Simettiere est et restera l’une des oeuvres majeures de l’un des meilleurs écrivains dans la lignée d’Edgar Allan Poe, Stephen King (Créateur de La ligne verte, Carrie, Christine, Misery, Fog, ça le clown, Shining, rien que ça…). Et voilà encore une fois pour lui que se fait l’adaptation cinématographie d’un de ses romans : Simettiere qui narre l’histoire d’une jeune famille, récemment arrivé dans leur nouvelle maison. Le couple, parent de deux enfants devra les surveiller en permanence à cause de cette route très dangereuse où traverse constamment des camions de transports. Camions qui sont la principale cause du cimetière d’animaux présents à quelques pas de la maison de la jeune famille. D’autant plus que ce dernier se situe sur d’anciennes terres sacrées indiennes Micmacs. Mais le cimetière renferme un secret, pas banal.
Ainsi, réalisé en 1989 par un certain Mary Lambert, Simettiere s’est vite imposer comme un film choc (en particulier pour l’époque, et pour cause, je trouve le jugement entièrement fondée pour des personnes n’ayant pas l’habitude de fils d’horreur que certaines images peuvent être terrifiantes pour certains… Les plus téméraires et habitués comme moi apprécieront). Le scénario est ainsi assez bon, bien construit intéressant mixant assez bien « L’amie mortelle » de Wes Craven et Dolly Dearest si je puis dire, concernant ces dernières scènes avec Gage Creed, le petit dernier de la famille. Par la suite, au niveau du scénario, mais surtout au niveau du visuel j’y est remarquer ne serait-ce que quelques influences à des films comme L’amie mortelle donc du papa de Freddy Krueger et du réalisateur de Scream, mais aussi à l’un des plus grands classiques en matière d’horreur-épouvante, L’exorciste » (1973) de William Friedkin (Bug, French connection…), et la sœur de Jud à l’ époque souvent d’une grave maladie assez impressionnante qui rappelle étrangement Regan Macneil et sa fulgurante transformation. Ici, le maquillage est assez réussit et arrive à décrocher l’effet éscompter, même plus de 20 ans après, mais aussi à « Le loup-garou de Londres » de John Landis et son « fantôme » et son léger rôle d’un « Giminy Criquet » assez plaisant et quelquefois assez hilarant (cf la scène de l’avion) et peut-être aussi à Chucky : jeu d’enfant de Tom Hollant quand aux dernières scènes avec Gage Creed notamment avec ses rires dérangeants et sa démarche bizarre.
Ainsi, bien mis en scène et intéressant, Simettiere arrive presque toujours à garder un bon rythme au film, à installer une ambiance assez pesante et dérangeante par moment qui en déstabilisera plus d’un (Scène avec la sœur de Jud, scènes avec Gage) ou le suspens est rondement bien mené. Visuellement, c’est bien réalisé, quand au casting, les acteurs se débrouillent assez bien notamment avec Dale Midkiff et Fred Gwynne dans les rôles respectifs de Louis et Jud Creed, le couple et parents de ses deux enfants. Une ambiance sonore assez hétérogène, autant on apprécie vers la fin, autant le début laisse vraiment perplexe comme cette bande sonore dans la scène d’intro rappelant étrangement celle du classique Amityville. (Enième référence ?). Une chose est sûr, c’est que ce film ne pourra vous laisser de marbre, on aime ou on n’aime pas, car avouons- le certaines choses (heureusement pas beaucoup), ne sont pas restés « complètement intactes » avec le temps et ont assez vieillit dans leur concept. Quand à la fin du film, elle est vraiment bonne et représentatif de l’état humain dans ces situations, l’un des traits préférés de Stephen King étant le comportement humain et la façon de montrer quel est vraiment la nature humaine dans diverses situations, ainsi cette chose présente dans le film, on l’a doit évidemment à ce génie d’écrivain.
Ainsi, bien écrit et bourré de références sympas, Simettiere est un film plaisant aux scènes efficaces et devant lequel on ne s’ennuie pas. Alexandre Aja, a d’ailleurs été approché en Août 2011 pour réaliser un remake de Simettiere, ce qui serait une très bonne idée. But with your french touch Alexandre please !