Avis : Simetierre - Page 4

L'une des meilleures adaptations d'un livre de Stephen King (avec ça!)Les acteurs sont très bons et le petit Miko Hugues dans le rôle de Gage est la fois angélique (au début) et très flippant (à la fin), je recommande à 200%!!

Encore un excellent film d'horreur que j'ai enregistré en VHS voici environ 2 ans et que je repiquerai en DVD dès que je pourrai. L'atmosphère est flippante, angoissante et digne de ce genre de films. Les acteurs sont parfaits. Le plus extraordinaire est le petit Miko HUGUES dans le rôle de Gage. Du fait de son jeu, ce film vaut ses 4 étoiles. Au début, on lui donne vraiment le bon Dieu sans confession mais plus le film avance et plus il nous angoisse dans un registre très différent de l'enfant autiste de Code Mercury. A l'instar d'autres enfants-acteurs comme Daeg FAERCH, Jimmy BENNETT, Harvey STEPHENS, Giovanni FREZZA, Stephen DORFF dans la Fissure et Mason GAMBLE il assume très bien son rôle dans ce film qui fait vraiment peur et que je vous conseil de voir ou d'acheter le DVD s'il existe. Ces films où il ont joué ont eu du succès grâce à eux et celui-ci n'en fait pas exception. Sinon, les effets spéciaux sont spectaculaires pour l'époque et j'ai hâte de voir le remake pour juger de l'évolution des techniques depuis. Alors, si vous voulez avoir vraiment peur, allez donc le voir et vous en ferez des cauchemars toute la nuit en vous accrochant à vôtre lit !

Le sujet est souvent intime avec Stephen King et ses personnages marginaux. Le cœur de son discours réside dans l’approche de ces protagonistes qui flirtent inconsciemment, voire frontalement, avec la frontière du fantastique. Ici, la mort est catalyseur d’un récit intime entre un père de famille et la condition humaine. Mary Lambert se penche alors sur son second long-métrage avec beaucoup d’assurance, sachant qu’elle a bien été épaulé par l’auteur en personne. Si l’adaptation de ce dernier peu manquer un peu d’audace dans le développement de certaines relations, la mise en scène parvient à générer le ton qu’il faut pour nous captiver.

Sans surprise, la famille Creed désireuse de vivre en campagne devra affronter une routine impitoyable, celle d’une route sans foi ni loi. La folie de la pédale fait que les camions rasent la portion qui sépare leur nouveau domicile de leur mystérieux voisin. Pourtant, la vie semble bien belle pour les parents, avides d’entrevoir de nouveaux horizons. Louis (Dale Midkiff) et Rachel (Denise Crosby) forment alors un couple qui tient sournoisement leurs émotions dans leur chair. Mais les deux évoquent en quoi la peur les a conditionnés à rester grouper et à protéger ce qu’ils possèdent. Sur le moment, il n’y a que leurs enfants Gage et Ellie qui comptent… et un chat capricieux, soi dit en passant. L’impasse est pourtant inévitable, c’est alors qu’entre en jeu, Jud Crandall (Fred Gwynne), ce voisin qui partage son expérience avec la mort, épisode bien sinistre, qui semble le rattraper.

Une fois ce premier acte d’exposition passé, il faudra bien exploiter l’angoisse et la raison des personnages, comme des spectateurs. C’est pourquoi on nous ramène rapidement aux questionnements vis-à-vis de l’enfance et ce rôle de père de famille. Or, Louis sera confronté à la foi et un pouvoir surnaturel qui le dépasse. Comme le docteur Frankenstein, il ne tardera pas à tutoyer la divinité avec maladresse. L’Homme est curieux et l’Homme voudra toujours plus par cupidité ou par passion. Aucun des points cités ne semble épouser la démarche d’un père qui cherche la réparation mentale, en passant outre les barrières morales qui se dressent devant lui. Certaines « forces » sont inarrêtable et il faut parfois se montrer raisonnable et vivre au mieux avec. Dès lors qu’il n’a pas pris assez de précautions afin de se préserver du vice, il sombre alors peu à peu dans la tombe qu’il s’est creusé.

