Une sympathique histoire d'amour; même si tout n'est peut-être pas crédible, c'est un sympathique moment d'évasion plein de poésie avec deux bons acteurs et un scénario qui tient la route...
Réalisateur éminemment sympathique et un peu lourdingue, Cameron Crowe n'avait a priori rien de bien nouveau à offrir avec « Rencontres avec Elizabethtown », où l'ami Cameron est encore moins subtil que d'habitude dans certaines scènes. Mais paradoxalement, c'est de loin celui auquel j'ai été le plus sensible, parfois même totalement emporté par ce vent de liberté balayant tout sur son passage. C'est parfois drôle, souvent très émouvant et porté par une écriture nous offrant régulièrement un plaisir intense. On rêve d'être à la place de Drew pour rencontrer cet incroyable personnage féminin, probablement l'un des plus surprenants que l'on ait pu voir ces dernières années, une merveille de sensibilité, de charme et de contradiction dont on ne se lasse pas (le dénouement est à ce titre un véritable régal), interprété par une Kirsten Dunst plus rayonnante que jamais. Alors tant pis si Orlando Bloom est fade, on se rattrape avec les seconds rôles (Susan Sarandon et Judy Greer en particulier), et que la dernière réplique fait franchement tâche (comment peut-on terminer sur une phrase aussi moisie ?? Merde alors!), on préfère retenir essentiellement le positif, et Dieu sait s'il est omniprésent dans cette aventure sentimentale vraiment pas comme les autres. Un peu de frustration donc, mais (presque) impossible d'en vouloir à Cameron Crowe tant cette étonnante rencontre m'est allée droit au cœur 90% du temps. Une réussite.
Deux acteurs de talents, une comédie-dramatique romantique. Si rien n’est vraiment original, on se surprend à aimer ! Bon scénario, belle musique et beau final version « road movie ».
Malgré une intro dans laquelle il est difficile d'entrer, "Rencontre à Elisabethtown" prend tout son intérêt lors du voyage de Drew. En effet, alors que sa vie tournait au désastre, il apprend la mort de son père. Il part donc pour ses funérailles, où il fera la rencontre de Claire, joyeuse et amusante hôtesse de l'air. Comédie romantique d'un côté, road-movie de l'autre, le film de Cameron Crowe est une petite réussite. Brillant avant tout par son duo principal (je ne cacherais pas que Kirsten Dunst est rayonnante) et ses musiques entraînantes, on ne peut finalement pas passer un côté de cette oeuvre, joviale et entraînante.
Le charme entêtant de "Elizabethtown" provient d'une multitude de détails sur la vie et la manière d'avançer positivement dans celle-ci.Cameron Crowe réussit toujours son coup avec moi.Un torrent d'émotions disséminées dans chaque scène,célébrant les racines familiales et l'amour impromptu.Un film qui traite du deuil et de la mort avec une douce mélancolie.L'amour est un voyage,conduisant Drew(Orlando Bloom,décalé,comme un Bill Murray chez Wes Anderson)dans le Kentucky,y récupérer le corps de son père récemment décédé.Loin d'être plombant,le déroulé est au contraire euphorisant.Tellement spontané qu'on rigole,et la minute d'après on est ému.Un dosage parfait,seulement entaché de maladresses touchantes.Je les vois les maladresses,mais je m'en fiche.Crowe a du coeur.Il puise dans sa propre expérience ce cinéma de proximité vigoureux.Et surtout,surtout,il nous offre une BO extraordinaire et ultra-complète,exaltation de ce voyage enrichissant."Elizabethtown" est une chronique éternellement vivifiante,portée à bout de bras par une Kirstun Dunst craquante comme jamais en hôtesse de l'air romantique.Brassage de thèmes et de vignettes sur l'Amérique intérieure.Un héros qui trouve la paix et l'amour,en contradiction avec le fiasco de sa création de chaussure.Un message peut-être banal,mais si représentatif d'un film sensoriel,délicat,émouvant.Il n'est jamais trop tard pour la vivre,sa vie...
