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Christianm75
7 abonnés
229 critiques
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2,0
Publiée le 27 janvier 2016
Film très moyen.On est bien loin des meilleurs réalisations d'Alex de la Iglesias,le film qui se veut un hommage aux westerns spaghetti est encombré de sentimentalisme niais.Autant dire que pendant 2 heures malgré une certaine empathie pour les personnages on s'ennuie souvent.
Un scénario original qui fait hommage aux westerns spaghettis, un film oiginal et décalé comme sait le faire Iglesia mais avec parfois quelques scènes trainant en longueur.
Faut s'accrocher pour ne pas s'ennuyer. On essaye de se dire, çà va arriver mais le film est trop long pour ce qu'il a dire. De l'humour? Mwoui, c'est vraiment pas à se pisser dessus. Le sourire à la limite.
Réalisé deux ans après La Communidad (Mes chers voisins), l'ogre du cinéma espagnol posait ses caméras vrombissantes dans la province d'Almeria en Andalousie. Petit rappel historique et cinématographique : Almeria, c'est l'endroit où la majorité des "westerns spaghettis" ont été tournés. Les européens et plus particulièrement les italiens étaient désireux de se frotter à la légende de l'Ouest. Pour éviter des coups de productions faramineux, la province d'Almeria a été le théâtre de centaines de tournages en raison de sa resssemblance avec les paysages du far west américain. Pour une poignée de dollars, Le bon la brute et le truand, Mon nom est personne ont par exemple été shootés dans les collines sableuses et désertiques d'Almeria. Hommage vibrant à tout un pan de la culture cinématographique western, De La Iglesia filme ses beautiful loosers avec un amour sincère. Au chômage technique depuis 30 ans, Julian ne peut quitter son village factice, lieu qui fut le témoin de toutes ses fabuleuses cascades. Accompagné de sa troupe essentiellement composée de bras cassés, il met en scène de pathétiques spectacles censés rappeler la gloire d'Almeria. Comme souvent chez De la Iglesia, derrière le rire se cache une vraie noirceur. Le personnage de Julian préfère crever plutôt que de devoir partir d'Almeria. Le réalisateur met en scène des personnages qui n'ont plus rien à perdre et qui n'attendent plus rien de la vie. Tous sont presque morts à l'int'rieur et ces derniers n'ont jamais trouvé la force de reprendre en main leur destinée après la chute des studios d'Almeria. Cette manière de construire la psychologie des personnages est une constante chez De La Iglesia. Derrière la gaudriole se cache souvent des idées mortifères. De La Iglesia est un clown triste. Le cinéaste déploie toute son énergie pour raconter l'histoire de ces cowboys de pacotille usés jusqu'à la corde. Il nous convie à un joyeux bordel, fait de pétarades en tous genres et de putes au grand coeur. La générosité de l'artiste est à son comble dans la dernière demi heure de son film. Le metteur en scène nous invite à une énorme fusillade entre cowboys et agents de la guardia nacional. Les grandes heures du western revivent devant nos yeux! L'humour de 800 balles réside également dans l'utilisation savante de l'anachronisme. Voir des shérifs et des indiens se friter à la winchester contre le GIGN espagnol est un spectacle des plus réjouissant. Cela étant dit, 800 balles souffre parfois d'un scénario brouillon. Les relations entre les personnages principaux sont souvent traités par dessus la jambe. De La Iglesia semble tellement ravi de tourner un western et de rendre son hommage au genre phare du cinéma que lui et son scénariste ont eu la main leste au niveau des dialogues. Un art pourtant parfaitement maîtrisé dans leur film Muertos de risa sorti 5 ans auparavant. 800 balles reste quand même un voyage ultra sympathique sur les terres légendaires du western spaghettis. Le professionnalisme du réalisateur dans la comédie n'est plus à prouver. Yiiii Haaaa!
"800 balles" est une bonne petite surprise espagnole. Cela commence tout gentiment comme dans un film Walt Disney, et puis on se rend compte que certains passages sont un peu plus délirants et recherchés. Le scénario ne manque pas d'originalité, et c'est le moins que l'on puisse dire. Quelques situations et dialogues sont bien trouvés, et c'est finalement un bel hommage rendu aux Westerns, quoique tourné avec dérision. Le film aurait cependant gagné à être réduit de 20/25 minutes (2h, ça reste un peu long). On ne retiendra pas forcément l'intérprétation des acteurs, mais c'est un bon divertissement. D'ailleurs, il ne doit avoir aucune autre prétention. Il y a des films comme ça, où on aime ne pas réfléchir et simplement passer un bon moment. Contrat rempli.
Je viens pour défendre ce film bien dans la tradition espagnole mais qui sonne aussi un rien british par son approche sociale. C'est pour moi un des meilleurs films de ces 4 premiers mois même si il aurait pu être encore plus enlevé, plus fou ; on reste un tout petit peu sur sa faim mais, tout de même, que de bons moments avec des acteurs attachants (et une actrice plutot mignonne), de belles histoires, cet aspect irréel d'un GIA qui attaque des papys cow-boys..... réjouissant à défaut d'être fabuleux.
Malgré quelques longueurs au début (le film aurait gagné en intensité à être emputé de 20 ou 30mn), le sujet et le sénario sont originaux et bien exploités. Les acteurs ont des "tronches" et le comique est présent quasiment non-stop dans les situations, les mimiques et les dialogues. Et rien que pour la fin complêtement délirante, ça vaut le coup !!
Vraiment dommage que ce bon film européen ne soit diffusé que dans une seule salle à paris.
bonne comedie comme il en existe en france. bon rythme durant le film avec une foultitude de clins d'oeil sur l'espagne d'aujourd'hui. Ceux qui ont passe leur vacances a almeria et tabernas, se verront sur l'ecran, sous les traits de ploucs de touristes.
Les personnages du film se marchent mutuellement sur les pieds. Ils se descendent a coups de revolver et de phrases assassines. Dommage qu'il y a des moments de faiblesse. on essaye de nous faire passer des rires aux larmes, mais avec peu de reussite.