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justineg
60 abonnés
906 critiques
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1,0
Publiée le 14 décembre 2007
Je suis pourtant adepte de ce genre de films mais je n'ai pas tellement aimé Sideways malgré les très bonnes critiques. Tout d'abord, j'ai détesté les personnages pourtant très réalistes (trop ce qui m'a dérangé) et j'ai trouvé le rythme trop lent !!
Il me tardait de voir ce film reconnu pour sa didactique vinicole, d'autant que l'affiche vantait ostensiblement les sept nominations au golden globe. Eh bien la déception fut de taille. Après quelques passes d'armes intéressantes sur les cépages et la dégustation, on se rend compte qu'il ne s'agit que d'un mélo beaufisant au scénario cousu de fil blanc. Les répliques n'ont pas grand chose à envier aux pires spectacles de Jean-Marie Bigard, résolument situées sous la ceinture et peinant à intéresser le spectateur. L'esthétique du film nous renvoie aux années 90 alors qu'il se déroule quelque dix ans plus tard. Les états d'âme du héros finissent par lasser et son penchant chronique pour la bouteille bascule finalement dans le pathétique alors qu'au départ il était touchant. Seule la BOF se démarque de cette médiocrité générale et mérite le détour.
Deux quarantenaires que tout oppose, un futur marié et son témoin, partent faire la route des vins californienne quelques jours avant la cérémonie. Ils y parleront de femmes et d'alcool. "Sideways" est une comédie dramatique sensible, bien réalisée par Alexander Payne, mais surtout très bien jouée. Paul Giamatti est touchant en alcoolique dépressif n'ayant plus confiance en lui, tandis que Thomas Haden Church est amusant en acteur raté pas très fin, mais surtout cavaleur malgré son mariage imminent. Leur tandem donne lieu à quelques situations cocasses, mais c'est surtout l'aspect dramatique du film qui est intéressant. Outre une véritable déclaration d'amour aux vins, le film évoque subtilement le rapport des hommes aux femmes, et les enjeux du mariage. Un bon cru.
II y a des films comme ça... A force d'en entendre parler on est forcément déçue en le découvrant. C'est le cas de celui ci qui enfaite est très bon mais pas assez par rapport aux attentes que je m'en étaient faites. Alors bien sur le Duo Giamatti et Church est une idée brillante servie par un scénario de toute beauté, la mise en scène postmodern colle à cette idée de grand n'importe quoi qu'est cet 'enterrement de vie de garçon"! Cependant l’oscillation constante entre le drame pure et la franche comédie déroute et perd quelque peu le spectateur! C'est bine dommage pour un tel potentiel! On retrouve par certaine moment là même logique qui anime le chef d'oeuvre anglais "the trip"
Un petit bijou de road movie qui confirme le talent de Payne entrevue dans mr schmidt ,une direction d'acteurs parfaite au service d'une jolie histoire simple mais pleine d'humour de tendresse et d’émotion.Les acteurs inconnus sont au diapason et donnent vie a deux quadras en plein questionnement existentiel au travers de ce voyage avec le plaisir (bouffe vin sexe) comme thème central.
Ce film est vraiment nul et excessivement ennuyeux, deux longues heures interminables pour ce film qui n'en vaut pas la peine. Il ne parle que de sexe et de vin à outrance. Le seul moment fun est celui où Sandra Oh, alias "Stephanie" alias aussi notre célèbre et hilarante, "Cristina Young" de Grey's Anatomy, s'énerve à coups de casque de moto, ça c'est excellent, tout comme son interprétation et son charme, à part ça, Paul Giamatti joue à peu près bien, vite fait, on va dire, et pourtant, j'aime beaucoup cet acteur dans de nombreux autres films, mais pas dans celui-là. L'actrice, Virginia Madsen, qui joue "Maya", joue avec bienveillance et naturel, j'ai bien aimé sa façon de jouer.
Plus qu'une histoire de road movie. Alexander Payne a souhaité ouvrir le genre à un voyage initiatique pour le vin et le sex aussi. Un peu fleur bleu et long mais il mérite d'être vu.
Bon petit film sans pretention avec des roles très bien interpretés par des acteurs pas super connus mais neanmoins très solides surtout le duo masculin hate de les revoir dans un autre film avec plus d'envergure
J'ai beaucoup aimé ce road movie. Moins pour ses qualités intrinsèques (qui sont pourtant nombreuses) que pour l'envie qu'il peut donner de partir entre potes et partager ses journées entre boisson et discussion. On manque de ce type de moments. Sideways propose sa propre expérience de film indé au teintes pastels et rythme lancinant mais ne révolutionne pas le cinéma. Le film est mou et les gags manquent autant d'imagination que le personnage du héro, archétype du loser, vu 1000 fois. Un film à voir pour son amour du vin et le cynisme de son dénouement, sorte d'inversion de la tyrannie du Happy-end.
