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chrischambers86
13 952 abonnés
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3,0
Publiée le 19 novembre 2013
Henry Levin, metteur en scène prolifique, vèritable touche-à-tout et habituè des sèries B, a rèalisè, à son habitude un bon western! D'une cruautè qui peut surprendre pour l'èpoque, "The Man from Colorado" doit beaucoup au contre-emploi inattendu de Glenn Ford! Une guerre de Sècession qui a èbranlè ses nerfs car ses actes dans le film sont ceux d'un dèment! L'intèrêt demeure en tout cas car l'acteur mythique de "Gilda" se montre surprenant d'un bout à l'autre! Tout en complexitè et en folie, son personnage n'a pas une note d'espoir! La mise en scène capte l'essentiel en donnant à ce colonel de l'armèe nordiste une intensitè constante dans le regard! Est-il mégalomane ? Tout tourne autour de cette question! A ses côtès, William Holden et Ellen Drew ne peuvent pas faire grand chose face à autant de fureur! Invitè pour un petit rôle de toubib, Edgar Buchanan, qui ne peut pas faire grand chose non plus...
Evidemment ce western est si noir qu'il ne peut pas être enthousiasmant mais : est-ce une raison pour ne pas l'apprécier ? En vérité le sujet doit moins compter que le ''cinéma'' et là, il sort carrément de l'ordinaire. Quelques années auparavant, Glenn Ford et William Holden avaient tournés ensemble dans Texas de Georges Marchall, western vite oublié ce qui ne sera pas le cas de celui ci dont on a du mal à se remettre. Il commence fort : par le massacre au canon d'une centaine de soldats dont le responsable brandissait le drapeau blanc, le ton est donné et le colonel Owen ne cherchera jamais à sortir du mal qui le ronge et qu'il a pourtant clairement identifié en l'inscrivant sur son carnet intime. Henry Levin n'est jamais si bon que lorsqu'il a un scénario original et personne n'a jamais filmé Glenn Ford comme il le fait ici. Cela donne un superbe Western aussi beau visuellement que laid sur la manipulation des êtres humains, aucun n'échappe à ses défauts et même le docteur voit sa gentillesse et son optimisme s'avérer inexacts. Les extérieurs, notamment la ville des mineurs, sont bien filmés, les couleurs superbes ce qui agrémente beaucoup les robes de Ellen Drew qui manque d'un peu de charme. Seul reproche, une fois de plus les poursuites sont accélérées comme le voulait la mode du temps qui remontait aux séries muettes des westerns.
La peine du Talion est un western plutôt sympathique de la part du metteur en scène Henry Levin ( très bon réalisateur qui à notamment fait le Voyage au Centre de la Terre avec James Mason ). Ce film raconte l'histoire d'un ancien colonel nordiste, spécialiste des représailles, Devereaux ( Glenn Ford ) qui est devenu juge dans une petite ville du Colorado où son ancien adjoint, le capitaine Del Stewart ( William Holden ), est shérif. Mais la sévérité du juge devient telle qu'une révolte éclatera parmi les mineurs. L'histoire de ce western est assez intéressante et la mise en scène du réalisateur est plutôt efficace, malgré certaines longueurs vers le milieu du film. Au niveau de l'interprétation nous retrouvons donc un Glenn Ford ( Règlements de Comptes ) vraiment étonnant et à contre courant de ses habituels interprétations. A ses côtés nous retrouvons le toujours très juste William Holden ( La Horde Sauvage ), la séduisante Ellen Drew ( le Cavalier de la Mort ) ou encore un habitué des seconds rôles dans les westerns à savoir Edgar Buchanan. Voici un western assez violent par moments et même parfois assez cruel notamment lors de la séquence de l'incendie de la ville. La photographie de ce film est l'oeuvre de William Snyder ( Barbe noir le pirate ) est elle se trouve être vraiment très belle. La très jolie partition musicale de ce western est de George Dunning ( très bon compositeur qui a également fait la musique de L'Homme de la Plaine et 3H10 pour Yuma ) et elle apporte un plus à ce film. Voici donc un western sympathique et que je conseille aux fans de découvrir.
Un film intense et puissant sur la folie d'un homme dont les décisions sont imposées par sa droiture et sa dureté par la guerre qui l'a rendu intraitable Superbe face à face avec son acolyte qu'il devra même juger. Très bon western
Un Western qui ne manque pas de rebondissements signé en 1948 par le cinéaste Henry Levin !! Dés le début, on est stupéfié par l'ordre d'un colonel de la cavalerie Américaine d'ouvrir le feu devant des ennemis qui avaient lever le drapeau de cesser le feu. L'homme en question deviendra par la suite juge et lèvera l'interrogation sur son comportement violent et lache que se posera en particulier un des ses officiers devenu shérif ainsi que des ennemis qui réclament vengeance. Ce Western m'a captivé du début à la fin. La réalisation en couleur vieillit bien, le scénario est très bien troussé de suspenses, la musique est emballante mais ce qui m'a le plus frappé, c'est l'interprétation de Glenn Ford qui est habité par ce personnage haissable, vraiment chapeau, cet acteur est un comédien très caméléon. En face, William Holden est excellent et les acteurs secondaires sont tous impeccables. A découvrir.
Toujours surpris en découvrant un petit western, qui tient toutes ses promesses, au-delà de nos espérances, dès la première scène, le cadre est mis et l’ambiance est posé. Le jeu de Glenn Ford tout en retenu mais au regard de dément sied bien au personnage, le bon et fidèle William Holden, joue avec séduction l’ami qui ne pourra pas retourner la situation. Malgré tout la première partie plus relevé laisse place petit à petit à une seconde plus académique, plus série B. Néanmoins il ne faut pas bouder son plaisir et se laissez découvrir ce western, méconnu et intéressant.
