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Cinememories
479 abonnés
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3,0
Publiée le 13 février 2018
Après « Un Monde Pour Nous », « Singles » et « Vanilla Sky », Cameron Crowe enchaine avec une presque romance. Le contexte lié à la disparition d’un proche n’aurait pas de quoi rimer avec une tendance romantique, seulement si on se limite dans l’esprit. L’amour se décompose et se recompose selon chaque personne que l’on croise, alors que chez certain elle fleurit depuis un moment. Voilà où le concept de romance se développe et on y parvient avec quelques étincelles de renouveau. Malheureusement, l’œuvre se veut tellement personnel qu’on en perd la lecture du récit. Tout ce que le réalisateur voulait transmettre n’est qu’une lettre dont nous ne sommes pas forcément les destinataires. Pourtant, il y a de la subtilité, de l’élégance et de la passion dans tout ce brouillard.
On filme la vie, sans forcément penser amour, mort, drame ou comédie. Drew Baylor (Orlando Bloom) vit dans l’échec suite à une prise de risque dans son entreprise. Il cherche alors à rebondir d’une façon ou d’une autre et en apprenant le décès de son père, il va devoir prendre du recul sur son parcours. On ne parle pas plus que cela du drame professionnel, on préfère se concentrer sur l’aspect familial, la dernière demeure pour une âme à la fois perdue et déchue. Et au moment où il est près à tout lâcher, il fait la connaissance de Claire Colburn (Kristen Dunst), hôtesse de l’air qui n’attend que de la reconnaissance. Libre comme l’air, elle s’incruste dans la vie de Drew et s’y intéresse. Pleine de vie, elle représente l’étoile de cette intrigue qui perdra de plus en plus d’efficacité au fur et à mesure qu’on avance.
De retour auprès de sa mère et sa sœur, Drew apprend à redécouvrir ses racines, à l’image d’une quête initiatique. L’entourage de son père regorge de surprise et ajoutons un zeste du traditionnel Kentucky, on obtient alors une peinture optimiste du deuil. La fête est à l’ordre du jour alors qu’on se permet d’intégrer une pseudo-romance dont on y croit, par sa forte nature et son authenticité. Voici un point fort du réalisateur, lui qui arrive à faire ressortir de la sensibilité et du concret. On reconnait son savoir-faire en matière de rythme lorsqu’il ajuste une playlist qui nous reste dans les tympans et le cœur. Cela résonne à nous en faire rêver, et donc douter. La démarche se veut très émotive et cela doit bien être la seule chose qui réussisse au film, qui à l’image de son personnage principal n’a rien d’encourageant d’entrée de jeu.
C’est avec beaucoup de regrets que l’on aborde ce récit. « Rencontres à Elizabethtown » n’est qu’une succession de péripéties dont on apprend à en rire et à en étudier les nuances. Cependant, Orlando Bloom ne transcende pas son personnage, faute à une écriture qui laisse peu de place à l’expression de ses sentiments concernant le deuil. On finit tout de même par entrevoir le lien fort qui le raccordait à son paternel, mais cela intervient beaucoup trop tard. Et c’est bien l’interprète de Claire qui mérite tous les éloges. Elle est sublime, mais prend parfois beaucoup trop de place. Peut-être est-ce elle qui étouffe Bloom dans ce premier rôle timide. Qu’importe, on s’éparpille suffisamment assez dans les propos que cela en devient flou, si flou qu’on en perd les bases d’un récit mélodramatique. On bascule régulièrement de la comédie vers le drame et inversement, sans pour autant rendre justice au bon un road trip comme dénouement.
Ça commence par un voyage, puis une rencontre et ça se termine par un voyage. Un joli petit film assez touchant et au final à la fois surprenant et envoutant, si on veut bien se laisser prendre par l'histoire. Le couple Bloom-Dunst fonctionne bien et les seconds rôles sortent également du lot. L'ensemble est mignon (dans le bon sens du terme), mélancolique, agréable !!
