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Caine78
6 657 abonnés
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3,0
Publiée le 17 septembre 2012
Comme quoi, exceptionnellement une œuvre peut être réussie malgré un script mineur... Il faut toutefois préciser que « Le Mans » est très différent de ce qui peut nous être proposé habituellement. D'ailleurs, ce dernier s'apparente bien plus à un documentaire qu'à une fiction sur de nombreux points, ce qui a ses avantages et ses inconvénients. D'un côté, force est de reconnaître que le scénario est quasi-inexistant, ce qui peut franchement gêner dans les premières minutes. De l'autre, on est séduit de voir le mythique grand prix du Mans nous être montré avec autant de réalisme, l'inconnu Lee H. Katzin ayant manifestement le sens du détail. Résultat : s'il y a quelques baisses de régime, le film n'en est pas moins spectaculaire à plusieurs reprises, comme en témoigne ces courses à nous couper le souffle, filmées avec un réel talent. Je dois d'ailleurs avouer que le départ du rallye fût pour moi un grand moment, l'immersion s'avérant particulièrement remarquable... Au final, malgré un récit « modeste » et des débuts laborieux, difficile de faire la fine bouche devant un « divertissement » fort instructif et parfois presque émouvant, soutenu dans cette entreprise par un Michel Legrand égal à lui-même : une expérience stimulante.
"Le Mans" est un film dont le principal intérêt est d'être avant tout une expérience immersive. 1h45 dans l'univers de la course, capturé par un impressionnant dispositif technique : des caméras partout (y compris dans les voitures), un montage formule 1, un format 70 mm judicieusement employé et le score sympa de Michel Legrand... Sans compter une expérience temporelle inédite : la France provinciale du début des années 70, filmé par Hollywood, cela rajoute un cachet un peu désuet, presque nostalgique... Cela étant dit, Steve Mc Queen, (magnifique de présence mélancolique) n'est que le passager du film ou les vraies stars sont les bolides...
Steve Mc Queen a toujours rêvé de faire un film entièrement dédié à sa passion affolante pour le souhait automobile.Souhait exaucé en 1970 avec "Le Mans".L'acteur-symbole n'en fait qu'à sa tête.Il veut prendre le volant à 320 km/H malgré le refus des assurances.Le tournage est chaotique avec de nombreux pilotes blessés,un réalisateur démissionnaire et aucun scénario écrit.Mc Queen voulait montrer les coulisses et la piste des 24 heures du Mans,course mythique s'il en est.Les passionnés s'y retrouveront sans peine avec un duel Porsche 917/Ferrari 512,de superbes séquences de courses.A vrai dire,on ne voit presque que ça! Des accidents où l'on retient son souffle,des dépassements au ras des ailerons,des arrêts au stand fumants.Un régal pour l'amateur.Mc Queen prend son air ténébreux qui lui sied habituellement,et affronte son hargneux rival allemand.Un monde d'hommes,viril,qui questionne l'importance d'aller le plus vite possible,en passant à côté de la vraie vie.Le revers de la médaille,c'est qu'il n'y a aucun début de commençement d'histoire.Ainsi,la relation attirance/repoussance de Mc Queen avec la veuve de son coéquipier décédé semble comme greffée,et aurait mérité un autre développement.Plus généralement,les personnages ne sont pas exploités,et les dialogues se font plus que rares.En réalité,"Le Mans" a plus la précision d'un documentaire,que la force d'un drama.
