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Cineseba
44 abonnés
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4,0
Publiée le 24 février 2021
Satreelex est un mélange de La Cage aux folles et Rasta rockett version thaïlandaise-volley ball. Il comporte beaucoup de scènes et de propos drôles ! Il montre bien l'absurdité et la naïeveté de la population thaïlandaise face à la montée de l'équipe homo du volley ball. Il encourage bien le respect et la tolérance à l'égard de l'homosexualité. Tout le monde est sorti de la salle en souriant ou bien en continuant à rire ! A ne pas rater !
Après visionnage du film, difficile de déméler le vrai du faux dans ce film. Après avoir vu le génériaue de fin (dans lequel on voit les véritables Satreelex), j'ai compris que les personnages du film n'étaient pas si caricaturaux que ça. En ce qui concerne le film lui-même, mis à part certaines scènes bien trop pleines de bons sentiments, Satreelex est surtout un bon film, très drôle et kitch à souhait. Ca m'a même par moment fait penser à certains dessins animés japonais (Ranma 1/2...)que je regardais dans le club Dorothée surtout quand on écoute les musiques de fond. Ce n'est pas vraiment un film pour dénoncer la cause des homosexuels mais c'est un bel hommage à cette équipe de volley. En tout cas, c'est un pur moment de divertissement. Il serait peut-être temps de s'intéresser de plus près au cinéma Thaïlandais.
Le cinéma thaïllandais mériterait à être reconnu, génération boosté aux films made in USA, il faudrait sans doute plus de film de ce genre, des ovnis, des films kitchissimes à l'extrème. Basé sur une histoire vraie, on voit comment par le biais du sport, une équipe de parias change le regard des autres sur leur différence, ce qu'il y a de bien avec Satreelex c'est que jamais on ne tombe dans l'apitoiement et que l'on rit souvent avec à la clé un joli message sur la tolérance.
Voilà une comédie aigre-douce qui mérite l'attention. Le thème de départ, loin de se vouloir d'une renversante originalité, fait preuve d'audace: entraînés par une lesbienne, une bande de transsexuels pour le moins extravagants se met en tête de remporter le tournoi national de volley. De la réussite à l'échec, puis vise-versa, ils devront affronter l'ironie, l'homophobie et la hargne de l'opinion locale. Le gros point fort de ce IRON LADIES, c'est son approche du monde des travestis caricaturale sans pour autant sombrer dans une quelconque grossièreté. Le film joue avant tout sur le terrain de l'humour, voire de la parodie à certains moments, et ne prétend en rien s'accaparer d'une dimension psychologique prise de tête. Tant mieux pour nous, car l'on assiste à un divertissement pur sang, certes pas du goût de tous, sans doute, mais résolument frais, léger et enthousiasmant, qui montre que le cinéma thaïlandais a lui aussi des choses à montrer. Après, il est sûr qu'on regrettera le manque de rythme de l'affaire, tout comme sa mise en scène, quelque peu plate, voire parfois mal fichue (quelques raccords bien foireux). Des inconvénients assez vite rattrapés par le grand talent des interprètes principaux, dont les jeux respectifs oscillent entre drôlerie, excentricité et sentiments. IRON LADIES parvient parfois même à nous toucher lorsqu'il ne suscite pas de sourires en nous. Une belle surprise, un petit film pétillant et coloré, bien sûr très imparfait, mais à voir dans l'unique but de se détendre avec quelque chose qui se démarque un peu des conventions de comédies gay.
Très sympathique comédie qui prouve que peuvent venir de Thaïlande autre chose que des films d'arts martiaux ou des films d'auteur (excellents,mais pas toujours faciles d'accès) tels que la Palme d'or 2010, Oncle Bonmee. C'est parfois kitsch et excessif (mais apparemment, d'après le générique de fin, dans ce domaine, la réalité dépasse la fiction...); mais jamais vulgaire. J'aime le regard finalement décomplexé sur le sujet (les personnages sont excessifs, mais pas des caricatures style Cage aux folles) et sur ces gens qui s'assument. Le problème, ce sont les gens qui n'acceptent pas cette différence... Le message de tolérance est toujours bon à prendre, surtout quand il est donné comme ici avec humour, et sans pathos. L'interprétation , bien sûr, manque parfois de sobriété (euphémisme...) mais c'est bien dans le ton de ce film Le meilleur dans tout ça, c'est que c'est tiré d'une histoire vraie. Il semble que la Thaïlande ait beaucoup à nous apprendre sur l'acceptation de ces différences-là., malgré les difficultés rencontrées par les personnages du film....