Il faut toujours se méfier d'un joli minois, aussi bien dans le réel qu'au cinéma, il peut parfois mener à quelques belles surprises mais il amène surtout à des déconvenues. Parce que si j'ai regardé "Rencontres à Elizabethtown", ce n'est ni pour Orlando Bloom, ni pour Cameron Crowe, qui s'il est capable de donner un film agréable comme "Un Monde pour nous" est aussi capable de donner un imbuvable navet niais, bien-pensant et hyper mal joué comme "Jerry Maguire", mais pour Kirsten Dunst. Il suffit que je vois un nom attirant d'une star féminine attirante comme Kirsten Dunst pour que je fonce sans hésiter ; en plus elle y joue une hôtesse de l'air... Mais le problème c'est que "Rencontres à Elizabethtown" est un film qui a oublié d'avoir un bon scénario, qui croit pouvoir boucher sans qu'on s'en aperçoive des trous scénaristiques avec un morceau de musique, qui oublie totalement de creuser les personnages, qui pense qu'avec une ou deux séquences charmantes, à l'instar du celle où le personnage joué par Dunst drague dans l'avion le protagoniste, pouvoir sauver les meubles et maintenir l'intérêt pendant deux heures ; bien évidemment ce n'est pas le cas et le spectateur s'ennuie... Bon au final je ne vais pas promettre de ne plus suivre aveuglément un joli minois car je me sais incapable de tenir cette promesse, et puis après tout on peut tomber quelques fois sur de belles surprises...
Elizabethtown est typiquement le genre de film qui donne ( ou redonne ) le sourire ! Pourquoi le genre comédie dramatique ? Smile Movie me convient mieux. Super casting, Orlando Bloom, Kirsten Dunst, Susan Sarandon, Judy Greer, Paul Schneider ... Très gros coup de cœur. Autre atout majeur, la B.O !! Difficile de faire plus enthousiasmant, Tom Petty, Nancy Wilson, Elton John etc ... Une des plus belle tout films confondus. Oui, un smile movie.
Une comédie américaine vraiment pas comme les autres, ni dans le fond ni dans la forme. Il faut un peu de temps pour entrer dans cette histoire mais sitôt le film lancé, on ne le regrette pas. Orlando Bloom promène sa dégaine lunaire dans ce parcours de l’Oregon au Kentucky sur les traces d’un père disparu et à connaître. Dans un rôle sur mesure pour son minois et son abattage, Kristen Dunst se régale et nous régale de son humour déjanté et poétique tout à la fois. Malheureusement, la construction du récit, tout en faux rythme est un peu trop brouillonne et vient malencontreusement affaiblir cette œuvre sympathique, qui n’atteint jamais les sommets d’un Eternal Sunshine of the Spotless Mind sur les traces duquel elle paraît en plus d’une occasion se lancer. Il reste cependant un essai courageux de cinéma libre, en dehors des ornières de la production habituelle, avec de très beaux moments, pleins d’émotion et d’humour.
Gros coup de coeur pour ce film visiblement mal-aimé, qui m’a d’abord un peu déconcerté, mais où j’ai eu la surprise de retrouver l’esprit et les dialogues brillants du cinéma de James L. Brooks (lui aussi très largement sous-estimé). Le film est malheureusement un peu plus long qu’il ne devrait, mais il est plein de virages inattendus et de moments de grâce. Un feel-good movie mélancolique et une comédie romantique sur le deuil, bref un film plein de contradictions et de maladresses, mais incroyablement sensible et intelligent.
Y a pas que le lancement des chaussures qui est un vrai fiasco ,c'est tout le film qui est complètement raté : impossible de croire une seconde a cette rencontre bidon entre 2 acteurs plutot doués qui rivalisent ici de transparence.Pas Bloom que Dunst ne sont crédible dans des rôles artificiels ,j'ai beau avoir de la patience mais apres 1 heure d'attente ,rien a l'horizon ,c'est l’encéphalogramme plat. Scénario a l'eau de rose ultra convenu , réalisation et dialogues quelconques ,humour a 2 balles (Sarandon est ridicule) bref naufrage sur toute la ligne.Cette histoire poussive et téléscopée est a éviter sans regret et ce malgré une bande-son sympathique.
cameron crowe, c'est "jerry maguire", "presque célèbre" et "vanilla sky", trois films que je tiens en très haute estime, des films qui m'ont touché, fait rire et pourquoi pas pleurer... des films qui ont toujours su mélanger le récit et l'amour de la musique, le personnel et l'universel, sans jamais perdre de vue le soucis d'avancer dans l'histoire avec rythme, sans laisser le temps au spectateur de souffler. "rencontres..." marque un pas dans sa filmo, non pas qu'il soit mauvais mais il est tout simplement moins bon. le millieu du film est lâche, mal maîtrisé dans l'ensemble. les acteurs semblent parfois en roue libre même s'ils ne jouent pas faux pour autant. les séquences s'enchaînent mal et s'étirent au-delà du raisonnable à quelques reprises, comme si le réalisateur avait peur de la suite, qu'il ne savait pas où aller, quelle direction donner à son film. malgré cela, le charme opère, ce qui rassure quant au talent de cameron de nous délivrer des comédies sentimentales bien au-dessus de la moyenne. kirsten dunst a passé une étape dans son jeu; le fait qu'elle soit craquante n'a rien de bien nouveau, celui qu'elle soit juste et parfaite de bout en bout l'est un peu plus. fini les approximations de "wimbledon" ou autres films récents où elle avait parfois des creux dans son jeu, elle imprègne l'image comme jamais et laisse longtemps en mémoire son sourire franc, hors norme. orlando bloom est moins impressionant mais fait son travail avec sérieux, à défaut de génie. c'est une bonne nouvelle après celle de "kingdom of heaven" où il était juste pour la première fois... ce petit progresse et se marie bien à l'univers de son réalisateur. le charme de leur duo fait que l'on passe le film sans s'ennuyer malgré la (légère) déception. couci-couça...