Voilà un film dont le titre ne me donnait pas vraiment envie de le regarder, mais j’ai cédé pour le casting. Car en plus d’Orlando Bloom et de Kirsten Dunst qui se partagent le haut de l’affiche, on y trouve Susan Sarandon, excellente dans le rôle de la veuve qui se découvre une nouvelle vie, mais aussi Alec Baldwin et Bruce McGill. Reposant sur un scénario philosophique sur la réussite, l’échec, la grandeur, la vie, l’amour, et tout ce qui va avec, le constat est cuisant : je me suis ennuyé ferme durant 1h30. Je suis assez partagé sur la prestation d’Orlando Bloom. Dans un premier constat, je ne l’ai pas senti à l’aise dans son personnage, et j’ai même cru qu’il se demandait ce qu’il foutait là. Le fait est que son personnage se cherche, ne sait trop où se situer, et Orlando Bloom (fait exprès ou pur hasard), retranscrit très bien cet état d’esprit. Par contre, Kirsten Dunst se démène comme elle peut pour mettre un peu de rythme en cherchant à bousculer (dans tous les sens du terme) le beau jeune homme un peu perdu rencontré lors d’une de ses dernières missions d’hôtesse de l’air. En regard de ce que j’ai dit plus haut, ma mention spéciale revient à Susan Sarandon, elle qui amène la scène la plus intéressante du film. Et quand je dis intéressante, je vous assure qu’elle l’est. Cette scène, et tout ce qui s’ensuit lors du voyage initiatique, suffit à sortir le spectateur des tentacules de l’ennui, mais ne réussit pas à sauver le film du naufrage sur la dernière demie heure. La bande originale regorgeant de tubes, est bonne, très bonne même. L’idée première du scénario est plutôt pas mal, mais elle met trop de temps à se décanter et jamais je n’ai été convaincu, pas même ressenti les sentiments qui animent les personnages principaux. Pendant longtemps, trop longtemps, on ne sait pas où on va, et ce manque de saveur fait qu’on puisse se désintéresser de l’histoire pour piquer un petit roupillon réparateur.
Un film beau, émouvant, touchant... Dommage que le scénario ai quelques "imperfections" comme le faite que presque personne ne pleure la mort de Mitch et c'est également décevant que le film n'ai pas de réel fond... Divertissent, ça s'arrête là.
Les dix premières minutes sont plutot pas mal, la demi-heure suivante est tellement ennuyeuse que j'ai préféré laisser tomber le DVD et passer à autre chose.
Prendre du temps pour soi et les nôtres, aimer la vie, se relever. Ce film peut remonter le moral. J'ai beaucoup aimé le début avec Alec Baldwin qui relativise et sur le road-trip final.
Ente romance et satire sociale, un film touchant et parfois drôle mais avec beaucoup trop de longueurs, heureusement accompagnées par une excellente BO.
Kirsten Dunst est vraiment craquante. On dirait un soleil sur pattes. A l'excès car je n'ai jamais rencontré quelqu’un d'aussi joyeux, positive et enjouée qu'elle. Si ça se trouve, ça n'existe même pas. Elle a toujours réponse à tout. Et une réponse optimiste s'il vous plaît. Vous échouez ? Pas grave. Pensez-y cinq minutes et rebondissez. C'est sûr que vu comme ça...En plus, c'est vraiment la femme parfaite. C'est elle qui fait le premier pas, qui prend les devants, qui s'occupe de tout, qui attend, qui est patiente. Je veux la même. Sauf que tu as une chance sur un million de la trouver. Dieu sait qu'elle a du mérite parce que son nouvel ami ne va rien faire pour lui faciliter la tâche. Tout ce qui lui importe, c'est son boulot de concepteur de chaussures de sport. Boulot qu'il n'a plus d'ailleurs. Leurs échanges drôles, tendres, émouvants sont vraiment la partie la plus réussie de Rencontres à Elizabethtown. Parce que ses problèmes de famille et son voyage initiatique dans l'Amérique profonde au milieu des moustachus, des obèses et des beaufs (quand ce ne sont pas les trois en même temps) ne sont pas des plus intéressants. S'il n'y avait pas le sourire lumineux de Kirsten Dunst, ça n'aurait pas grand intérêt.