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L'homme innocent accusé à tort d'un crime qui va chercher par ses propres moyens à rétablir la vérité tout en étant traqué par la Police et des méchants, thème hitchcockien par excellence sauf qu'ici on est dans une série B réalisée par un futur très bon réalisateur du nom d'Anthony Mann...
Ce dernier montrait qu'il était déjà en pleine maîtrise sur le plan technique, il suffit de regarder la scène où le protagoniste se fait tabasser et qu'on voit uniquement ce qu'une ampoule se balançant nous permet de voir pour s'en assurer.
Mais l'ensemble pâtit d'une grosse faiblesse à savoir un protagoniste peu attachant alors que l'empathie du spectateur est essentiel. La faute en revient en partie à l'acteur d'habitude de second rôle Steve Brodie qui ne parvient à exprimer les sentiments qui animent son personnage, en partie à Anthony Mann lui-même qui néglige trop ce dernier en ne lui donnant aucune substance véritable.
L'interprétation la plus mémorable de la distribution revient, et de loin, à Raymond Burr qui n'a pas besoin d'apparaître longtemps et d'en faire beaucoup pour être un méchant angoissant.
Un film qui est à voir pour Raymond Burr et pour la maîtrise technique de son réalisateur.
Ce dernier montrait qu'il était déjà en pleine maîtrise sur le plan technique, il suffit de regarder la scène où le protagoniste se fait tabasser et qu'on voit uniquement ce qu'une ampoule se balançant nous permet de voir pour s'en assurer.
Mais l'ensemble pâtit d'une grosse faiblesse à savoir un protagoniste peu attachant alors que l'empathie du spectateur est essentiel. La faute en revient en partie à l'acteur d'habitude de second rôle Steve Brodie qui ne parvient à exprimer les sentiments qui animent son personnage, en partie à Anthony Mann lui-même qui néglige trop ce dernier en ne lui donnant aucune substance véritable.
L'interprétation la plus mémorable de la distribution revient, et de loin, à Raymond Burr qui n'a pas besoin d'apparaître longtemps et d'en faire beaucoup pour être un méchant angoissant.
Un film qui est à voir pour Raymond Burr et pour la maîtrise technique de son réalisateur.
Curiosité avant tout pour ce film de Anthony Mann, l’histoire est conventionnelle, le rythme inégale, on se demande pourquoi l’homme accusé à tort met si longtemps à aller raconter son histoire, on ne le sent jamais réellement en danger ; mais il faut admettre que le réalisateur fait tout ce qu’il peut pour captiver ses spectateurs, chacun sera juge de ce degrés d’intérêt.
Après « The Bamboo Blonde », seule comédie musicale regardable d’Anthony Mann, le réalisateur revient au film noir avec « Desperate ». Au crédit les habituelles qualités de Mann : concision dans les scènes, sécheresse et violence aussi réaliste qu’omni présente, mais sans la surenchère limite gore, telle qu’exposée dans le cinéma des trente dernières années. Le tout est illustré par une belle photographie, contrastée et sombre à souhait, dont les sommets sont le passage à tabac et la scène finale dans l’escalier. Série B assez fauchée, le casting bénéficie de la très inquiétante stature de Raymond Burr, de la charmante Audrey Long et d’Ilka Grüning, la surprenante tante Klara avec son amour et son folklore tchèque. Au débit, Steve Brodie qui n’a pas l’étoffe que nécessitait le rôle principal, une galerie de méchant caricaturaux et surtout des mouvements de caméra pas toujours heureux et quelques scènes mal scriptées, limite inutile (le garage et le sheriff font un peu remplissage). Au total, un Mann non sans reproches, qui mérite toutefois d’être vu, ses qualités l’emportant largement.
Caine78
Série B classique mais ô combien prenante, « Desperate » est ce type de films nous offrant en définitive plus que ce que l'on était venu chercher. En effet, alors que je m'attendais plus à un bon petit policier qu'autre chose, l'ami Anthony Mann nous offre un spectacle enlevé, concis, dynamique et très bien réalisé (le duel final est à ce titre un régal de technique), qui ne laisse pas un souvenir inoubliable, mais néanmoins celui d'avoir passé un excellent moment de cinéma. Merci M. Mann, être aussi doué pour mettre en scène des polars de ce niveau que des classiques du western, ce n'est pas donné tout le monde.
Un des rares (trop rares ?) films noirs réalisés par le grand Anthony Mann. Alors au début de sa carrière, le réalisateur ne parvient pas réellement à se démarquer du lot avec ce "Desperate", plutôt convenu et maladroit (surtout la fin). Il n'empêche, la mise en scène vaut déjà le détour et laisse poindre l'immense talent de Mann qui apparaîtra l'année suivante avec le remarquable "Marché de brutes". A souligner l'interprétation convaincante de Steve Brodie et Raymonb Burr.
TTNOUGAT
Pour qui connait les grands westerns d'Anthony Mann,ce film est avant tout une curiosité, un exercice de style que Mann corrigera plus tard. Ici,seule l'ambiance est tout a fait réussie, on est dans un film plus noir que noir tant par son scénario débile qui donne le première place à un banal citoyen que par ses éclairages, alternances violentes d'ombres et de lumières trop excessives. C'est un film ni réaliste ni mythique . La trop forte personnalité du tueur n'a pas sa place parmi les autres petits voyous palots ce qui fait perdre de la crédibilité au groupe. Certaines séquences sont du remplissage et de la poudre aux yeux comme l'achat puis le vol de la voiture complètement pourrie. Certes il y a de superbes trouvailles visuelles mais on ne sent rien derrière,aucune émotion sur le couple, aucune profondeur et trop peu d'angoisse;cela provient aussi de Steve Brodie à la fois trop américain moyen et courageux hors normes...La mayonnaise ne prend pas. Témoin la scène finale qui démarre sur une bonne idée mais se termine en quenouille par l'entrée d'une voisine. Par ailleurs, la critique de la société et notamment de la police est affligeante ce qui fait beaucoup d'insuffisances .Malgré tout, on sent quelque part un grand talent, la séquence finale dans l'escalier est bien réussie.
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