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Cedric
2 critiques
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1,0
Publiée le 7 septembre 2024
Une comédie féministe super cringe qui ne rend malheureusement pas service a la cause. Le film se veut etre un ode au plaisir des femmes mais au contraire il les ridiculise et renforce tous les stereotypes a un point tel qu'on se demande si c'est pas du rage bait. L'humour est un flop total. Pas un seul moment marrant. Il ne reste qu'un tas de vulgarités inutiles et une storyline sans aucun interet. L'actrice principale Marie Gillain est nulle, l'acting est forcé, caricatural, elle recite son texte
Dommage le theme était interessant, une opportunité completement gachée
Le sujet est relativement original si on excepte un film allemand récent dans lequel 3 adolescentes recherchaient leur plaisir et la série télé "Sex in the City". Donc le sujet est intéressant mais le traitement qui en a été fait dans le film ne m'a pas enthousiasmé. On sourit souvent, on rit rarement. C'est beaucoup beaucoup beaucoup moins drôle en tout cas qu'"Ils se Marièrent et Eurent Beaucoup d'Enfants" sorti à la même période. Ici, l'humour est lourd, les situations posées à la truelle, sans lien apparent : c'est davantage une juxtaposition de scènesspoiler: (Louise au Cocktail, Louise sur son scooter, Louise chez le sexologue - d'ailleurs, bonjour les clichés, sur les dérapages du doc'-, Louise au Sex-Shop, Louise chez le Marabout, etc.) qu'un scénario construit. Certains gags sont même tout simplement irréalistes spoiler: (la frangine coincée qui confie à un répondeur son orgasme avec vibromasseur) . Le scénariste n'a pas non plus passé beaucoup de temps dans l'étude de ses personnages spoiler: (le voisin dont on ne sait rien sauf qu'il est homosexuel, la patronne dont on ne sait rien sauf qu'elle est homosexuelle et enceinte, le mari de la soeur dont on ne sait rien, etc.) . Tout ça est embêtant pour un film qui ne se veut rien d'autre qu'une comédie ... Car la comédie n'est pas un art mineur où l'on peut se passer de scénario et d'étude des personnages. "Le Journal de Bridget Jones" (Bridget Jones's Diary),"Le Dîner de Cons" ou "Tanguy" sont de bonnes illustrations de ce qu'il faut à un film pour remplir son contrat de faire rire une salle. Même si le plaisir féminin est beaucoup plus complexe que le plaisir masculin, cette fille de 29 ans qui s'affole dès sa première panne sexuelle ne m'a pas semblé crédible. Une fille d'un tel égoïsme, d'une insouciance incroyable, d'une immaturité sociale et professionnelle pareille, d'un égocentrisme digne de Napoléon, ça existe vraiment ? En tout cas, pour moi, c'est le type même de fille que l'on déteste et qui nous horripile et nous insupporte. Son personnage n'est pas assez jeune pour qu'on puisse la croire aussi peu consciente de certaines réalités (le fait qu'elle découvre que certaines femmes puissent simuler par exemple). spoiler: De même, la scène finale du plaisir retrouvé est, elle aussi, hautement improbable quand aux circonstances de la scène eu égard à l'âge de l'héroïne. J'avais vu, dans le film allemand dont je parlais plus haut, une adolescente qui découvrait le plaisir sur la selle de sa bicyclette et qui ne voulait plus en descendre. On croyait davantage à sa "découverte" qu'ici. Hormis ces situations peu crédibles, la majorité des scènes manque de finesse. spoiler: Le passage où elle fait un pseudo coming-out en direct à la radio laissant croire à ses proches qu'elle se cherche encore sexuellement est ainsi d'une lourdeur sans nom.La recherche du plaisir de Louise est en fait trop caricaturale. On aurait aimé plus de profondeur dans le sujet.spoiler: L'allusion à l'excision aurait pu être développée; de même que les problèmes de communication dans un couple. En effet, Louise si expansive avec de parfaits inconnus à qui elle crie son désespoir d'avoir perdu son clitoris, ne pipe mot à son homme. Pour finir sur une note positive, je dirai qu'on ne s'ennuie pas car le film ne dure qu'une heure vingt et que les interprètes sont tous parfaits et c'est à noter tant ils ont eu du mérite d'arriver si bien à se dépatouiller de personnages si primaires - il n'a pas dû leur falloir beaucoup de temps pour cerner leur personnage -. La réalisatrice a eu le mérite de traiter un sujet délicat. Reste plus qu'à attendre qu'un autre réalisateur reprenne le flambeau pour faire bon usage de ce sujet passionnant et complexe ...
Quand Boisselier aura tâté de toute la gente féminine trentenaire française, espérons qu'il reviendra à de vrais rôles comme au début de sa carrière. Au moins a t'on le plaisir de le voir tenir tête à une écervelée égoïste qui n'est pas forcément montré en héroïne. C'est enlevé, quelques anecdotes bien senties, une galerie de portraits originale, même si elle est de plus en plus habituelle (mon chef est homo, mon voisin de palier aussi, et je suis peut-être pas ce que je pense être, etc...), beaucoup de poncifs, mais pas de longueurs. Musique branchées sixties soul en prime, pour faire plus trentenaire parisien encore. Bref, une agréable récréation dans l'air du temps de la capitale.
