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Un visiteur
0,5
Publiée le 10 janvier 2017
Toujours plus débile à chaque épisode, la trilogie Dead or alive creuse encore plus profond dans ce "grand" final qui se passe désormais dans le futur (!) avec toujours nos deux habituels loustics : super-yakuza justicier coiffé comme une banane et super-flic justicier décoloré en blond... sauf qu'ils ont changé de lunettes de soleil !
Ils se la donnent de temps en temps à coups de fusillades confuses et même de baston en accéléré, car il faut sauver le monde d'un vilain méchant qui a un certain penchant pour les jeunes gens (LGBT power) mais heureusement la "résistance" est aussi là... pour résister.
Le spectateur tente de résister à l'éjection du disque qui tente d'ailleurs de s'éjecter de lui-même à son insu, car le lecteur DVD en a gros sur la patate de lire un tel défilé de bouffonneries sous acide, filmées à l'arrache sous un filtre verdâtre pour faire "futuriste" avec en outre les effets "spéciaux" qui font bien pitié en prime.
Et on le comprend : ce bordel monstrueux dans la tête de Takashi Miike, ça ne passe vraiment pas du tout à l'écran, et d'ailleurs l'écran a personnellement porté plainte. Et on le comprend.
Troisième film de la trilogie Dead or Alive ou cette fois-ci Takashi Miike nous embarque dans le futur et si c'est le moins aimé des 3 je trouve que finalement c'est le plus original bien que connu pour son style déjanté on pourrait justement reprocher à son film de manquer de folie. De suite Dead or Alive 3 fait un peu série B fauchée mais l'univers présenté est intéressant malheureusement passé les 30 premières minutes le rythme du film ralentit considérablement, une pointe d'ennui se fait ressentir et jusqu'à la fin le réalisateur ne semble plus vraiment passionné par son film. Dommage cela aurait pu être pas mal mais Dead or Alive 3 a peu de choses à nous offrir.
Le premier volet est hard/violent et il reste le meilleur à mes yeux, le second est poétique sans y avoir trop d'intérêt et enfin le dernier volet est de la science-fiction pas très emballant. Du bon mais très bon, le début fait référence à Blade Runner, bonne immersion d'un japon post-apocalyptique, ensuite du mauvais, le reste on s'ennuie ferme, même si les acteurs sont charismatique. L'histoire de base est motivante, ou un maire qui ne voit que la beauté par le corps masculin, donne le choix de prendre une drogue afin que les hommes et les femmes est plus du tout de rapport sexuel ou de finir comme des chiens errant, seulement Dead or Alive file tout droit dans un marasme ridicule notamment avec une fin de duel complètement abjecte, on à le sentiment que Miike se fout carrément de notre gueule, enfin c'est le choix voulu par lui même. Un peu avant la fin, il reprend même une musique culte, un grand classique que l'on à pu entendre également dans Battle Royale, l'impact fonctionne mais c'est vraiment très insuffisant.
Après le génial premier opus (bon sang cette scène d'ouverture, je ne m'en lasserais jamais), et un numéro 2 surprenant mais plutôt sympathique, ce grand malade de Miike (si vous avez le DVD, je vous conseille de visionner la présentation du réalisateur) remet une troisième fois le couvert. Place à la science-fiction. Enfin, à une science-fiction complètement fauchée, ce qui donne des décors parfois assez drôles. Mais globalement, malgré quelques fulgurances ça et là, ainsi qu'une fin complètement barrée, le film parait bâclé (bon faut dire Miike bâcle souvent ses films, mais on l’a connu plus inspiré). En bref, on s'ennuie. D'autant qu'une tendance vaguement homophobe se dessine. Des retrouvailles déçues et sans intérêt.
Dead Or Alive 3 est un film de science-fiction totalement déjanté et carrément engagé dans son message politique. Takashi Miike est égal à lui-même et nous offre un final absolument génial servant de conclusion totale à la trilogie Dead Or Alive. Un must du genre bourré de références... et d'humour.
Dernier épisode de la trilogie DOA, Takashi Miike boucle la boucle avec un épisode de science-fiction. Moins trash et moins barré que le premier, moins "beau" que le second, ce troisième épisode vaut surtout pour être une conclusion de la trilogie. Le scénario est dans son ensemble plutôt prévisible (surtout si on compare aux 2 premiers), la VF est absolument dégueulasse (sérieusement, il faut arrêter de prendre des doubleurs qui surjouent et qui ne font passer aucune émotion). Bref, déçus par ce troisième épisode qui est juste là pour boucler la trilogie.