Un jeune homme proche du suicide qui rencontre la fille qui lui redonnera de la vie. Une réflexion sur vie et mort enrobée par une magnifique romance à la "Cameron Crowe" ! Orlando Bloom est génial autant que Kristen Dunst et son charme infaillible !
Le film est pas mal grâce à son bon casting, et aux dialogues efficaces... cependant, le scénario ne m'a pas du tout passionné (il y a que les scènes avec la superbe Kirsten Dunst qui m'ont intéressé) ! Il y a trop de longueurs, beaucoup trop longueurs... parfois j'avais l'impression que le film s'envolerait jamais ! Heureusement que quelques passages sortent du lot, et que prestations de Kirsten Dunst et Orlando Bloom sont appréciables.
Sommairement on pourrait dire que "Rencontres à Elizabethtown" est une romance américaine comme les autres et l'on n'aurait pas tort. Sorti en 2005, ce long-métrage signé Cameron Crowe s'accommode de la recette habituelle du genre tout en y incrustant un casting familier au possible. Se démarquant tout de même grâce à un scénario sensé et à une belle fusion Bloom/Dunst, "Rencontre à Elisabethtown" ravira les jeune fille et ne rebutera pas la gente masculine qui appréciera de découvrir Will Turner dans le monde moderne. De son côté la forme fait son travail c'est-à-dire nous séduire via une une mise en scène soignée et quelques beaux instants d'émotion. Une petite aventure qui permet de voyager en charmantes compagnie dans un style qui n'est pas forcément propice aux belles rencontres.
A un moment du film, Kristen Dunst (qui est toujours aussi fraîche et jolie) nous dit : « Il y a des musiques qui ont besoin dair ». Je vais la paraphraser en disant quil ny a malheureusement pas que les musiques, certains films aussi Et surtout celui-là ! Assommé, malgré une lutte sans nom au bout dune demie heure, je me suis assoupi. Comme je voulais vraiment aimer ce film, jai réussi à méveiller de temps en temps, mais rien ny fit (surtout pas la réalisation bâclée et la bellâterie de Bloom). Seule Susan Sarandon ma tenu éveillé plus de dix minutes daffilée avec une scène idiote, mais quelle a su transformée en un moment danthologie plein de magie et démotion.
Quel beau moment, quel feu d'artifice d'humanité et d'amour. Un film qui fait du bien. Pourtant tout commence par un échec personnel conduisant au désir de suicide et juste après la mort inattendue d'un père. Or cette mort, ce décès, va être le début d'un voyage, d'un retour aux sources et à la vie. Le voyage d'un fils Orlando Bloom dans la famille paternelle, famille oubliée et méconnue, pour récupérer les cendres du père. Il va découvrir des gens, une petite ville Elizabethtown, une famille et des êtres débordant de gentillesse, bienveillance, amour, simplicité, humanité. Il va également, lors de son voyage aller en avion, rencontrer une jeune femme sympathique, mignonne et ouverte, qui par hasard, deviendra sa meilleure amie et plus, avec une sublime relation romantique et joyeuse. Tout le film est un voyage à la célébration de la vie, une overdose de feel good et ça fait un bien fou. Certains seront peut être écoeurés par cette avalanche de bons sentiments, peu importe, cela change tellement du pessimisme ambiant et de ce que l'on appelle à tort la vraie vie, en oubliant souvent l'essentiel, les valeurs fortes de l'amour, l'amitié et la famille. Orlando Bloom et Kirsten Dunst sont exceptionnels, aériens ,explosifs de talent, d'empathie, de générosité dans leur jeu et leur personnalité. Une multitude de rôles secondaires fantastiques avec une attention portée à chacun par la réalisation et le scénario. Susan Sarandon éblouissante dans une scène finale du film. Elizabethtown un film remarquable à prescrire comme anti depresseur et un formidable moment de plaisir.