) : ce "western" est loin d'être le meilleur d'Anthony Mann. La thématique est pourtant intéressante et le scénario riche en événements mais Mann hésite entre le développement d'une saga familiale et d'un couple qui se cherche, la mise en avant des thèmes humanistes qui lui sont chers et la fresque historique... Et quand on hésite trop on prend le risque de faire un film pesant et mal ficelé. C’est le cas pour « La ruée vers l’ouest » qui a pourtant bénéficié d’un gros budget. On l’a de plus connu plus inspiré dans la direction d’acteurs et il faut bien avouer que Maria Schell n’est pas à la hauteur tant elle surjoue dans pratiquement chaque scène intimiste ; Glenn Ford, bien que semblant s’ennuyer parfois, marque par sa présence et un jeu d’acteur irréprochable et en définitive ce sont quelques seconds rôles excellents qui retiennent l’attention du spectateur. Le film pêche enfin par des ellipses maladroites et un piètre montage, notamment dans une deuxième partie trop longue et trop bavarde.
    ronny1
    ronny1

    40 abonnés 913 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 26 août 2022
    Cimarron (La ruée vers l ‘Ouest) est le dernier western réalisé par Anthony Mann, genre dont il est devenu l’un des maîtres. En transposant à l’écran le roman d’Edna Ferber, admirant beaucoup John Ford (son réalisateur préféré) il s’inspire dans la première partie de « 3 Bad Men » (Trois sublimes canailles) que ce dernier réalisa en 1926. C’est incontestablement les meilleurs moments du film, Mann ayant gardé son sens de la mise en scène efficace. Mais trop souvent, les cadrages et mouvements de caméra semblent convenus et les rares surprises proviennent essentiellement de l’action (la ruée vers l’Oklahoma), même si la version de Ford réalisée 34 ans plus tôt semble plus innovante et plus moderne, le Metrocolor en moins. Homme de gauche, comme le montrent certains de ses thèmes et le fait de faire travailler des personnes black listées, Mann peine dans la description humaniste des personnages et semble s’éloigner de son maître alors que Wesley Ruggles dans son adaptation de « Cimarron » en 1931 en copia nettement le style. La deuxième partie du film, en suivant le roman à la manière d’un roman feuilleton-saga familiale historique, traîne en longueur et supporte mal la comparaison avec celui de Ruggles, dont globalement le métrage est plus conforme au découpage temporel du roman avec 122 minutes contre 147 chez Mann. Au débit, Maria Schell étonnement peu maîtrisée par le réalisateur (dont l’excellente direction d’acteur n’est plus à vanter) ne parvient pas à faire oublier Irene Dunne (dans un de ses meilleurs rôle, il est vrai). Elle est particulièrement agaçante et sur joue, comme par exemple dans la scène du bal. Malgré le travail précis de la remarquable équipe de la MGM et la photographie magnifique de Robert Surtess, qui venait de gagner un Oscar pour « Ben Hur », l’ensemble est inégal, surtout la seconde moitié. Pourtant le personnage de Tom Wyatt (Arthur O'Connell parfait) dont l’évolution démontre le rapport entre la violence et l’argent (comme dans « Géant », autre roman d’Edna Ferber), inspire le réalisateur qui livre ainsi les seuls moments digestes de cette partie, avec la question de la liberté de la presse en parallèle de la toile que le pouvoir financier et industriel tisse sur la politique. Pour la première fois Mann a un budget conséquent, et c’est dans les parties les plus coûteuses qu’il réussit le mieux, échouant dans une de ses spécialités : le cercle restreint, limite huis-clos, par manque de décision (choisir c’est renoncer), se perdant parfois dans des dialogues trop long, un découpage relâché et une fin bâclée. Dommage que cet immense directeur de westerns termine dans le genre avec cette réalisation mitigée.
    CH1218
    CH1218

    210 abonnés 2 915 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 22 juillet 2017
    Les pionniers envahissent les territoires encore vierges de l’Oklahoma pour un lopin de terre offert par le Gouvernement. Partant de ce fait historique, Anthony Mann nous sert une fresque sur 25 ans sans réel éclat, essentiellement centrée sur le couple formé par Maria Shell et Glenn Ford. Après un bonne première heure, cette ambitieuse production s’affaiblit par une lenteur et une platitude qui procure un désintérêt notoire, ceci d’autant plus que la distribution n’est pas si élogieuse que ça.
    clint54
    clint54

