Un film qui se passe avant la seconde guerre mondiale, où les officiers à la solde du régime commençait à faire le ménage dans les rangs des opposants à Hitler, et ils se retrouvaient dans des camps de concentrations, un genre d'entrainement avant de passer à l'échelle mondiale.
On suit donc, sept échappés d'un de ces fameux camp, et leur parcours pour survivre. On voit des hommes, des femmes, des enfants soumis à l'ordre, qui dénoncent, qui traquent, qui s'emparent de la propagande. Et puis, on arrive à croiser des personnes, qui n'ont pas tellement changés, qui sont naïfs peut-être mais qui ont garder l'humanisme qui nous différencie de la fange.
Le bien triomphe toujours du mal, voilà le crédo de ce film porté par Spencer Tracy, mais qui malgré tous ces efforts n'est pas très plausible dans ce personnage, il est censé sortir d'un camp après trois années de captivité, et même si on nous dit qu'il est fatigué, qu'il est faible, qu'il a faim, le Spencer est assez bien portant, point de joue creusée par la faim, alors, on suit ce personnage sans vraiment croire qu'il est passé par des épreuves terribles, un bon coup de rasage et il n'y parait plus rien, le voilà un citoyen qui se mêle à la foule sans problème.
C'est un film qui nous montre donc les mentalités de cette population d'avant guerre, l'endoctrinement, et l'espoir. Tout cela raconté par un voix off assez présente, voir pesante, on entend d'ailleurs parler Tracy qu'à la 22 minutes.
Film mineur qui est sauvé par certains personnages, notamment celui qui père de famille joué par Hume Cronyn.