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Un visiteur
4,5
Publiée le 22 octobre 2011
Deux amis qui ont grandi dans le même orphelinat et qui s'étaient perdus de vue finissent par se retrouver. Chacun de son côté a fini par devenir tueur à gages en devenant adulte. Ils décident d'aller passer du temps sur l'île de leur enfance où les souvenirs du passé resurgissent... On s'attache aux personnages, bien qu'ils soient des tueurs professionnels, on découvre également une part de leur sensibilité. La nostalgie de l'enfance offre un contraste pervers avec la violence du monde adulte et le spectateur est à plusieurs reprises sollicité par la question "Where are you ?", qui revient comme leitmotiv durant ce film sur le destin... La mise en scène est nerveuse, les situations souvent décalées, inattendues et parfois dérangeantes. On est souvent confronté à des images symboliques, mais on trouve également quelques purs délires du réalisateur... Très bon moment de cinéma !
Après le polar , changement de registre radical avec un film sur deux tueurs à gages (l'un abat la cible de l'autre avant que celui-ci n'ait eu le temps d'occire sa cible) qui se retrouveront sur un île chargée de souvenirs. Loin des scènes trash du 1er opus de la trilogie (pas de zoophilie ici !) et de sa violence dévastatrice , Miike verse dans le poétique (ou du moins dans SA définition de la poésie , bien personnelle) et livre une ôde à l'enfance et aux souvenirs enfouis. Les personnages sont bien plus attachants et les idées de mise en scène bien plus réjouissantes (je vous laisse la surprise) , le tout formant une petite oeuvre décalée et surprenante où l'ennui est quasi inexistant (une première chez Miike !). Bon certes , le film accuse une ou deux petites longueurs , mais son atmosphère qui respire la nostalgie et ses passages purement fantasmagoriques (la très jolie séquence où les héros deviennet des anges) ont de quoi réjouir suffisamment pour oublier les défauts du film. Pas encore du grand cinéma , mais bien mieux que DOA 1 sans toutefois lui être mille fois supérieur...
Au vu des évènements du premier "opus", je ne sais pas si on peut qualifier ce foutoir bordélique de "suite"... mais en ce qui concerne le grand n'importe quoi de ce scénario écrit par un mec torché au saké à la sortie du karaoké, je suppose que oui.
On y retrouve en tout cas les deux personnages du premier, le super-flic qui s'est teint en blond ici (ça va mieux avec la chemise hawaïenne je suppose) et le yakuza à la coupe Elvis Presley au regard mauvais du samouraï au bord de la crise de nerfs rentrée, juste avant hara-kiri. Les deux acteurs sont sympathiques et sont à l'aise comme des sushis dans l'eau dans leurs rôles de... euh... tueurs à gages justiciers je crois.
Cependant en dehors de quelques tueries débordant d'hémoglobine, ce DOA 2 se complaît dans une lenteur à faire mourir de honte une tortue des Galapagos et des dialogues insignifiants qui ne parviennent même pas à meubler l'ennui qu'ils provoquent.
Résolument sans queue ni tête, le film multiplie les retours en arrière nostalgico-pleurnichards jusqu'à la fin absconse qui n'a même pas le mérite de faire rire (comme dans le premier DOA). Nous voilà bien dépités et surtout énervés d'avoir perdu du temps sur une telle calamité cinématographique.
des moments ça frole la débilité pure.si c'est çà de la poésie.les 2 étoiles c'est pour la fusillade qui intervient au milieu du film,façon john woo.sinon j'ai bien aimé la fin,de l'humour noir comme on l'aime chez takashi miike
Quel est le point commun avec le Dead or alive 1er du nom ? Les deux acteurs principaux sont les mêmes (ce qui sera également le cas dans Dead or alive 3), et une pointe de fantastique. Autre sujet, autre style. Ici laccent est principalement mis sur la comédie dramatique, même si celle-ci flirte avec le film de yakuza et des scènes très violentes. Okamoto et Sawada ont été élevé dans le même orphelinat sur une petite île du Japon. Séparés durant leur enfance ils sont tous les deux devenus des tueurs professionnels. Ils se retrouvent par hasard quand leur cible à abattre savère être la même. Ce meurtre ayant mis le feu aux poudres entre les yakuzas et les triades, ils partent se réfugier sur lîle de leur enfance où ils retrouvent le troisième larron de leur bande étant enfant, qui lui na jamais quitté lîle et est devenu simple pêcheur. Au calme de cette vie saine et humaine, sopposent les scènes de violences intenses de la métropole, ce qui nest pas sans rappeler un même procédé déjà utilisé dans The bird people if China. Lopposition de la violence citadine face à la quiétude provinciale semble tenir à cur à Miike. Est-ce la ville qui corrompt et rend lhomme fou ? Miike pose la question. Et nous on prend un grand plaisir à voir ce film qui, à linstar de ces personnages, est bien plus humain quil ny laisse paraître.(+ de critiques de films sur http://www.guillaumetauveron.com/Textes/chroniques_films.htm)
Aussi intéressant que le premier mais dans un registre beaucoup moins terre à terre. L'ambiance y est beaucoup plus légère part moment, comme la scène de la pièce de théâtre, mais cela n'empêche pas certaines scènes violentes.
ça sent le chef d'oeuvre.Pleins de poésies ,mais aussi de l'action.Les acteurs sont trop bons.L'histoire est belle,il nous tient en haleine tout le long du film.Et en plus le réalisateur y met sa touche personnelle.Merci