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White Fingers
15 abonnés
1 237 critiques
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3,0
Publiée le 16 janvier 2023
Le personnage de Glenn Ford est irrésistible. Il joue le rôle d'un « homme d'affaire », prétentieux et manipulateur, dont le charisme à toute épreuve le protège de toute remise en question. Droit dans ses bottes. Une sorte de « sympathique » narcissique avant l'avant-heure. Le film est intéressant car il met en avant la rivalité entre éleveurs d'ovins et éleveurs de bovins. L'histoire est plutôt classique et manichéenne, avec des allers-et-retours incessants entre vaches et moutons. Mention spéciale à Shirley MacLaine, rousse et lumineuse, qui pétille face à ce roublard de Glenn Ford. « The sheepman » (traduction « La vallée de la poudre »!!!) est film sans prétention qui se laisse voir principalement grâce à la prestation de l'excellent Glenn Ford. Retrouvez mon amour du Far West dans le roman WHITE FINGERS : LA PISTE SYSKIYOU - Eds VERONE - TOME 1.
Un homme fraîchement descendu du train en impose tout de suite aux hommes forts de la ville. Pourquoi ? Pour faire accepter à ces éleveurs de bêtes à cornes son troupeau de moutons qui arrive. Un démarrage assez fort, qui en impose mais un lancé qui s'épuise à mesure que le film passe. Regardable mais vieilli mal ! Encore que le duel final est bon et Leslie Nielsen n'avait rien de "Frank Drebin" à l'époque !
Ce western n'abuse pas de la violence même si le titre pourrait faire penser au contraire. Ce qui est assez rare dans le genre, c'est qu'il nous gratifie de dialogues et d'explications sur les motivations du personnage principal. Cet héros positif cherche à se faire respecter, voire aimer, dans un milieu qui a tout pour le rejeter au départ. Avec intelligence, il réussit à se faire quelques alliés et saura aussi séduire et accepter finalement une forme de compromis.
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4,0
Publiée le 6 mai 2012
C'ètait une vallèe traditionnellement dèvolue à l'elevage des bovins, hors voici qu'arrive un èleveur de moutons du nom de Glenn Ford! Hostilitès, bagarres, coups de feu et rigolade, le titre original du film qui avait tout de paisible "The Sheepman" (èleveur de moutons), devient en français "La vallèe de la poudre". Tout est dit, nous sommes donc bien dans le western mais le vieux routier George Marshall a plus d'un tour dans son sac! Et comme il a ici un très bon scènario, Marshall aime à tirer sur toutes les ficelles du genre pour le faire pencher vers la comèdie! Le scènario, ècrit par William Bowers, est pour beaucoup dans le comique de l'histoire! Elever des moutons dans un pays de vaches ètant une bonne adaptation de dèpart pour le genre et c'est encore mieux quand l'èleveur en question est jouè par l'excellent Glenn Ford, grand habituè du western! Ce dernier rencontre sur place une jeune fille du genre garçon manquè, la très belle Shirley MacLaine, dont l'alchimie entre les deux est èvidente! L'humour malicieux contenue dans cette rèalisation soignèe donne au final un western attachant, efficace et souvent drôle, un règal pour les amateurs du genre puisque tous les ingrèdients sont au rendez vous...
Un de mes westerns préférés quand j'étais gamin. C'est l'un des meilleurs films de Glenn Ford avec des dialogues succulents et une action qui ne baisse jamais d'un cran. La scène qui m'est toujours restée en mémoire est celle où il transperce un jeton posé sur un verre, sur le dos de la main. Elle me rappelle une scène identique avec Terence Hill dans "Mon nom est Personne" où il se retourne et brise des verres de plus en plus petits avec son revolver après en avoir bu le contenu. Shirley Maclaine apporte un brin de fraîcheur et donne la réplique sans sourciller à un Glenn Ford fringant. Excellent western.
Un éleveur de moutons (glenn ford) débarque dans une petite ville et se heurte à l'hostilité de ceux qui ont de grands troupeaux de bêtes à cornes. Western-comédie sympathique avec une jolie cowgirl : shirley maclaine.
Contrairement à beaucoup de films qui ont tenté de le faire avant (exemple : "Femme ou démon" du même George Marshall), "La Vallée de la poudre" est une tentative pleinement réussie de mélanger l'humour et l'action dans un western. Si on peut regretter quelques transparences et plans tournés en studio un peu trop visibles, la réalisation est tout de même excellente et sans temps mort et le scénario très intéressant du début jusqu'à la fin. Le casting est plus qu'à la hauteur du reste. Glenn Ford n'a jamais été autant charismatique et parfait que dans ce rôle d'un homme malin et têtu, l'adorable Shirley MacLaine est totalement convaincante dans celui d'une femme de caractère et quelle bonne surprise de voir Leslie Nielsen (eh oui, le Frank Drebin des "Y a-t-il un flic..."), excellent lui aussi, dans le rôle du méchant. Un western vraiment très réussi.
