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Parkko
161 abonnés
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3,5
Publiée le 15 août 2012
The station agent est un film sympathique et original, mais qui souffre de grosses lenteurs.
Avec un point de départ audacieux, et un très bon casting, le réalisateur nous propose de belles rencontres, et nous dresse le portrait de trois personnages haut en couleur.
Cependant, le film ne va pas vraiment plus loin, et ne décolle jamais vraiment. D'une certaine façon, on s'attache aux personnages, et à l'évolution de leur relation, mais le film reste malheureusement, assez longuets à certains endroits. Quelques lenteurs donc malheureusement.
Joli portrait de 3 marginaux dans une petite bourgade. Mais des 3, c'est Fin, l'homme de petite taille, qui suscite le plus d'engouement de par son caractère intelligent et taciturne. "The station agent" se révèle très touchant et convaincant même si le scénario et les dialogues peuvent déconcerter par leur minimalisme. Mais en fin de compte, l'ensemble s'avère tout à fait réussi. Un très bel hymne à la tolérance physique et mentale...
Un vrai film indépendant avec une qualité d'image correcte pour un petit budget, et pas mal d'humour. Cerise sur le gâteau, cette belle actrice si peu demandée, Patricia Clarkson. Pas d'à priori, ce n'est pas un film sur les nains, c'est bien plus universel. Bien sûr c'est lent, avec très peu d'action mais l'anti charme de l'acteur principal joue à plein, pour nous faire participer à une tranche de vie américaine sans piscines ni Cadillac. Quelques bons gags, même s'ils sont un peu subtils, pas de faux-semblants et finalement peu d'invraisemblances, loin des standards actuels, cependant, tout à fait dans le standard du bon film, qui lui, n'a pas d'époques. Même si c'est spécifique à la culture anglo-saxonne, ne triomphez pas si vite, les chasseurs de trains et d'avions existent aussi en France ! La morale est très déprimante mais lucide, assumez-vous, seuls.
Ce film surprenant raconte l'histoire d'un nain qui semble n'avoir dans la vie d'interet que pour les trains. Le petit homme s'est créé un monde à lui qui lui permet de vivre en paix. Jusqu'au jour où une poignée d'humains se coordonnent involontairement pour troubler son quotidien avec lequel il semble s'accomoder fort bien. Frais et distrayant, contemplatif mais jamais ennuyant, plein de poésie, la réalisation de Thomas McCarthyest est excellente. Le jeu est sans fausse note. Il manque juste le "petit truc" pour en faire un chef d'oeuvre. A défaut, the station agent est un tres bon film que je vous conseil vivement.
4 étoiles pleinement méritées à cette magnifique oeuvre culte au profond humanisme, incarnée par des acteurs tout simplement géniaux... Ici, tout est sublime: musiques, cadrages, histoires, situations comiques, émotions et un final d'une simplicité émouvante... Bref, pour un cinéphile, mettre la main sur ce film, c'est avoir trouvé un lingo d'or très bien caché... Il est vraiment géant ce film!
J'ai été beaucoup plus convaincu par la première moitié du film, lorsque les 3 personnages se rencontrent et apprennent à se connaitre. Les sentiments sont décrits avec beaucoup de pudeur et de finesse, le tout étant agrémenté d'un humour discret mais omniprésent. J'ai trouvé la seconde moitié du film plus lourde. Les sentiments y sont décrits, je trouve, de façon plus caricaturale frisant parfois le mélo. Ceci dit, "The station agent" est un bon petit film mais qui, personnellement, ne restera pas dans mes anales.
