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    La 317ème section
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    65 critiques spectateurs

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    Roy Batty
    Roy Batty

    158 abonnés 215 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 13 octobre 2014
    "La 317ème section" est le nom d'un petit corps expéditionnaire composé de soldats français et laotiens et commandé par le sous-lieutenant Torrens (Jacques Perrin), lui-même suppléé par l'adjudant Wilsdorf (Bruno Cremer). Pendant quelques jours, en mai 1954, au Viêt Nam, on suit cette troupe d'hommes qui doit marcher dans la jungle et subir les attaques répétées de soldats du Viêt Minh pour rejoindre les secours à Diên Biên Phu. Ce long-métrage de Pierre Schoendoerffer, adapté de son roman, est l'un des plus beaux films de guerre que j'ai vu. Le réalisateur s'est servi de sa propre expérience en Indochine (il a filmé la guerre à l'époque) pour lui donner un style proche du documentaire. Il a ainsi tourné son film en noir et blanc, caméra à l’épaule, avec une majorité d'acteurs non professionnels, des dialogues ciselés (magnifique métaphore avec l'oeuf : "le blanc part, mais le jaune reste"), des scènes de combat rares mais intenses, une quasi absence de musique (le thème principal de Pierre Jansen est tout de même marquant) et sans recourir au pathos (les morts des soldats n'en sont finalement que plus tristes). En résulte une oeuvre inoubliable qui s'intéresse avant tout à l'humain. Dans une nature hostile, sous la menace constante d'un ennemi invisible et dans une tension omniprésente et aggravée par les fréquents désaccords entre Torrens et Wilsdorf, on va souffrir avec ces soldats, apprendre à les connaître, à les apprécier, parfois même rire avec eux (les histoires de Wilsdorf). Rarement un film aura montré de manière aussi réaliste l'horreur de la guerre et l'inéluctabilité des destins de ceux qui y prennent part. Jacques Perrin et Bruno Cremer sont formidables dans les rôles de deux personnages aux antipodes, mais qui finiront par s'apprécier. Les autres acteurs sont très crédibles. Bref, "La 317ème section" est un chef-d'oeuvre qui garde encore tout son impact aujourd'hui.
    carbone144
    carbone144

    88 abonnés 771 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 3 janvier 2014
    C'est bien. Bien parce qu'après 90 minutes de film, on est toujours concentré dedans , bien parce qu'il est l'un des douze ou treize films sur la guerre d'Indochine dont il s'agit d'une illustration. C'est aussi bien parce que cette illustration est très intéressante, captivante. Le bémol c'est qu'après ces 90 minutes de film, ça s'arrête un peu vite. Quasi documentaire, il manque un petit peu d'émotion et d'attache envers les personnages. Et comme quelqu'un l'a si bien dit, il a un peu vieilli aujourd'hui et peut souffrir de la comparaison avec d'autres films de la même période un peu mieux exploités dans leur ensemble. A connaître malgré tout pour les intéressés du sujet.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 2 septembre 2013
    Un superbe film qui doit beaucoup à ses acteurs sublimes, mais aussi a son réalisme pas seulement dans ces combats mais aussi dans son ensemble. Le scenario est excellent car il nous permet de découvrir cette guerre sous toute ses facettes, ce film montre aussi le visage des vrais soldats, un film à voir et à revoir.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 8 août 2013
    Un film sur la guerre d’Indochine qui révéla les talents d'acteur de Cremer. Il a quand même bien vieilli et souffre aujourd'hui de la comparaison avec d'autres films plus aboutis dans le genre.
    Jèz'
    Jèz'

    7 abonnés 55 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 juin 2016
    Spécialiste du conflit indochinois (il a notamment réalisé Diên Biên Phu et Le crabe tambour), Pierre Schoendoerffer nous livre ici un récit solidement ancré dans l'épilogue de cette guerre. Suivant un groupe d'hommes qui reçoit l'ordre de repli pendant la bataille décisive de Diên Biên Phu, le film se concentre sur les difficultés du terrain et les relations entre les différents membres de l'unité. Avec des acteurs parfaits et une mise en scène minimaliste mais réaliste, le cinéaste présentait ce conflit singulier où les soldats français n'avaient pas l'avantage.
    Eric43
    Eric43

    19 abonnés 31 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 17 juin 2013
    Sans doute le meilleur film de guerre jamais réalisé en France. Ici, les soldats ne sont pas des héros à la John Wayne qui gagne toujours à la fin sans se salir. Ici, ils meurent dans la sueur et les sangsues, ils se replient pour sauver leur effectif, en perdant la plus grande partie de leurs effectifs.