Ce petit western comme je le vois traité trop souvent est en vérité un grand western que je n'ai aucun mal à classer dans mes 100 meilleurs. D'abord il y a Glenn Ford et Shirley rien que cela déjà vous met en appétit,le personnage féminin étant tout à fait reussi.Ensuite il y a un excellent scénario classique et sans surprises mais agrémenté de séquences magnifiques...L' envolée des moutons dans le Power Vallée ou le duel entre Jason et Choctaw valent à eux seuls une première vision,,,Les dialogues sont exceptionnels d'intelligence et d'humour .Enfin ,l'ambiance navigue entre le légèreté et le gravité ce qui n'est pas simple à obtenir sans friser le ridicule. C'est un film enthousiasmant duquel on ressort heureux et cela avec toutes les générations depuis 1957.
George Marshall, beaucoup moins connu que Ford, Mann ou Hawks, a réussi quelques fameux westerns, dont le plus célèbre est Femme ou Démon avec Marlène Dietrich et James Stewart. Comme ce dernier, La vallée de la pourdre est un mélange de comédie et de western. Pendant la première demie heure, savoureuse, on voit un étranger à la tête d'un troupeau de mouton débarquer dans une petite ville. D'abord perçu comme un rigolo facile à mater, il cloue le bec des citadins et s'impose par son esprit vif, son humour acerbe, son adresse au tir, et son courage. Glenn Ford est très à l'aise dans ce rôle limite parodique. Ensuite, l'histoire est plus classique, avec un affrontement entre cet entêté du mouton au pays du bétail, qui entend s'installer dans la région malgré l'animosité d'un propriétaire terrien qui domine la région (Leslie Nielsen à ses débuts). Cette confrontation est rendue d'autant plus spectaculaire que les deux hommes sont de vieilles connaissances... Pour pimenter le tout, la délicieuse Shirley Mac Laine est la fille qui doit épouser le propriétaire, mais qui est de plus en plus attirée par cet homme qui ne fait rien comme les autres. Un western qui a donc de nombreux atouts, à la fois léger et tendu, bénéficiant d'une interprétation de premier ordre.
Ce western curieux et original est de loin l'un des films les + sympas que j'ai vus ces derniers temps. Glenn Ford (acteur que l'on aimerait voir plus souvent dans les classiques qui ressortent en salles) incarne non pas un cowboy mais un sheepman voyageur, étant à la tête d'un troupeau de moutons, ce qui n'est pas du gout des autochtones. S'en suit une série de bagarres hillarantes mais pas seulement. Le tout mis en scène brillament par George Marshall, réalisateur que je ne connaissais pas. Heureuse initiative que de sortir des inédits aussi plaisants, ce qui est de plus en plus rare aujourd'hui... Bravo et merci!
Un bijou!Ce western sort des sentiers battus et est incontestablement une bonne surprise. Alternant action, humour et tension dramatique, cette rareté procure un plaisir incomparable en cinemascope. Avec ses bagarres, ses moutons (!) et ses fusillades, ce film de Marshall est le coktail pétillant idéal pour bien entamer un été cinéphilique...
Nous venons de voir la vallée de la poudre, et ce n'est pas un film que nous recommandons. Le film est de G. Marshall, avec Glenn Ford et Shirley MacLaine, 1958. Le scénario : un cow boy roublard arrive dans une ville de l'ouest et pendant un temps qui semble interminable rencontre les différentes autorités de la ville. Il prépare l'arrivée de son troupeau de moutons. Il faut dire que les moutons au pays des cow boys, cela ne passe pas très bien. Les locaux sont d'ailleurs très ennervés lorsque les moutons arrivent en ville. La deuxième partie du film voit s'affronter G. Ford et le Colonel, le chef de bande qui aime les vaches, et pas les moutons. Le Colonel utilse tous les arguments pour faire partir G. Ford, mais échoue. En fait il se fait tuer dans un duel qui en vaut bien d'autres. Le film est long, ennuyeux et ne parvient pas à nous faire entrer dans ces paysages de l'ouest.Le scénario lui aussi est lourd et pesant... Et à la fin, on se regardce en se disant mais à quoi cela sert il de ressortir des vieilleries holywoodiennes sans grand d'intérêt. Shirley Mac Laine est belle, mais cela ne suffit pas. jfb
Un sujet inhabituel et original pour un film aux allures complètement folle ; la scène de la bagarre dans le saloon est à couper le souffle , la photo en écran large est superbe . Une rareté a ne surtout pas rater ...