Une suite toujours aussi rythmée qui donc enthousiasmera les spectateurs... Une désagréable envie de voir le troisième et dernier numéro de la trilogie.
Paul Greengrass s'est surpassé dans ce second volet avec le célèbre ex agent de la CIA,Jason Bourne, toujours interprété par Matt Damon, qui, cette fois, ne se battra plus pour retrouver son identité mais par vengeance.
Plus subtile que son prédécesseur, La mort dans la peau en est d'autant plus appréciable. Dehors les scènes surréalistes et la surenchère de scène d'action et bonjour à un peu finesse, dans ce film qui se détache enfin de son étiquette de film d'action afin de devenir un savant mélange d'espionnage à rythme soutenu. Vous l'aurez compris, la mort dans la peau tente des gommer les défauts de prédécesseur. Il y parvient, seulement en partie malheureusement. Effectivement, le scénario reste assez prévisible, une déception pour un film d'espionnage qui, finalement, ne nous étend qu'un complot bête et méchant. Un minimum de profondeur n'aurait été du luxe non car à l'instar de son ainé, on garde l'impression que le film ne cherche à se satisfaire de son rythme endiablé au détriment d'une réelle intrigue. Au crédit du film, on retrouve un Jason Bourne plus humain, mais aussi plus sombre. En ce sens, Matt Damon est nettement plus convainquant que dans le premier opus. Puis exit l'insupportable Marie, voilà qui m'a plu ! Le film est dans la parfaite continuité du premier, ce qui contraint le spectateur à fouiller dans sa mémoire afin de se souvenir avec prévision de la mémoire dans la peau - était-ce fait exprès ? -. En effet, on se retrouve vite dans le flou si nous ne gardons pas à l'esprit les différents noms et lieux du film précédent, ce qui peut s’avérer relativement ennuyeux. Néanmoins, avec cette suite, le saga Jason Bourne s'affirme comme une référence, malgré ses imperfections, et grâce à une ingéniosité rare dans ce genre de film.
Second épisode de la saga, tout aussi efficace que son prédécesseur. L'intrigue est toujours haletante et l'action très présente ne laisse aucun temps mort.
Paul Greengrass met son style tiré du documentaire au service de Jason Bourne. Et ça marche. Non seulement, il ridiculise sans peine les James Bond sortis à cette époque avec Pierce Brosnan. Mais même mieux. Il s'assoit et s'essuie allégrement les pieds dessus. Les scènes d'action aux quatre coin de l'Europe (Berlin, Naples, Londres, Moscou) sont entièrement filmées caméra à l'épaule sans que la lisibilité n'en pâtisse. Ça donne une idée du rythme (je sais que ce n'est pas pareil mais, dans l'esprit, imaginez l'introduction d'Il faut sauver le soldat Rayan sur deux heures). Pour tout dire, même les scènes de traque, censées être plus calmes, au sein de la CIA, bénéficient du même traitement même si, comme tout bon film d'espionnage qui va à deux cents à l'heure, je n'irai pas jusqu'à dire que l'intrigue est claire comme de l'eau de roche. Retenons juste un Matt Damon insaisissable comme une anguille et redoutable au corps à corps, une course-poursuite infernale dans les rues de Moscou, une pointe de romantisme (très jolie scène sous l'eau), des complots, des trahisons, un montage au scalpel...De quoi clouer le spectateur à son fauteuil, lui couper le souffle, et une fois la parole retrouvée l'entendre dire : "j'en veux encore". A défaut : revoir le film.
Une suite correct réalisé cette fois-ci par Paul Greengrass. On retrouve Jason Bourne et son amie Marie qui vivent incognito en Inde. Mais un jour, Jason est victime d'une tentative d'assassinat spoiler: ou Marie perd la vie . Il décide aussitôt de découvrir la vérité sur cette affaire. Le scénario est bien construit, mais un peu décevant, cette suite se tourne plus vers l'action, en attendant un troisième épisode pour les révélations sur le passé de Jason. Les scènes d'actions sont plus spectaculaires : spoiler: le combat violent entre Jason et Jarda ou encore la course poursuite dans les rues de Moscou . Matt Damon reprend bien son rôle de Jason Bourne. Dans les rôles de ses adversaires, on a un bon trio : Brian Cox, Karl Urban et Joan Allen. Le reste du casting est pas mal : Franka Potente, Julia Stiles, Gabriel Mann, Marton Csokas, Tomas Arana et Michelle Monaghan.
Suite du très réussit La mémoire dans la peau, qui a pris tout le monde à contrepied, avec un Matt Damon, en tueur, qui court après la vérité et en même temps sauvé sa peau et découvrir qui il est. Ici, on reprend les mêmes formules, film d'énigmes à tiroirs, très stylisé, avec des scènes d'actions orchestrées au mini mètre, et des scènes de cascades en voitures époustouflantes. Bien sûr, on nous fait parcourir la moitié de la planète en un minimum de temps et Jason Bourne prouvera à tout le monde son innocence et son savoir faire au passage. Rien d'intellectualisé pour cet opus, un enchainement de scènes de fortes tensions, un récit qui est incroyablement efficace, il faudrait être difficile pour ne pas aimer.