    la 317ème section, c'est aussi le début d'une nouvelle vision de la guerre au cinéma, plus réaliste, moins manichéenne. C'est presque une vision documentaire. Le film est lent, parce que le déplacement d'une section en pleine jungle, qui cherche à sauver sa peau, c'est pas une Ferrari sur un circuit, c'est 4 km heure! Le film, c'est ça, juste une réalité de la guerre, pas du grand spectacle.
    Juste une réalité montrée, filmée avec justesse!
    Acidus
    Acidus

    716 abonnés 3 707 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 janvier 2013
    Très bon film sur la guerre d’Indochine. L’immersion dans cette guerre et plus spécifiquement dans la 317ème section est complète grâce au talent de mise en scène de Pierre Schœndœrffer. Malgré un scénario redondant, on ne s’ennuie pas une seule seconde en raison de l’atmosphère tendue qui nous tient en haleine d’un bout à l’autre du périple de ces militaires.
    Shephard69
    Shephard69

    331 abonnés 2 259 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 30 décembre 2012
    Incontestablement l'un des meilleurs films de guerre que je connaisse. Humaniste sans verser l'éxagération émotionnelle, tactiques militaires expliqués simplement, Bruno Cremer magnifique et charismatique. Un grand film très bien documenté et une solide référence.
    shimizu
    shimizu

    9 abonnés 228 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 décembre 2012
    Belle fable sur l'anéantissement de l'armée coloniale française. Les deux camarades, le jeune officier fringant tout juste sorti de Saint Cyr, et le vieux sous-of qui a tout vu, représentent les deux extrêmes de l'armée française. Ensemble, ils font des prouesses pour sauver cette 317e section, en vain bien sûr. C'est beau comme un requiem.
    Cathedrale
    Cathedrale

    85 abonnés 171 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 10 juin 2012
    Dieu observe la fourmilière, à peine dissimulée par une brume laiteuse. Les lignes bien droites l'énervent. Puissant coup de rangers boueuse dans le tas, les fourmis s'éparpillent en hurlant. A la lueur d'une lampe froide, se dessine fébrilement les contours d'un cadavre. "Une peau élastique, et pas de poils". Le jeune chef débite ses ordre d'un ton rêveur, se rend-il compte de la situation? La caméra, vive et précise chope tout. Les ombres, le souffle des roseaux, la sueur sur les fronts lisses, avalanche de point de vue, l'oeil d'un cambodgien furtif "TIRE", regard pénétrant, sans peur. Invisible et menaçante, des entrailles de la forêt, la menace gronde. A la pointe des hautes herbes, l'objectif s'accroche, se fraye péniblement un chemin entre les branchages, puis, d'en haut de la colline, le petit soldat se meurt.
    Jipis
    Jipis

    38 abonnés 360 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 5 juin 2012
    « La France est notre mère qui nous nourrit avec des pommes de terre et des fayots pourris ».

    Les yeux de Pierre Shoendoerffer par l’intermédiaire de la caméra à hauteur d’homme de Raoul Coutard scrute un noir et blanc crépusculaire noyé sous les eaux. Un enfer vert sans couleurs potentiel d’une dernière demeure dévoile un ennemi lointain presque invisible réglant ses tirs de mortiers pendant qu’un Saint Cyrien et un baroudeur s’opposent mollement en débattant de stratégie.

    Les Rombiers managés à la dure ont des visages identiques que ceux que l’on combat à distance. Ils creusent les tombes de leurs congénères et de leurs maîtres. Soumis par une complète absence de conscience de soi, ils s’activent sous des ordres plus éducatifs que destructifs.

    Un visage presque adolescent se met spontanément à l’écoute d’anecdotes guerrières reformatées entre deux angoisses de disparaître. Il est possible néanmoins dans ce contexte ou la lumière du jour peut s’éteindre à chaque instant de pouvoir sourire en devisant une bouteille de vin à la main.

    Les tensions entre différentes manières de faire sont atténuées par l’élaboration naturelle d’une affection protectrice mutuelle. Les hommes continuent d’exister dans un cauchemar éveillé omniprésent.

    Quand l’un deux sait que son tour est venu de s’en aller ce n’est plus la peur du « Viet » qui le paralyse mais une faune animale encore plus dangereuse.

    « La 317eme section évite une fiction outrancière napalmisée pour ne montrer que l’implacable réalité de faits d’armes filmés en temps réel, un flash historique reconstitué à l’authentique ou personnages et comédiens fusionnent dans des situations extrêmement exposées tout en restant d’une sobriété exemplaire. Ce que l’on voit c’est la guerre, la vrai, le spectateur n’est plus témoin, il est incorporé dans les progressions, les transports de blessés, les rivières à traverser, les pauses, les contacts radios et les morceaux de bravoures finaux.