En héritant d'une gare, le monde miniaturisé d'un nain s'agrandit. Réalisé avec un budget dérisoire, ce film indépendant américain a conquis le coeur du public des différents festivals où il a été projeté. Du haut de son mètre 35, Finbar McBride (Peter Dinklage) exerce sa passion dans une boutique new yorkaise de trains électriques. A la mort de son unique associé (et patron), le commerce de modèles réduits est remis mais une surprise de taille l'attend dans le New Jersey. Il devient l'heureux acquéreur d'une gare désaffectée grandeur nature. Intrigués par leur nouvel habitant des plus atypiques, deux autochtones altruistes vont sympathiser avec ce petit homme au grand coeur et lui redonner la confiance dont il a tant besoin... "The station agent" est la plus belle démonstration qu'avec des clopinettes, il est possible de mettre sur pied un tout bon film. Les personnages sont attendrissants, dont le grand (de talent) Peter Dinklage, vu récemment dans la saison 4 du décapant "Nip/Tuck", et le propos ne peut qu'affecter toute personne dotée d'un minimum de sensibilité. Une grande leçon de tolérance pour les petits esprits... car finalement ce sont eux les nabots !
Un nain,passionné de train, s'installe dans la gare désaffectée dont il vient d'hériter. Cherchant à s'éloigner du monde, dans lequel son handicap l'expose sans cesse aux railleries et quolibets, il va malgré lui se lier d'amitié à un vendeur de hot dogs envahissant et à une femme mure qui a perdu son fils. '' The station agent'' prend le partie d'aimer les gens, non parce qu'ils sont beaux ou particulièrement aimables, simplement parce qu'ils sont nos frères humains , charriant leur poids de douleurs et de peine et que les partager les allègent et les rends plus beaux et aimables. ''Feel gog movie'', oui, mais sensible, drole et chaleureux, dont la mélancolie nous tiens encore quelque temps après le mot ''fin"
Très beau film. Bon scenario, bien joué, et qui donne à réfléchir sur la "différence". Certaines scènes m'ont semblé faire un peu cliché ( la caissière qui ne voit pas Fin, la bibliothécaire surprise qui crie, ...) mais je crains qu'en fait ces scènes là ne fassent réellement partie de la vraie vie des personnes porteuses d'un handicap. Car Fin a une achondroplasie, c'est un "nain". Mais c'est aussi un homme, intelligent, beau, avec des attitudes viriles, des sentiments, ... plein de qualités qui font qu'il aurait pu avoir une vie merveilleuse s'il n'avait pas eu ce nanisme qui le stigmatise.
L'idée du nain peu bavard, passionné par les trains, qui hérite d'une gare désaffectée et qui fréquente des anti-héros comme lui est originale et intéressante mais ce film a tous les tics d'un certain cinéma indépendant: manque de rythme, de scénario et d'une fin digne de ce nom. "The Station Agent" se laisse regarder dans l'ensemble mais il y a des scènes plutôt ennuyeuses. Dommage!
O ! My God ! 4 étoiles bien méritées... Ce film est un vrai cadeau ! De vrais personnages sensibles pour une histoire toute simple. Une petite musique qui vous glisse des larmes dans le gosier, des yeux qui se brouillent jusqu'à la fin du générique. Il y a un petit côté Bagdad café qui me plait énormément. Longue vie à ce film et à tous ses acteurs !
Un film découvert par hasard un jour ou notre chère télé ne passait aucun film intéressant, et pour une fois c'est une bonne chose car elle m'a fait découvrir un film subtil et touchant accompagné de trois acteurs d'ordinaire habitués aux seconds rôles.
Le film de Thomas McCarthy nous raconte l'histoire de Finbar McBride dit Fin, un homme de petite taille qui a pour unique passion, les trains, après la mort de son employeur qui lui a légué une gare désaffectée, Fin débarque au fin fond d'une ville du New Jersey.
Il est bien décidé à commencer une nouvelle vie, mais c'était sans compter sur Olivia et Joe, la première a manquée de l'écraser à deux reprises et le deuxième est installé avec sa camionnette de hot-dog juste en face de chez lui.
Avec The Station Agent Thomas McCarthy réalise son premier film, un long métrage qui oscille constamment entre moments drôles et plus délicats.
Il réalise un film d’auteur qui ne plaira forcement pas à tout le monde car cette oeuvre possède un rythme lent et mélancolique, mais de temps en temps sa fait du bien de sortir des blockbusters pour s’immerger à nouveau dans le cinéma, le vrai.
Cela se laisse bien regarder car l'histoire est plutôt orignal. Aprés c'est quand même lent et peu rythmé, ce qui provoque un certain ennuie par moment. Donc sympa mais pas à revoir.