Ce film est inspiré d’une histoire vraie, j’avoue que j’avais des doutes jusqu’à ce que je vois le générique de fin qui montre des images des vrais joueurs qui ont donné les personnages du film. La ressemblance est très forte, autant dans les visages ou les postures, ou bien le tortillage du cul.
Donc c’est bien vrai, dans les années 90, une équipe composée de travelos, un trans et un hétéro, entraînée par une certaine Melle Bi manifestement lesbienne, ont gagné le championnat national de Thaïlande. Hallucinant ! Ce film retrace donc cette histoire qui tient du syncrétisme le plus épique entre « Shaolin Soccer » et « Priscilla folle du désert » (rien que ça). Le film est vraiment aussi drôle que Priscilla dans la caricature des protagonistes qui poussent à l’extrême le personnage de folle hurlante et de « créature » hétéroclite, tandis que l’atmosphère et le scénario du tournoi sportif est tout à fait conforme à « Shaolin soccer » pour l’équipe de loosers qui finit par remporter la rencontre et acquérir une grande popularité.
Mais on ne peut pas dire que c’est tordant de rire, étant donné qu’au bout d’un moment voir des acteurs surjouer les folles hurlantes est un peu fatigant (et notamment à cause de certaines scènes cacophoniques) et ne suffit pas à rendre vraiment hilare. En outre, ce film n’est pas non plus un manifeste politique pour plus de tolérance envers les homos, et ce malgré quelques répliques qui explicitent clairement les problèmes d’homophobie dans ce pays. En effet, on ressent les personnages comme avant-tout des caricatures vivantes, ce sont des créatures qui finalement sont tellement extrêmes qu’elles ne sont pas considérées dans leur société comme tout le monde, mais simplement comme des OVNI qu’on tolère comme une sorte de folklore. C’est une différence majeure qui dénote des contrastes culturels forts entre la Thaïlande et notre pays. Je fais un peu le rapprochement avec le phénomène des drag-queens en France. En effet, je me souviens il y a quelques années d’émissions qui traitaient de l’émergence du phénomène et j’avais été vraiment interloqué de constater que jamais l’homosexualité des gens étaient ne serait-ce qu’évoquée. Il s’agissait là aussi de caricature vivante, de « créatures » asexuées et qui ne troublaient pas plus que ça la norme puisqu’ils rentraient en fait dans un modèle totalement disjoint de celui du commun des mortels. Et bien, je me dis que c’est un peu la même chose pour ces travelos joueurs de volley-ball dont on parle au féminin pendant tout le film, et qui sont tellement différent qu’on ne peut même plus leur faire le reproche de déroger à des lois qu’ils transgressent rien qu’en « étant ». Donc la notion de tolérance dans ce film est finalement toute relative, et de toute façon, je pense que l’objectif était bien autre. En outre, les acteurs sont tellement efféminés avec maquillage, cheveux longs et attitudes aguicheuses, qu’ils sont clairement identifiés comme étant quasiment des femmes (dont même un transsexuel hyper féminin et qui a un petit-copain) et intéressés par des hommes hétéros et même machos qu’ils draguent éhontément. Aussi le rapport normatif de la femme qui cherche un homme est quasiment respecté. Le film évoque tout de même l’homophobie latente dans la société thaïlandaise, et la tolérance affichée toute relative lorsqu’il s’agit de sortir de son carcan. L’équipe, lorsqu’elle commence à gagner des matches et à se faire connaître, reçoit aussi les foudres de toute une partie de la population.
Le film est donc plutôt léger et kitsch avec des personnages plus hauts en couleur les uns que les autres. Mais l’équipe remporte ses matches et on finit par vouloir les voir remporter le championnat. Et on ne peut pas non plus se prendre la tête des plombes sur la représentation des joueurs et les connotations, parce que c’est une histoire véridique, et qu’après avoir vu quelques extraits avec les vrais personnages, on se dit que ce n’est pas si mal joué que ça. Donc à prendre un peu comme Priscilla, un film kitsch plein de couleurs et de bruits, qui enchante par sa fraîcheur, son ton désinvolte et son humour potache.
C'est une excellente comédie pleines de gags et de séquences très drôles. Les personnages sont hilarants et très attachants. On pense à Priscilla Folle du Désert pour les couleurs et l'univers très drag queen/trans. On sort de la salle de ciné de très bonne humeur.
L'Asie commence enfin à prouver sa force comique. Humour spécial, à la culture thaïe! J'ai vu le Iron ladies II en mars 2003, à Bangkok. La suite est très liée au premier; donc suivez bien.
énorme !!! j'avais entendu parler de ce film et en zappant je suis tombée dessus par hasard et j'ai adoré ! un joli pied de nez à tous les homophobes ... j'en suis dingue et je le conseille à tout le monde.