    25 abonnés 495 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 8 janvier 2017
    On a connu beaucoup plus inspiré dans le genre. Même si cela montre les difficultés majeures des pionniers de l'Ouest,les lenteurs et quelques mièvreries plombent indubitablement l'intérêt général du propos. A.Mann n'est pas un débutant, il sait tout de même raconter cette fresque épique qui oscille entre Historique et grand spectacle. Mais la partie spectacle vient en fin de film de sorte que le spectateur semble un brin frustré de ne pas avoir comme le cinéma le propose, des rebondissements et de l'émerveillement. Un film concurrencé d'ailleurs par le fameux conquête de l'Ouest réalisé sous forme de tableau par un partenariat d'excellents metteurs en scène et réalisateurs. Il est donc judicieux de pouvoir établir ce filigrane et juxtaposer les deux longs-métrages. Au demeurant, il reste le duo d'acteurs qui sont crédibles bien que G.Ford ne soit jamais très charismatique.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 3 août 2016
    Une fresque épique qui manque d’intensité.
    « La ruée vers l’Ouest » évoque l’histoire de pionniers qui conquirent les Etats Unis d’Amérique. Virée qui débute dès 1889 avec les massacres d’indiens et qui se termine dans le film aux prémices de l’exploitation pétrolifère, au démarrage de la grande ère industrielle : le capitalisme moderne est né.
    On suit ainsi le couple Glenn Ford-Maria Schell à travers l’Histoire d’Amérique. Deux interprétations marquantes pour deux rôles différents : la femme s’installe et prend le pouvoir pendant que l’homme fait la guerre et prend possession des terres. Glenn Ford (propulsé star par Charles Vidor sur « Gilda »), par apparitions, impose le charisme de l’homme juste et moderne (par opposition aux bandits qui barrent la marche du progrès) et Maria Schell (Prix d’interprétation à la Mostra de Venise pour « Gervaise » de René Clément) s’impose comme une chef d’entreprise réaliste. Se démarquant du casting, deux figures s’imposent et pas des moindres : Anne Baxter (qu’on retrouve dans un second rôle surprenant puisqu’on la connaît pour avoir incarné Eve pour Mankiewicz, Néfertiti dans « Les dix commandements », la femme du Gardénia pour Fritz Lang, …) et Aline MacMahon (déjà rencontrée chez Wellman et Tourneur notamment), tout bonnement parfaites.
    La musique n’apportant pas grand-chose et le montage découpé apportent un faux rythme à l’ensemble. Le metteur en scène de « L’appât » s’en remet à ses acteurs, à l’enchaînement des scènes, à de merveilleux paysages extérieurs, le tout ponctué par d’incroyables chevauchées. Le sommet du film est atteint lors de la fameuse scène de conquête de l’Oklahoma. Anthony Mann livre ici une scène impressionnante, d’époque, et devenue aujourd’hui mythique. Tous mes chapeaux, maître Mann !!
    Pour conclure, « Cimarron » (1960) n’est pas un western en lui-même, c’est une fresque d’époque nonchalante et impersonnelle, le metteur en scène du « Cid » n’arrivant pas à apposer son style. En dépit d’un métrage qui évoque, à bien des égards, un « Autant en emporte le vent » made in 1960.
    A découvrir, ne serait-ce que pour la pépite d’or que recèle le film de maître Mann : la conquête.
    Spectateurs, … « Pour une poignée de dollars » !!
    2 étoiles sur 4.
    PS : il s’agit de la seconde adaptation du roman éponyme d’Edna Ferber publié en 1929. La première transposition au cinéma, de Wesley Ruggles avec Irene Dunne, date de 1931.
    Ferber est également l’auteur de « Géant », lui aussi porté sur les écrans avec James Dean, Rock Hudson et Elizabeth Taylor dans les rôles principaux, et George Stevens derrière la caméra.
    Xavi_de_Paris
    Xavi_de_Paris