Un western méconnu de qualité pourtant plutot honnête. Le duo formé par Glenn Ford (remarquable ici) et un William Holden encore tout jeune est efficace, et le scénario est lui plutot intelligent. Même si la mise en scène est un peu inégal, et arrive surtout à mettre en relief les grandes traversées à cheval, elle reste tout de même acceptable. Quelques longuers donc, mais c'est dans l'ensemble un bon petit moment de cinéma de passé.
C'est finalement un très bon western en couleur avec un bonne intrigue peu commune , d' excellents acteurs dont Glenn Ford et le tout jeune William Holden. D'anciens militaires de la guerre de Sécession dépossédés de leur mines d'Or à leur retour à la vie civile vont finir par devenir des hors la loi devant les magistrats de la ville. Souvent les westerns sont plus mal notés que des comédies/romances alors que dans ce genre de film on retrouve les même ingrédients que ces derniers avec en plus de l'action et des péripéties .
Un western de très bonne tenue, avec un Glenn Ford en ancien colonel de l'armée fédérée que le pouvoir a fait verser dans une folie meurtrière que rien ne peut arrêter, pas même sa femme, pas même son meilleur ami.
un vieux western dans lequel affrontement deux anciens compagnons d'armes de la guerre de sécession une fois celle-ci achevée, l'un ex colonel étant devenu juge et l'autre, ex capitaine, shérif ... le juge est sévère et a des fragilités, le capitaine est loyal, mais jusqu'à un certain point, d'autant que le juge lui a subtilisé la femme qu'il convoitait et leurs divergences s'accentuent jusqu'à la haine et la mort quand le shérif prend le parti de chercheurs d'or spoliés avec l'accord du juge de leurs concessions... La mise en scène est classique mais la façon date un peu, l'actrice féminine surjoue énormément, ce qui ne passe plus aujourd'hui...il reste quelques belles poursuites à cheval et l’interprétation réussie de Glenn Ford, rien d'inoubliable
Amateur de westerns depuis mon enfance, j'en ai vu des centaines, et, curieusement, je n'avais jamais vu "The Man from Colorado". Glenn Ford fait partie de mes acteurs préférés dans le genre, notamment dans l'un de ses films les plus remarquables, "La vallée de la poudre". Mais là, il entre dans un rôle inhabituel de malade sadique avide de tuer. William Holden est excellent dans le rôle du shérif intègre, défenseur de la bonne cause. J'ai découvert ce film récemment en DVD et je n'ai pas été déçu. Un bon western avec un bon scénario et de solides acteurs.
Western au scénario riche et intéressant où un ancien officier nordiste, sanguinaire, avide de gloire, qui devient le juge d'une petite ville du far-west. Sous ses attraits de respectabilité se cachent un tyran et un fou que Glenn Ford interprète très bien, avec des regards de folie lors de certains plans. En face de lui il y a un de ses anciens officiers, William Holden, ami pendant la guerre de Sécession, qui devient Marshall et qui affronte régulièrement le juge, lui qui essaie d'être juste dans cet univers où la justice se met en place progressivement. Il y a évidemment des tensions entre les deux. Liée à la guerre de Sécession, puis à la précarité des gens pauvres ensuite. Tensions accentuées, car ils convoitent tous deux Ellen Drew, la fille d'un riche local (personnage terne dont nous ne comprenons pas l'intérêt qu'elle suscite pour William Holden, voire Glenn Ford, mais son appartenance à une famille riche fait partie de ses calculs nous imaginons). Il s'agit d'un scénario passionnant (signé Robert Hardy Andrews et Ben Maddow) où les accès de folie de Glenn Ford sont très bien interprétés, simplement par un regard et une interprétation fiévreuse. Qui d'ailleurs écrase un peu le lisse William Holden, gendre parfait, qui néanmoins n'intéresse pas Ellen Drew.
Vu à la télé. J'ai passé mon temps à me dire : "on dirait Glenn Ford". Et c'était lui ! Il a bien fait de se consacrer par ailleurs aux héros positifs. Cela lui convient mieux que ce rôle de névrosé qui ribouldingue des yeux. Quant à l'héroïne, elle est vraiment fadasse. C'est dommage que les auteurs de westerns aient tellement négligé les rôles féminins. A part quelques-uns, dont Fritz Lang avec Marlène Dietrich dans Rancho Notorious.
Assurement l'un des meilleurs roles à contre-emploi de Glenn Ford, qui vieilli pour l'occasion se retrouve dans la peau d'un officier égoiste et sadique, ses amis le pousseront à devenir juge de leur ville : ils s'en rependront. Voici un scénario intéressant pour ce western assez violent pour l'époque; chevauchées, fusillades et analyse des personnages sont les points forts de cette oeuvre fort méconnue mais agréable à visionner. A noter un William Holden au meilleur de sa forme dans la peau du shérif intègre.
Loin d'être le meilleur film de Glenn Ford, ce western vaut surtout le coup d'oeil pour le rôle à total contre emploi qu'occupait l'acteur. Sa composition de dément, à l'esprit ravagé par les horreurs de la guerre, est plus que convaincante, et si l'histoire n'a rien d'extraordinaire et souffre du côté simpliste de bon nombre de westerns de série B des années 50, on ne s'ennuie pas vraiment. On imagine un budget assez limité (les scènes de poursuite à cheval en vitesse accélérée...), mais la distribution assez prestigieuse (une affiche réunissant Glenn Ford et William Holden est déjà un luxe assez conséquent) tire le film vers le haut.