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Terreurvision
219 abonnés
505 critiques
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4,0
Publiée le 1 juillet 2019
Varié, captivant du début à la fin, Le Caveau de la terreur est sans aucun doute l'un des meilleurs films à sketches produits par le studio Amicus. Témoin historique d'une décennie ici gravée pour toujours sur pellicule, c'est le côté nostalgique alimenté par l'aspect contemporain des histoires qui apporte ce petit supplément d'âme nécessaire à combler le manque évident d'horreur. Critique complète : http://www.terreurvision.com/2018/12/le-caveau-de-la-terreur-1973-de-roy.html
Ce film d'épouvante à sketches nous propose cinq histoires macabres originales mais inégales... Les trucages ont assez vieilli, mais le charme désuet opère et le film est divertissant, notamment grâce à la présence d'acteurs de renoms comme Terry Thomas ou Curd Jürgens...
Le caveau de la terreur est un film à sketches divisé en 5 histoires. 5 personnes se retrouvent pour raconter et partager leurs cauchemars. Adaptation des Contes de la crypte, ce film nous offre des histoires à la qualité inégale. La première (Midnight Mess) est, à mon avis, la moins réussi. On y découvre un homme, prêt à toute les bassesses pour s’enrichir, se rendant dans un restaurant pour le moins étrange. Des trucages désuets et une conclusion ridicule. La seconde (The Neat Job) nous propose de découvrir le quotidien d’un couple atypique. Le mari étant un maniaque du rangement et sa femme un peu désordonnée. Mieux que le premier segment, mais pas exceptionnel non plus. La troisième (This Trick Will Kill You) nous emmène en Inde où un illusionniste tente de percer le mystères des fakirs et des magiciens. Un cadre dépaysant, une conclusion qui ne révèle pas toutes les zones d’ombre sur l’intrigue, le troisième segment est l’une des meilleures histoires du film. La quatrième histoire (Bargain In Death ) nous narre les magouilles d’un homme peu scrupuleux voulant toucher son assurance vie prématurément. Il va se retrouver enterré vivant. Décevant et très prévisible, on ne retiendra rien de ce segment. Enfin, la cinquième et dernière histoire (Drawn and quartered ) est celle qui vaut le détour. On découvre le quotidien morose d’un peintre exilé dans une île. Il apprend que ces tableaux sont vendus à prix d’or à Londres alors que ses commanditaires lui ont acheté ses toiles pour une bouchée de pain. Il demande à un prêtre vaudou de jeter un sort sur ces escrocs. Il va acquérir le don d’interagir sur ses peintures pour que celle-ci influe sur le destin des malheureux dont il a fait le portrait. Intéressant, original et très bien pensé, voici le segment qui sauve véritablement le film. Dans l’ensemble, The vault of horror manque cruellement de l’humour macabre ayant fait la réussite de la série des Contes de la crypte.