Enfin, je l’ai vu et je dois reconnaître que c’est assez surprenant. Ce n’est ni une mauvaise surprise ni une bonne surprise. Il y a deux ambiances : l’ambiance même du film accompagnée d’une musique qui s’effiloche, qui s’étire, qui annonce un film un peu gnangnan ; et l’ambiance même de la course que je considère bien restituée et pour cause, la grande majorité des plans est issue même des 24 Heures du Mans filmés en 1970. Et là, avant le générique et juste après accompagné de cette musique gnangnan on est relativement plongé, que dis-je immergé dans l’évènement. Plans larges, aériens, serrés de la foule, de la circulation, des stands. C’est comme si on y était. Un vrai faux reportage, un faux vrai film de fiction. Laquelle est inconsistante. Quelques lignes de dialogues ponctuées ça et là entre Steeve McQueen et Elga Andersen et Siegfried Rauch. Seul le speaker a plus de temps de paroles ! Peu importe, moi qui suis que par le biais d’un entrefilet l’évènement des 24 Heures du Mans au journal des sports, j’ai été étonné d’être à ce point concerné. Les prises de vues sont prenantes qu’elles soient embarquées à l’intérieur des bolides ou à l’extérieur. La part documentaire, reportage en immersion est réussie et on oublie l’infime part de fiction. Quand elle arrive, elle est une respiration, à l’image d’un repos. Celui que prend Michael Delanay. Ponctuation presqu’indispensable pour rappeler que Le Mans c’est aussi un film de fiction. Ca ne dure pas bien longtemps et le rythme n’en souffre pas selon moi. Et puis on revient assez vite dans la part vrai faux reportage, justement avec Delanay. Et ce que j’apprécie surtout, c’est de ne pas y avoir ajouté une dimension tragique. Tout comme de ne pas faire de Steeve McQueen la star suprême spoiler: avec un titre de vainqueur pour satisfaire les fans . Sa présence seule suffit. Steeve McQueen qui tenait tant à faire ce film a su s’effacer pour laisser seul sur le podium le thème même du film : Le Mans.
Ce film rend un brilliant hommage au 24 heures du Mans, elle-meme une course mythique. Malgré un scenario inexistant on est pris par la tension qui monte au fur et à mesure de la course.
Réalisé en 1971 par Lee H. Katzin, ce film décrit la course automobile des « 24 Heures du Mans » avec comme acteur principal Steve McQueen. Ce dernier, grand amateur de sport mécanique, a voulu se faire plaisir en prenant part activement au projet. Sans aucune approche psychologique des personnages, ni rebondissement compte tenu de l’absence de scénario, ce film tombe complètement à plat. Finalement, il faut davantage le concevoir comme un documentaire. Bref, à réserver uniquement aux amateurs de cette course mythique.
Un film mythique abordé un peu comme un documentaire qui apporte une certaine lumière sur l'univers de la course automobile et des stratégies inhérentes. Après, l'ensemble est assez monolithique, presque distant à l'image de Steve McQueen et plutôt prévisible également. Importants moyens techniques, du suspense et des séquences impressionnantes.
Un film un peu surestimé tenant surtout à ses prouesses techniques & automobiles durant le 1/3 de la course; & le personnage du " pilote sans visage " n'est bien curieusement pas développé ! : On a vu mieux.
un tres bon film sur une course mythique, le peu de dialogues valorisent les images impressionnantes, juste apres avoir vu rush qui est fantastique, et elga andersen une bombe!
Tout concours à ce que le film rende correctement hommage à la course : la photographie rythmique en course, l'atmosphère ambiant de l'évènement et la fidélité au circuit et aux participants sont là pour le rappeler, et le film en est devenu grâce à ça un film indispensable à tout amateur de course automobile et amoureux du Mans, ce qui lui vaut ses étoiles. Néanmoins, le film n'a d'autre intérêt que cet hommage. Le manque de dialogue, l'histoire de la veuve Belgetti et de Denaley qui aurait pu être approfondie, et enfin des jeux d'acteur peu convaincants par moments rendent le film assez plat.
Un bon film qui rend hommage à la course mythique des 24H du Mans, les scène de courses sont surprenantes, on a l'impression clairement d'y être, le seul défaut sont les rares scènes de dialogues dans le film, qui font éprouver pour certains des lenteurs dans le film, anisi que la petite romance entre Steve McQueen et Elga Andersen dont on ne comprend pas trop où ils veulent en venir. Néanmoins la magie de la course nous fait oublier ces petits défauts.
Il faut attendre pres de 20 minutes pour le que le film debute vraiment avec le depart de la course. Il faut attendre plus de 30 minutes pour entendre les premices d'un dialogue, d'ailleurs les rares scenes de dialogues se revelent inutiles puisqu'elles sont mal exploitées. Reste la course donc, parfaitement tournée, nous offrant de belle prises de vue, de somptueux ralentis et de spectaculaire carembolages tres bien filmés. Et quand on croit que le suspens est terminé, on se trompe et on a le droit à un final haletant. Malgré tout ce film est avant tout pour les passionés et les amateurs de courses automobiles. Même les fans de Steve McQueen risquent de s'ennuyer. A noter que la V.F est quelque peu bizzard, les doubleurs ont des accents étrangers, mieux vaut le voir en V.O.S.T.