Désolé pour elle mais j'ai toujours trouvé que Marie Gillain n'est pas une bonne actrice. Elle surjoue et donne toujours l'impression de réciter son texte. le sujet n'est pas subtile et il n'y a pas grand chose drôle. Voilà pourquoi au bout de seulement 82 minutes, on est pas mécontent que ça se termine
Voici un vrai "clito movie" - un film où son héroïne angoissée n'a de cesse de rechercher son clitoris "perdu". Les situations décrites ne sont jamais scabreuses et le film n'est jamais vulgaire malgré un sujet aussi délicat que "tabou". Orienté sur la quête de plaisir "mécanique" et "désentimentalisé" axé à 100% sur le petit "organe magique" de sa sympathique héroïne (Louise/Marie GILLAIN), l'histoire est contée sur un ton toujours léger et innocent. Marie GILLAIN est parfaite, à irradier fraicheur, pétillance, naturel et spontanéité dans un rôle qui semblerait écrit pour elle à la lettre près, chaque soupire (de déceptions) ou râle (de plaisirs) raisonnent avec vérité dans l'oreille du spectateur. "TOUT LE PLAISIR EST POUR MOI" est un film "féministe" très sympathique, loin de tous militantismes caractériels et de toutes provocations faciles - le récit plaide moralement pour le plaisir féminin et les bienfaits psychosomatiques et psychologiques imputables à une vie sexuelle épanouie dégagée de toutes mauvaises consciences et névroses aliénantes, en cela, les modifications comportementales chez celles qui découvrent tardivement leurs potentiels hédoniques sont joliment illustrées dans "l'éveil à la vie" de la soeur (Félicie/Garance Clavel) et de la mère (Nicole/Brigitte Roüan) de Louise. D'ailleurs, le film joue avec humour sur l'inversion synchronique de Louise et de sa famille - alors que les membres féminins de sa famille sont en phase de libération sexuelle, Marie subit le "mutisme sensoriel" de son organe capricieux. L'une des scènes clés (entre vieilles dames) montre frontalement l'évolution des mentalités sexuelles inter générationnelles suite à des siècles de terrorismes moraux et d'obscurantisme religieux misogyne. Paradoxalement, le remède du "mal de Marie" est sociologiquement et moralement rétrograde parce que l'héroïne ne peut retrouver son "Graal charnel" qu'en assumant ouvertement ses sentiments envers son amant dévoué. Pas si féministe !
comédie bien sympathique, sans la présence de ma chouchoute marie gillain j aurais probablement mis 3, car même si le thème est mené finement, le film met du temps à démarrer,j'aime beaucoup la scène avec les grand mères, le film n'est pas fait pour éclater de rire mais pour avoir la banane et l'œil rieur sur certaines situations tordues et/ou gênantes déjà vécues ou peut être à vivre.
Une jeune femme sexuellement épanouie perd son clitoris et tente de tout faire pour le retrouver! L'idée de départ est pas mal + interprété par deux acteurs que j'adore d'habitude + un titre accrocheur. Et pourtant quelle déception!!!on est très proche du vulgaire et c'est même pas drôle (car la vulgarité peut pourtant être super drôle!). Ces vulgarités dans la bouche de Marie Gillain réussissent même à lui faire perdre toute sa fraîcheur. Quant au pauvre Julien Boisselier il est est tout aussi affligant. Mais bon j'ai envie d'excuser ces deux acteurs, je pense que personne n'aurait pu faire mieux avec un texte aussi pauvre. En bref, a voir comme je l'ai fait seulement à la télé en dernière partie de soirée et que vous n'avez vraiement rien d'autre à faire.
Frais et drôle, malgré un scénario qui surfe un peu trop sur le sujet. Marie Gillain et Julien Boisselier sont attachants dans des scènes qui font souvent sourire et quelques fois rire. Rien à dire de plus.
Une petite comedie francaise dont le sujet original (le plaisir sexuel feminin) reste encore aujourd'hui assez tabou malgré mai 68 et l'evolution des mentalités.Sur un theme donc casse gueule Broué reussi a tisser une trame au ton positif en utilisant des dialogues simples mais directs qui permettent a l'heroine incarné par la fraiche et charmante Gillain de decrire ses angoisses face a cette perte de plaisirs momentanée.Dommage que cette bonne idée de depart ne tienne pas sur la durée car meme en s'interessant a son entourage (les parents et la soeur qui ont aussi leurs problemes de cul ou le "classique" ami homo) la realisatrice ne parvient pas a developper son propos sur 1h20 ,au rayon deception il y a egalement la place bien trop faible accordé a l'excellent Boisselier.Encore une bonne idée pour un court metrage mais manquant singulierement de souffle pour un passage sur grand ecran.A noter l'incrustation de minis interviews de femmes sur leur sexualité bien vu.
Tout le plaisir est pour elle...On ne la contredira pas là-dessus...Car il ne nous en reste pas beaucoup, du plaisir, à nous autres, devant cette comédie de mauvais goût.
Film très étonnant. Alors qu'il est difficle de savoir a quoi s'attendre et que la limite entre l'irrespectueux peut etre si facilement franchis, ce film sait rester sur le fil et devient donc très interressant. A voir, avec envie.