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filouesc
28 abonnés
26 critiques
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0,5
Publiée le 16 novembre 2022
On ne comprend pas trop, voire pas du tout, où le réalisateur veut en venir. On aurait dit qu'il a eu l'idée du siècle avec de l'originalité et de la finesse, mais qui a été incapable de la mettre en application dans ce film qui va nulle part. Quel est le but ? Parce que je ne suis absolument pas d'accord avec les critiques de certains (notamment de la presse) qui concernent la réflexion sur le deuil que prône le film; au contraire, je trouve que ce sujet est quasi pas abordé, si ce n'est au début. Un film pesant, lent, frustrant, incohérent et incompris, du temps perdu pour le spectateur qui essaie de s'accrocher mais qui n'y arrive pas. L'espoir d'avoir enfin une explication tourne au vinaigre à la fin avec un final sans panache !
Le cinéma français est réellement formidable. Porté par un inépuisable sentiment de supériorité, il démonte le film de mort-vivants pour le transcender en drame social sur la réinsertion des morts dans notre société. Ce pitch improbable est servi au spectateur avec un mépris évident des règles essentielles de la narration, un déni total du scénario et un rejet violent de l’émotion et de la réflexion. En bref, sous une apparence de pensum indigeste, on nous prend clairement pour des ânes avec un film foiré de A à Z. Stupéfait, on découvre un défilé de vieillards fraîchement habillés de chemisettes pastel Camaïeu qui déambulent mollement dans les rues d’une ZUP quelconque, un air hagard. La crise est vite digérée, on se fait une réunion municipale pour réinsérer socialement des morts… Le réalisateur semble d’ailleurs vouer une attirance morbide à l’égard des réunions, costards cravates autour d’une table et paroles creuses à l’avenant. La soi-disant réflexion sur la mort et le deuil est inexistante, l’auteur refusant obstinément d’avancer la moindre idée sur le sujet et s’égarant dans de multiples situations à géométrie variable et totalement décousues. Et je ne parlerai pas du jeu épouvantable des acteurs, faute de place. Rien n’est exploré, rien n’est expliqué, c’est une sorte de bête documentaire muet dont le propos et le dynamisme ne dépasse pas le spectacle d’un aquarium par jour de pluie. L’amateur d’incongruités cinématographiques se pâmera toutefois devant ce foirage intégral, notamment au détour d’une scène où des employés de la Croix Rouge vêtus de pied en cape baignent des morts-vivants comme des gens en voie de rééducation… Le seul bon point de ce film aura été de sortir les pensionnaires des maisons de retraite du coin pendant quelques après-midis ensoleillés pour en faire les figurants de cette chose. A défaut de réinsérer socialement des morts, il aura donné une activité sociale à des retraités.
A 45mn première scène un peu "olé olé", à 1h première hausse de voix, 1h15 première explosion, 1h35 1er effet spécial... J'en ai conclu que conduire vite peut tuer! Fin. Un des films les plus mous et nuls que j'ai jamais vu. Septembre 2011
Film qui m’avait énormément déplu lorsque je l’avais découvert il y a presque dix ans de cela, cela ne m’a pas empêché de vouloir donner une seconde chance à ces fameux revenants. Et malheureusement, le résultat est toujours le même. On s’ennuie ferme devant ce film fantastique français qui part pourtant d’un postulat de départ bien aguichant, mais la mise en scène de Robin Campillo est d’une lenteur abyssale et les comédiens ne nous proposent que très peu d’émotions dans leurs interprétations. A ce titre, Géraldine Pailhas s’avère bien catastrophique. Il y a bien une qualité au niveau de la photographie, mais c’est évidemment bien trop peu pour être fasciner par ce long-métrage qui est décevant à bien des points. A noter enfin que ce film fera l’objet d’une série TV qui sera elle bien plus captivante à visionner.
L'idée des revenants était prometteuse seulement la promesse n'est pas tenue.Vu que Robin Campillo ne fait absolument rien de son film.Il y a une idée de départ ça oui,mais après c'est le vide absolut.Construire un film sur un vide scénaristique ça n'est pas possible,pourtant il y avait ici matière à faire,mais Capmillo ne sait pas faire,donc il ne fait rien de son sujet dommage.
A la fois délicat et frappant, inquiétant et longuet, Les Revenants traite le sujet d'une façon épurée presque dérangeante avec l'intelligence de ne jamais sombrer dans la facile violence. Le réalisateur fait monter la pression avant une fin en eau-de-boudin imbuvable. Dommage, vraiment.