Si la vie est aussi précieuse que la mort, il faut savoir s’acquitter de la souffrance afin de ne pas troubler un certain équilibre. La cellule familiale en témoigne par la tragédie d’une mère, l’apprentissage d’une fille et son frère, puis la colère d’un père. Se croire plus fort que Dieu, c’est avant tout perdre la foi en ce dernier rempart morale. Notons également que Louis ne s’éloigne pas de la description d’un enfant en quête de « satisfaction ». Il est d’ailleurs le plus apte à répondre de ses actes de bienveillance, mais le moins apte à en comprendre les limites. « Simetierre » réussit donc dans l’horreur et donc dans l’ambiance qui s’installe autour des protagonistes, trop ordinaires pour affronter un mal qui vient de l’intérieur comme de l’extérieur. L’intrigue aura beau se justifier de bout en bout, parfois dans des mises en scène stupéfiantes et nécessaires, il faut lui reconnaitre quelques faiblesses dans l’adaptation d’un récit qui court trop vite au démarrage. Toutefois, il n’est guère décevant de contempler la chute des hommes, hantés par le désir de l’interdit, afin d’en étudier les nuances et les horizons qui nous serons à jamais fermés dans l’inconnu.

Adapté du roman éponyme de Stephen King, Simetierre est un nanar dans la pure tradition du genre horrifique. Le scénario nous affuble de séquences inutiles, la psychologie des personnages n'est pas assez travaillé -le héros n'écoute d'ailleurs rien quand au risque lié à la "résurrection" des morts- et le summum, les acteurs (surtout le héros justement), sont terriblement mauvais.
Alors on attend... on attend qu'il se passe quelque chose dans ce film aux allures de mauvaise parodie... et cela finit par enfin arriver, dans la toute dernière partie. Suspense, mise en scène plus subtile, un peu de gore. Tout ce qu'il manquait est enfin présent et on passe un agréable moment.
Mais cela ne règle pas tous les problèmes précités.
Simetière est donc un ratage, qui se laisse malgré tout regarder, et c'est bien là le plus étrange.

J'ai découvert le film il y a peu et quelle surprise!Simetierre fut le premier ouvrage de Stephen King que j'ai lu, et ça, à l'âge de neuf ans, c'est vous dire le choc qu'il m'a fait. Depuis, je les ai tous dévorés et bien souvent, visionnés leur adaptation cinématographique, et que de décéption, sauf Shining bien évidemment! et là, malgré le nombre d'années du film, whaow!Pascow est terrifiant!Le chat, hilarant! Le voisin de la petite famille est parfaitement lugubre et dérangeant dès le départ!Et comme dans le livre, on sympathise avec lui en même temps que Mr Creed, et l'horreur va montante jusqu'à un final terrorisant!
Un régal pour tout lecteur du maître de l'horreur!

Il s'agit de l'adaptation cinématographique du roman homonyme de Stephen King, publié en 1983, qui signe le scénario. Le film narre l'histoire d'un médecin et de sa famille s'installant dans une maison dans le Maine. Celle-ci jouxte un cimetière pour animaux se trouvant sur des terres indiennes (Micmacs) sacrées et capables de ressusciter les morts. Une série d'accidents mortels va transformer la vie paisible de la famille en cauchemar.
près la défection de George Romero, pris sur un autre projet, c'est finalement Mary Lambert, connue comme réalisatrice de vidéoclips, qui est choisie pour le remplacer. Tourné dans le Maine
Le film sort en Blu-ray 4K en 2019. À cette occasion, il subit quelques petites retouches
Les effets de transparence lors des apparition du fantôme de Victor Pascow ont été améliorés
un bon film fantastique un bon stephen king