Road movie ode à l'amitié, aux vins, et aux femmes qui guérissent. Un bijou de scénario et d'humour. Les 4 acteurs sont excellents mais c'est surtout Giamatti qui est géant en mauvais fils, expert en vin, écrivain raté et divorcé dépressif mais ami toujours fidèle. Ses mimiques sont impayables et il aurait dû avoir l'oscar. Un nectar à déguster sans modération et souvent.
le plus beau film de ce début d'année. voilà, le mot est lâché. toujours surprenant, humain jusqu'au fond du coeur, un film qui parle de rupture et de la diffuculté d'aller au-delà dans la vie. tout le monde est passé par là, tout le monde sait ce que c'est que d'avoir mal et d'essayer d'en sortir. le film en parle avec une infini sobriété, sans grosses ficelles ou dialogues pompeux. les situations sont souvent drôles, toujours touchantes. allez le voir absolument!
Film chiantissime avec pour fond sonnore une musique d'ascenseur. Le film n'a aucune consistance, on ne s'identifie à aucun des personnages. D'habitude j'aime les films qui prennent leur temps, qui n'ont pas de message précis à délivrer, mais là quel ennui! J'ai attendu péniblement pour qu'il se passe enfin quelque chose lors des 30 dernières minutes (partie de golf, scène du porte-feuilles) pour qu'il ait quelque intérêt (et encore!). Je l'attendais avec beaucoup d'impatience étant donné les éloges que l'on en faisait et pour son prétendu côté initiatique... Eh bien quelle déception!
On passe un bien agréable moment en compagnie des 2 "loosers-héros". 2 copains au mitan de la vie qui se retrouvent un peu paumés et qui décident de s'offrir encore un peu de bon temps (comme lorsqu'on était jeunots) avant que le quotidien ne les reprenne (pour le meilleur ou pour le pire; c'est selon). Curieusement j'ai eu continuellement en regardant ce film j'a eu le sentiment de visionner un film français qui aurait eu pour acteurs : Gérard Jugnot associé à Bernard Tapie. En bref c'est un bon film.
Un bijou ce film ! drôle et enthousiasmant, cette balade vaut pour ses personnages très attachants, ses acteurs émouvants, ces gags bien placés. comme quoi avec suffisamment de sujet on peut partir d'un sujet rikiki (la route des vins) et réaliser un chef d'oeuvre.
C'est le coeur plein d'espoir que je me suis rendu la semaine dernière à la projection de Sideways. Le film a gaché ma soirée pour deux raisons. La première relevant de l'insoutenable lenteur, paresse et médiocrité de ce film aussi bien dans sa réalisation que dans son interprétation, mais surtout dans son écriture. En effet, une musique digne des ascenceurs des premiers centres commerciaux d'ex URSS se déclenche dès la première minute du générique, et ce, pour ne JAMAIS s'interrompre jusqu'à la sortie de la salle. Ce cauchemar "easy-listening" subit des variations sur des thèmes d'une pauvreté accablante à mesure que le film déroule lui même des scènes rappelant tour à tour les pires soap télévisuels et le théâtre de boulevard. A l'heure où l'art en général, et le cinéma en particulier s'appliquent à nous offrir des surprises de la finesse de Lynch ou de Despleschin (subversion des formes, réinvention du roman, question de la fiction...), Sideways n'est malheureusement que le reflet de la pauvreté idéologique et artistique, ainsi que de l'ennui dans lequel l'establishment médiatique se trouve aujourd'hui plongé. (Résistons !) La deuxième raison pour laquelle ma soirée fut gachée tient évidemment en ce que j'ai entrainé un ami dans ce cauchemar et qu'il m'en a voulu jusqu'à une semaine après le film (une cure de woody allen s'imposait pour un sevrage efficace). Pour finir, à tous ceux pour qui sideways marque le pas de la finesse et de l'humour je repondrais: Faites donc un peu de sport, changez de papier peints, mangez mieux, lisez plus de livres, et.. quoi, un peu d'effort, arretons le laisser aller et éprouvons de vrais sentiments pour de belles choses. (ah oui, et puis vive Manhattan de Woody Allen!). T