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Un visiteur
0,5
Publiée le 27 novembre 2010
Dès le début, le dandinement apathique des revenants anesthésie le spectateur qui aura du mal à revenir dans ce film sans intérêt et sans réflexion aucune.
Les morts vivants de Romero étaient déjà des personnages débarrassés de tout oripeau gothique, filmés dans un style pseudo documentaire. Les revenants de Campillo perdent en plus tout attribut horrifique. Les moments les plus authentiquement émouvants du film sont ceux où ils manifestent au mieux, devant leurs proches désemparés, leur caractère familier en même temps que leur asynchronie, leur caractère irrévocablement fuyant. Les revenants sont bien les figures fantasmatiques du deuil. Le principal défaut qu’on peut trouver à l’œuvre c’est de ne pas tenir jusqu’au bout la gageure de l’abstinence spectaculaire. Les soldats, les tirs de la fin font tomber le film dans des ornières cent fois vues. Dommage. Joli film autrement.
Le réalisateur s'attribue 3 étoiles dans les cahiers du cinéma, on n'est jamais aussi bien servi..que par soi-même. Film absolument invraisemblable mais après tout il n'a jamais prétendu le contraire. Non ce qui dérange c'est le jeu lamentable des acteurs qui plus ils sont mauvais plus ils se la jouent.A l'image de la fameuse Rachel, écoutez-la parler dans le making-of, c'est hilarant.Emphasée et maniérée qui nous parle de sa composition dans le film comme si elle était habitée par son rôle et comme s'il s'agissait d'une oeuvre. La dernière demi-heure sauve le film du naufrage même si le réalisateur est incapable de choisir une explication. Je mets quand même une étoile pour avoir su créer une atmosphère, froide certes mais au service du récit.Et peut-être pour avoir suggéré que certaines disparitions laissent un vide " mortel " en nous.
"Les revenants" est un beau film, avec beaucoup de lenteur, de scènes posées. Les acteurs sont vraiment à la hauteurs, le scénario est original est très maitrisé et la façon dont tout est monté nous transporte dans une atmosphère spéciale. Une oeuvre à découvrir. 14/20.
Beaucoup trop de questions restent sans réponse. Alors que la première question que poserait tout proche est: "alors, qu'est-ce que tu as vu quand tu étais mort ?", elle n'est posé qu'une fois et les parents de la petite qui la pose, font les outrés. Ce genre de réaction est improbable. Ce film aurait pu être mieux, il n'est pas abouti, c'est dommage car l"idée de départ est bonne.
D'une lenteur insoutenable... Le cinéma est un art qui impose sa temporalité. Abusez de ce pouvoir et vous transformez une "oeuvre" en réelle torture pour le spectateur commun et averti.
A la fois délicat et frappant, inquiétant et longuet, Les Revenants traite le sujet d'une façon épurée presque dérangeante avec l'intelligence de ne jamais sombrer dans la facile violence. Le réalisateur fait monter la pression avant une fin en eau-de-boudin imbuvable. Dommage, vraiment.
se film est l'arme ultime des bouze de film francais des revenant qui son la pour la paix moi je di trop a chier a ne jamais voir je vous le déconseil si pour dormir sa fai berceuse a la poubelle revenant de pacotille
Je m'attendais à une bouse intersidérale, prenant le genre de haut et pétant plus haut que son cul en livrant un film de zombie prétentieux uniquement prétexte à un discours socio-politique pompeux. C'est pas complètement une bouse, il y a des idées de cinéma, mais ça reste mauvais, le film ne respectant pas les règles élémentaires de la narration on s'ennuie ferme, puis un film de zombie sans maquillage, sans une goutte de sang, où les morts reviennent à la vie sans être en décomposition, pire ils sont habillés comme si ils sortaient d'une partie de golf, c'est vraiment du foutage de gueule. Le réalisateur souffre clairement d'un complexe à faire un vrai film de zombie, il vaut encore mieux revoir les premiers chef d'œuvre de Romero, qui n'hésitaient pas à être vraiment fun et ludique tout en livrant un discours pertinent sur notre société.