Voilà qu’on essaye de faire un bon en avant dans le genre horreur, après toutes ces productions horrifiques des années 80. Voici la marque du début des années 90 du même genre avec Simetierre. Et je dois avouer ma déception presque totale. En voyant les critiques je pensais tomber sur un des rares vieux films d’horreur qui faisait toujours peur, et bien je me suis trompé. Tout d’abord, on tombe dans le scénario bien classique : la nouvelle petite famille qui vient s’installer dans un coin paumé, qui a la particularité d’avoir une route où roulent des camions à vive allure. Donc dès le début du film, on sait que cette route n’est pas là par hasard et qu’elle provoquera au moins un accident. Ensuite, il y a deux sortes de films d’horreur : les réalistes et les fantastiques. Personnellement, les réalistes m’ont toujours fait plus flippé (Massacre à la tronçonneuse etc…) mais là on tombe sur du fantastique. L’idée d’avoir un cimetière qui fait revivre les morts n’est pas quelque chose de très original, j’ai eu du mal à adhérer à l’idée. Les effets gores sont vraiment peu nombreux, et peu crédibles, je n’ai pas ressenti le moindre frisson devant ce film. C’est quand même un comble pour un film d’horreur, mais après cela dépend du spectateur. On peut dire que le scénario est pauvre en rebondissement, on anticipe tout ou presque à l’avance, et la dernière scène est tellement ridicule c’est dommage. Je me suis ensuite renseigné sur le casting complet de l’équipe. Les acteurs sont pas très brillants, petite mention positive pour les enfants mais sinon on a du mal à y croire. J’ai remarqué que c’était les débuts de la réalisatrice, Mary Lambert, et la maîtrise de la caméra est correcte, c’est plutôt une bonne réalisation. Mais quand on voit la suite de sa carrière, c’est dommage qu’elle ait sombré comme ça pour finir sur des réalisations comme « Mega Python vs Gatoroid » (le nom en dit long…). En conclusion, on peut dire que c’est un film trop moyen, sans effets de peur, et un sujet peu aguichant malgré que cela vienne de Stephen King (présent comme scénariste) malgré une réalisation correcte.

Grosse adaptation de l'oeuvre de stephen king pour l'époque, on se demande vraiment ce qu'il se passe et on comprends aisément les personnages dans le doute puis horrifiés. Moi ce sont les animaux qui me font rire. A voir, un classique de stephen king.

Excellente idée de départ (c'est une adaptation du livre de King) mais qui est ternis par un rythme lent, et une approximation dans la réalisation, dommage.

Les acteurs sont mauvissimes la palme au ( vieux et à la petite fille ), à l'instar du scénario et de la mise en scène plate et sans saveur , à éviter à tout prix .

A voir absolument, c'est le genre de film qu'on oublie jamais...

Simetierre fait parti des adaptations les mieux réussies de stefen king.Cela faisait des années que je l'avais pas vu et j'ai pris plaisir de le regarder à nouveau,ce film ne vieilli pas et reste une référence.

Confiée à Mary Lambert, alors débutante, et avec un casting de seconds couteaux, ne bénéficiant pas d'un budget mirifique, on pourrait penser que le film fait partie des adaptations bis de King. On aurait bien tort, puisque le romancier se charge lui-même de l'écriture du scénario (sans doute une réaction après son désaveu du "Shining" façon Kubrick), le tournage se déroulera également à proximité de son lieu de résidence, et il tient même un petit caméo (en prêtre lors d'un enterrement bien évidemment). Au niveau des points négatifs, je dirais que l'acteur principal est particulièrement mou, peu inspiré et fade. Le rythme est aussi un peu lent, et l'horreur reste très diffuse, invisible. La dimension fantastique reste peu exploitée et l'image manque un peu de punch. Pour le reste, le film a de très bonnes qualités : le reste du casting est très au point, les scènes de terreur fonctionnent bien, les effets spéciaux et les maquillages restent très réussis, y compris avec un regard contemporain, quelques plans sont assez marquants et la mise en place de l'ambiance et de l'atmosphère est bien gérée par la mise en scène. Il en résulte un film un poil inégal, mais très sombre, glaçant et parfois émouvant, avec des scènes fortes. D'autres critiques sur thisismymovies.over-blog.com

"Simetierre" vient conclure une décennie 80 riche en adaptations d'oeuvres de Stephen King, parfois réalisées par des grands noms du cinéma comme De Palma, Kubrick, Cronenberg, Carpenter,... Et il y a "Simetierre" qui, il faut l'avouer, n'est guère resplendissant. Il se rate sur l'essentiel : le suspens et l'horreur. Mais à cela s'ajoute la médiocrité des acteurs et une mise en scène bancale qui tantôt peut nous amuser ou carrément nous ennuyer. Je ne sais pas ce que vaut le roman mais en tant que long métrage, je le déconseille fortement.

Un film dont la surprise serait de nous surprendre. Déçu on suit cette aventure malsaine en anticipant chaque évènement.