    Par un contexte thématique incontournable le contenu de la 317eme section se rapproche du titre d’un film tourné par un célèbre cinéaste mexicain.

    « La mort en ce jardin »
    matt240490
    matt240490

    83 abonnés 1 062 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 21 mai 2012
    Film français sorti en 1965, La 317ème section est l'un des rares films parlant de la guerre d'Indochine. Volontairement proche d'un documentaire, le métrage de Pierre Schoendoerffer se distingue par son impressionnant réalisme pour l'époque mais ne parvient jamais à dépasser ce sentiment d'étonnement. Car, il faut le dire, le récit est lent et ne permet aucunement une appréciation ou une attache quelle qu'elle soit. Présentant aussi quelques caractéristiques communes avec La Ligne Rouge, on ne peut que saluer l'audace du réalisateur mais nous ne pourrons en aucun cas lui affirmer que le métrage nous aie séduit.
    artaud
    artaud

    26 abonnés 148 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 avril 2012
    Sachant comment ce film a été tourné, avec un amour et une vie telle, Schoendoerffer a su dresser des portraits psychologiques humains, avec toutes
    Ce film n'est pas une propagande car il présentent ces protagonistes indépendamment de toutes les décisions supérieures. La guerre, c'est un état de fait. Qu'on ne soit pas en France, c'est un état de fait. Que la France ne soit pas attaqué, c'est un état de fait. Qu'on ne sache pas pourquoi l'on meurt si ce n'est par patriotisme lointain, c'est aussi un état de fait. Et tout se déroule ainsi. Les hommes ne sont pas responsables et vont de coups du sort en sacrifice, si inutile lorsque la mort parvient.Ce sont des hommes pris au piège. Schoendoerffer filme aussi les expériences, comment l'homme s'adapte à ses couches d'ineptie mais aussi avec ses expériences passées et sûrement futures.
    Evidemment, Schoendoerffer était animé par des notions fantasmes telles que l'honneur, le mérite, la guerre mais en filmant les êtres, il rend à ces notions une intelligence que nul n'avait acquis alors. C'est l'humanisation de la bêtise à mon sens mais
    je conviens surtout, et grâce à ce réalisateur, qu'il ne porte aucun jugement... C'est peut-être cela l'accroche qui vaut ma considération.
    C'est le meilleur film de guerre que je connaisse.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 28 mars 2012
    Un bel ensemble. Réalisation aboutie et scénario bien maitrisé. Manque peut être la touche de génie qui fait souvent la différence. A voir.
    Misoramengasuki
    Misoramengasuki

    63 abonnés 399 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 janvier 2012
    Précédant, et pour cause, les superproductions américaines qui feront de la guerre du Vietnam un thème incontournable de leur répertoire, "La 317è section" est à la fois précurseur et profondément original. Loin du spectaculaire hollywoodien, Pierre Schoendoerffer impose un cinéma âpre, un ton quasi-documentaire, ainsi qu’un refus absolu de toute prise de position morale. Ce groupe de soldat n’est pas là pour sonder la folie de la guerre, comme Martin Sheen dans "Apocalypse Now", ni pour exorciser les démons d’un pays humilié par la défaite, comme Stallone dans "Rambo 2" ou Willem Dafoe dans "Platoon". Il est là parce que c’est son devoir, que la guerre est impitoyable et qu’il faut essayer de sauver sa peau : c’est tout. Le regard est sans complaisance sur les atrocités vécues ou commises, mais sans jamais rien de larmoyant. L’œil du réalisateur est celui d’un professionnel qui expose un sujet qu’il connaît bien, pas celui d’un poète qui part dans ses rêves ou d’un philosophe qui réfléchit au sens de tout ça. A ce titre, le centre de gravité du film n’est pas le lieutenant Torrens, incarné par le jeune Jacques Perrin avec cette candeur qui n’est qu’à lui, mais l’adjudant Willsdorf de Bruno Crémer, dont ce rôle contribua grandement à faire un acteur de premier plan. Apportant déjà cette épaisseur et cette placidité qui feront tout le prix de ses interprétations futures, il réussit à ne pas être uniquement une bête de guerre. Ce pays où la guerre l’a amené, il le connaît, il l’aime, il aimerait pouvoir y vivre… mais il fait son métier de guerrier – et il apprécie, en connaisseur, lorsque ses ennemis le font aussi avec compétence. Produit par un producteur, Georges de Beauregard, qui fut celui de la Nouvelle Vague, "La 317è section" est un objet cinématographique toujours passionnant cinquante ans après sa sortie, ainsi qu’un document utile sur la guerre d’Indochine, dont le moins qu’on puisse dire est qu’elle n’a pas inspiré une foule de films français.
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