    303 abonnés 2 854 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 15 janvier 2016
    Une longue évocation de la conquête de l'Ouest, avec une mise en scène classique de la part d'Anthony Mann. L'originalité du film consiste dans le fait de suivre une partie de l'histoire d'une petite ville de l'Oklahoma devenue grande, à travers le destin d'un couple. Si vous n'aimez pas les vieux westerns américains, pas la peine de s'engouffrer dedans. Les autres y verront un intérêt, et la présence d'un Glenn Ford plutôt charismatique. "La Ruée vers l'Ouest" présente donc un intérêt dans la compréhension de l'histoire des Etats-Unis, avec ses violences (envers les indiens notamment), et cet appétit de conquête, de même que le sens de la propriété si cher aux américains.
    videoman29
    videoman29

    253 abonnés 1 841 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 janvier 2016
    Il semble que lors de sa sortie en 1960, « La ruée vers l'ouest » ait rencontré un retentissant échec commercial. Il est pourtant réalisé par Anthony Mann (« L'homme de la plaine », « Winchester 73 » etc...) un des plus grands cinéastes de son époque et un indiscutable spécialiste du western. Pour autant, cette saga de près de deux heures trente n'a jamais rencontré son public et même les critiques actuelles s'accordent à le présenter comme un film moyen. Malgré tout, son visionnage se révèle plutôt agréable et j'avoue même avoir passé un très bon moment en sa compagnie. Tout d'abord, j'ai trouvé le scénario plaisant et intelligemment construit. Il nous dévoile, de manière originale, une bonne partie de l'histoire de l'Ouest Américain à travers la vie d'un couple de pionniers. Les personnages sont attachants et les acteurs principaux (Glenn Ford et Maria Schell, quand même!) sont impeccables. Alors certes, quelques longueurs viennent gâcher la qualité du spectacle, notamment dans la seconde partie. Mais cet inconvénient est quasiment inévitable dans un film de cette longueur et la gêne provoquée reste minime. Les moyens engagés, la beauté des paysages et la qualité de la réalisation contrebalancent largement ce léger bémol. A mon avis, il faut absolument réhabiliter ce joli western, plein de charme et injustement décrié.
    TTNOUGAT
    TTNOUGAT

    603 abonnés 2 530 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 15 janvier 2015
    La ruée vers l'Ouest n'est pas un western mais une grande fresque du genre ''Autant en emporte le vent '' ou ''L'esclave libre'', son montage qui fait que tout s'accélère trop à la fin l'empêche d'en être le plus profond. Cependant tel qu'il est, c'est un monument qui dépeint d'une façon réaliste l'histoire de l'Oklahoma entre 1889 et 1915, il s'appui sur des événements réels mais surtout touche au plus profond des problèmes humains pouvant concerner chacun d'entre nous. Entre la naïveté et l'amour de Sabra, la lucidité, l'altruisme et aussi l'Amour de Yancey, la faiblesse des caractères de la majorrité des protagonistes, le scénario est exceptionnel, un superbe roman est derrière. Le couple que l'on voit évoluer est unique dans l'histoire du cinéma tant il aborde lucidement les vrais difficultés concernants un homme et une femme qui s'aiment profondément. On dira jamais assez combien Maria Schell est une comédienne irremplaçable pour les spectateurs qui s'attendrissent facilement, ce sont ceux qui sont ou aiment jouer aux indifférents qui la traitent de pleureuse. Il faut la voir ici comme dans ''la colline des potences'' dans ''Gervaise'' ou dans le Visconti. Glenn Ford est également sans critiques, c'est un beau personnage que ce Cimarron, il a en lui quelque chose que les autres n'ont pas et dont les causes sont toujours un mystère. Un grand film d'aventures réalisé par un grand cinéaste américain mais qui dégage une nostalgie si grande que la peine ressentie en sortant des salles l'a empêché de devenir célèbre. La course aux parcelles d'hectares de terre n'est pas prête d'être revue avec de vrais chevaux et de vrais figurants, la confrontation dans l'hôtel des ''plaisirs'' entre Sabra et Dixie est un moment de grâce. Quel dommage que Anthony Mann n'ait pas eut plus les mains libres pour y mettre tout ce qu'il souhaitait et le monter à sa manière.
    Thibault F.
    Thibault F.