Les Revenants part d'une idée intéressante et originale pour ensuite s'enfoncer dans une lenteur repoussante et surtravaillée: les mouvements des personnages, les plans de caméra, les scènes d'action vers la fin,... Rien n'y fait, rien n'est prenant. Robin Campillo est loin d'être un bon cinéaste et Géraldine Pailhas, bien que très jolie, n'offre pas une prestation hors du commun tout comme Jonathan Zaccaï qui a la prétention de qualifier son rôle de "rôle de composition". En bref, si vous aimez les films très lents, voyez le... Sinon, passez votre chemin.
Basé sur un récit d'une rare roiginalité, ce film permet d'étudier le rapport des humains avec la mort de leur proche. L'ambiance est très particulière et le tout sans débordement d'effet gore ou spéciaux, bref une belle réussite du genre.
Un chef-d'oeuvre ! Pour tous ceux qui s'attendent à un film de Zombie, passez votre chemin. A ceux qui ont commencé par découvrir la série, la transition risque d'être douloureuse. A voir vierge de tout a priori et pour les cinéphiles et fan de cinema indépendant. Une photographie magnifique, un rythme posé, sensible, des comédiens fascinants, des questions politiques et sociologique contemporaines, un film sur l'humain et le deuil dans la ligné du suivant, Eastern Boys. Un beau moment de cinéma.
en vrai avant le série,c'est le film avec même titres,
Un jour, les morts sortent des cimetières. Ils reviennent, intacts, par millions, parmi les vivants, partout dans le monde. Dans la ville française où se déroule le film, ils sont plusieurs milliers : enfant, époux, femme du maire…
Logistique de l'accueil de ces nouveaux venus, difficultés de leur réinsertion professionnelle et familiale, troubles devant l'étrangeté de ces « personnes revenues », selon le vocable officiel : loin de tout traitement gore, aux antipodes d'un film de zombies ou de morts-vivants classique, le film joue sur un climat d'inquiétude diffuse.
A priori semblables aux vivants « ordinaires », les revenants s'en distinguent par des différences qui apparaissent graduellement.....
Sélectionné pour la 61e Mostra de Venise 2004, c'est premier long métrage de Robin Campillo , le film à la fois de film d'horreur et le film d'fantastique,les personnes de vivants comme les zombies sont le gentil,très bon film d'auteur sauf les un peu effet spéciaux,le comédien et le comédienne sont joue bien, et etc ....sur les film de revenants.
moi tu es vu le film dans le Streaming et alors trouver c'est très bien.
Amusant de voir la critiques essayer de montrer pourquoi elle a apprécié la qualité de ce film quand les spectateurs trouvent assez unanimement le film ennuyeux. Bon, bah pas mieux : les revenants marchent au ralenti, le regard vide, 5 degrés Celsius de moins et puis c'est tout. On pourrait blablater sur la réflexion sur l'absence d'un être cher et tout un tas de sortes de choses mais en vérité faut pas se forcer non plus à se convaincre de trouver quoi que ce soit de profond...
Dès l’instant que l’émotion surgit par ses apparitions miraculeuses mortuaires, il finit par s’estomper avec de l’invraisemblance sceptique du subconscient et marchant vers nulle part, je peux comprendre la portée de l’état d’esprit de ses revenants, ça ne m’a pas émue aux larmes, la peur se montre dans la lenteur pesante de leurs pas, gestes non naturels, il y a des moments forts glauques, ce qui est normal quand le sujet principal du scénario tourne autour de la mort. Au final très peu prenant, je suis resté de marbre, le but ultime du film avec ce message philosophique est dans l’acceptation du deuil pour ces familles, leurs déterrements fantasmagoriques pour mieux les enterrer de manière rationnelle définitivement, il faut un début et une fin à tout, des points en suspens et des idées vagues avec beaucoup de questions sans réponses, fantastique ou science-fiction, peut-être de l’imagination mélancolique des proches à en juger finalement, on n’en saura pas plus.
"Les revenants" est un beau film, avec beaucoup de lenteur, de scènes posées. Les acteurs sont vraiment à la hauteurs, le scénario est original est très maitrisé et la façon dont tout est monté nous transporte dans une atmosphère spéciale. Une oeuvre à découvrir. 14/20.