Idée toujours très originale, scènes surprenantes et réalisation très stylée. Mais on a un peu plus de mal à rentrer dans le film. Le fait que ca se passe dans le futur enlève beaucoup de charme à cet opus et le rend beaucoup plus difficile à comprendre. Pas mal mais c'est le moins bon de la série.
un mot,un seul : une grosse MERDE.sur la jaquette c'est marqué que "ce film a fait plané Tarantino".des fois je le comprend pas.Takashi Miike s'est essayé à la science fiction,qu'il ne recommence pas.il a essayé de faire un film style Blade Runner(une bouse aussi).les effets spéciaux sont à vomir.et la fin est la pire de toute la trilogie.avec le robot tout mal fait.les 2 héros se rendent comptent quils sont la meme personne.c'est du foutage de gueule.c'est ce genre de film qui me fait détesté Takashi Miike
Après un premier opus very hard, j'ai été scotchée par le côté sentimental du deuxième et je pensais que le troisième allait suivre cette veine, et bien que nenni ! C'est de la SF, ce dont je ne raffole pas, et la fin part dans un délire pour lequel on se demande si Takashi Miike était bien net...
Dernier volet d'une trilogie assez spéciale, DOA 3 rassemble à nouveau Riki Takeuchi et Sho Aikawa, cette fois dans le contexte d'un film de science-fiction fauché... Dans DOA 1, les deux hommes étaient ennemis; dans DOA 2, ils étaient amis d'enfance; dans ce dernier, ils se retrouvent à nouveau dans des camps opposés, mais ils finiront par ne former plus qu'un dans un final qui se veut comme un clin d'oeil au film "Tetsuo". L'action prend place à Yokohama, dans un futur désenchanté où un maire homosexuel règne en tyran en forçant les gens à prendre une drogue sensée mettre un terme aux naissances... Les décors sont délabrés si bien que même le méchant maire vit dans une sorte de taudis. L'utilisation de filtres graphiques fait ressortir le vert et le rouge de l'image, comme pour tenter de créer un aspect futuriste avec les moyens disponibles... Je ne reproche pas à DOA 3 de manquer de moyens, car le film réussit tout de même à instaurer une ambiance et à proposer son univers bien à lui. Seulement, on n'entre jamais assez dans l'histoire; rien n'est suffisamment développé pour rendre ce troisième opus aussi consistant que les précédents. En plus, ce troisième film est aussi le plus court, ce qui n'empêche pas certaines scènes d'être lentes et peu bavardes... Finalement, DOA 3 ne sert qu'à boucler la boucle, tout en offrant à Miike Takashi la possibilité d'expérimenter dans un style différent. C'est le moins violent et le moins trash des trois films. Par contre, Miike part toujours dans ses délires inattendus, ce qui sauve le film de la monotonie...
Aïe aie aïe , quelle douche froide ! A quoi bon tenter de rendre homogène une trilogie qui repose justement sur le non-sens et les entorses à la narration traditionnelle ? Non content de livrer un film de SF très chiant (sans pourtant afficher de grandes prétentions) , Miike rate complètement sa cible en choisissant de finir sa trilogie dans un genre qui nécessite bien plus de moyens et de maîtrise. Le résultat ? Un pauvre petit film aux effets spéciaux ridicules (et qu'on essaie pas de me faire croire que c'était voulu ainsi) , au rythme insupportable (c'est long , trèèèèèès long) , aux dialogues ineptes et au final pitoyable (non seulement c'est moche , mais en plus...ben rien c'est juste moche en fait !). Reste malgré tout un film intrigant , tiraillé entre sa volonté idiote de donner du sens aux 2 films qui ont précedé tout en oubliant de raconter une histoire. C'est bien peu , et c'est franchement dommage...
Pas mal du tout mais très particulier comme trilogie. Le 3 est celui que je préfère est conclu bien le tout. On retrouve la touche spécifique du réalisateur. Beaucoup de sujet de société sont ici pointé du doigt derrière ces apparences de sciences fiction. La fin est très ... spécial voir même délire, a prendre avec beaucoup d'humour. On regrettera peut être le manque de soin apporté au décor de ce japon futuriste. Mais dans l'ensemble, ça passe plutôt bien tout ça.