LES REVENANTS se frotte à un sujet bien frileux chez nous, celui du retour des morts et plus particulièrement de la réinsertion sociale de ceux-ci. La complexité et la singularité de ce sujet rend donc l’essai difficile, tend par le fait de nous captiver que d’apparaître un minimum crédible. Étrangement LES REVENANTS nous hypnotise par une musique d’ambiance glaciale, des personnages impossibles à cerner et un style qui se marque par sa qualité et sa rareté. Mais le scénario reste au final peu accessible, improbable, alors le spirituel l’emporte et transforme la théorie éventuelle de telles réapparitions en fantasme délirant dont le récit ne tient qu’à la peur de l’inconnu et à son caractère subversif.
Un film surprenant sur les rapports entre les vivants et les morts, dont l'ambiance donne vraiment des frissons dans le dos mais je reste sur ma faim car je n'ai pas compris cette fin, trop de questions restent sans réponse...
Film gonflé qui exploite le thème du retour des morts vivants pour en faire non pas un spectacle gore mais une expérience cinématograhique. L'ambiance instaurée est particulièrement curieuse et troublante, c'est là la seule qualité remarquable du film. Parce que sinon la seule motivation est de savoir quelle sera la fin, et celle-ci venue, on se dit : « tout ça pour ça ». Finalement trop prévisible, au final même confus et peu explicite, l'histoire souffre d'un manque d'engagement du réalisateur et de pas mal de situations grotesques. Ce qui aurait-dû être la réflexion annoncée sur la mort et le deuil n'est que vide total, alors on ne voit que les défauts flagrants de l'ensemble.
Inutile de s’attendre à un remake franchouillard de « la nuit des morts vivants » ou « les zombies contre-attaquent », c’est en fait un pur produit français dans un genre inexploité en France : le fantastique. Le thème de la mort est très bien illustré. Sur une très bonne idée, le scénario va plutôt dans le sens du film psychologique suivant trois portraits assez saisissants de revenants intégrés dans leur famille. Les couleurs grises et blanches ainsi que l’atmosphère très éprouvante de ce retour à la vie embarrassant rendent le film très réel. Le rythme très lent, à l’image de ces revenants, peut quand même gêner.
Le cinéma français est réellement formidable. Porté par un inépuisable sentiment de supériorité, il démonte le film de mort-vivants pour le transcender en drame social sur la réinsertion des morts dans notre société. Ce pitch improbable est servi au spectateur avec un mépris évident des règles essentielles de la narration, un déni total du scénario et un rejet violent de l’émotion et de la réflexion. En bref, sous une apparence de pensum indigeste, on nous prend clairement pour des ânes avec un film foiré de A à Z. Stupéfait, on découvre un défilé de vieillards fraîchement habillés de chemisettes pastel Camaïeu qui déambulent mollement dans les rues d’une ZUP quelconque, un air hagard. La crise est vite digérée, on se fait une réunion municipale pour réinsérer socialement des morts… Le réalisateur semble d’ailleurs vouer une attirance morbide à l’égard des réunions, costards cravates autour d’une table et paroles creuses à l’avenant. La soi-disant réflexion sur la mort et le deuil est inexistante, l’auteur refusant obstinément d’avancer la moindre idée sur le sujet et s’égarant dans de multiples situations à géométrie variable et totalement décousues. Et je ne parlerai pas du jeu épouvantable des acteurs, faute de place. Rien n’est exploré, rien n’est expliqué, c’est une sorte de bête documentaire muet dont le propos et le dynamisme ne dépasse pas le spectacle d’un aquarium par jour de pluie. L’amateur d’incongruités cinématographiques se pâmera toutefois devant ce foirage intégral, notamment au détour d’une scène où des employés de la Croix Rouge vêtus de pied en cape baignent des morts-vivants comme des gens en voie de rééducation… Le seul bon point de ce film aura été de sortir les pensionnaires des maisons de retraite du coin pendant quelques après-midis ensoleillés pour en faire les figurants de cette chose. A défaut de réinsérer socialement des morts, il aura donné une activité sociale à des retraités.