    57 abonnés 822 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 22 avril 2014
    Une épopée grandiose, spectaculaire orchestré par l'incroyable et rassurant Glenn Ford et la timide mais peu à peu redoutable Maria Shell. Ce qui fait vraiment la force de ce film reste la traversée des époques, les nombreuses modifications qui s'opèrent à la fois physiquement mais aussi sur le caractère de chaque personnages. La panoplie des individus nous permet de les cerner psychologiquement et d'avoir une vue d'ensemble, une vue générale sur le but de ceux-ci. Autant vous le dire tout de suite, on s'y attache, on les reconnait rapidement et ce, malgré la multiplication des personnages qui peut rebuter. Les décors sont époustouflants où l'industrialisation et l'implantation humaine y est agréablement représenté face à une philosophie du personnage face au racisme et à la fin d'une ère de liberté... Avant tout tourné en un drame, elle est saupoudré d'un western relativement timide mais qui permet d'accorder à la suite des dialogues et de la réflexion, quelques scènes d'actions nerveuses et efficaces. Une réussite !
    chrischambers86
    chrischambers86

    14 069 abonnés 12 481 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 novembre 2013
    Une belle èpopèe à la sauce hollywoodienne de la Metro Goldwyn Mayer, manquant parfois de souffle èpique, mais au service d'un Scope de qualitè et d’une distribution prestigieuse: Glenn Ford, Maria Schell, Anne Baxter, Arthur O'Connell, Russ Tamblyn, Mercedes McCambridge..."Cimarron" d'Anthony Mann est l'une des rares oeuvres qui nous montrent, à travers la course pour le partage des terres de l'Oklahoma, la finalitè essentiellement ègoïste du pionnier! Au bout de la route difficile de la caravane des pionniers, il y a la fondation d'un foyer, la prise de possession d'un terrain: la fin du voyage amène la dèsintègration des forces et des dèsirs qui le rendirent possible! Le pionnier, accompagnè de sa famille, intègrè à la communautè du convoi, sillonne l'Ouest à la recherche d'un endroit où s'ètablir, traçant de nouvelles pistes sur les territoires inconnus! Lorsqu'il trouve des terres à pâturages près d'un point d'eau, il s'arrête! il dèfriche le sol, s'installe, bâtit son ranch, et devient un cowboy! A l'euphorie collective du voyage succède la mèfiance, le repli sur soi-même! La dernière ètape de l'odyssèe du pionnier, c'est l'identification de la propriètè privèe et de la violence! Un remake distrayant et spectaculaire du "Cimarron" de Wesley Ruggles, sorti en 1931, adaptation plus fidèle que celle de Mann...
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 31 juillet 2012
    Basé sur des faits historiques, il relate en une longue fresque romancée, les faits du 22 avril 1889, date de l'ouverture du territoire de l'Oklahoma aux colons américains. Glenn Ford interprète l'un d'entre eux, accompagné de la belle Maria Schell, son épouse dans le film. Certains trouveront le bonheur et d'autres le malheur. Glenn Ford est conforme à son traditionnel costume de redresseur de torts. Le scénario est constitué d'un ensemble de petits épisodes qui tiennent plus de la saga avec une multitude de individus que d'une histoire bâtie autour de quelques personnages centraux. Le héros se veut idéaliste, intervenant sur tous les incidents incriminant des opprimés. Maria Schell apparaît au contraire comme une éternelle geignarde qui confine parfois à l'agacement. Le rôle d'Ann Baxter n'apporte pas grand-chose au canevas. Le déroulement est plutôt lent, parfois ennuyeux et traîne en longueur. Heureusement; quelques scènes d'action relance l'intérêt, plaçant le film dans une honnête moyenne. La seconde moitié n'est qu'une longue confrontation entre la réussite sociopolitique et l'idéologie humaniste.
    il_Ricordo
    il_Ricordo

    107 abonnés 407 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 22 janvier 2012
    Enorme déception de la part d'un de mes réalisateurs préférés. Il faut croire que vers la fin de sa carrière, Anthony Mann a perdu une partie de son talent en gagnant d'énormes moyens de réalisation. Car La Ruée vers l'Ouest se rapproche davantaga d'une superproduction du type du Cid ou de La Chute de l'Empire romain que la série de westerns tranquilles avec James Stewart. En effet, ce qui est désagréable dans ce film, et l'est tout autant dans La Conquête de l'Ouest, c'est le gigantisme, la surabondance de personnages inutiles, une action qui ne s'enchaîne pas, des caractères brouillons, et une mise en scène trop éloignée des acteurs : pas de sentiments exprimables dans une fresque de trop grande envergure, mieux vaut pour un western des scènes intimistes. Certes, les décors sont réussis, mais ils sont gâchés par la masse de figurants qui s'agitent vainement devant la caméra.
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