Alors là vraiment bravo ! Si je dis "Peter Jackson", tout le monde pense immédiatement au Seigneur des Anneaux ou plus récemment du Hobbit. Mais sa filmographie ne s'arrête pas là. En 1993, le cinéaste néo-zélandais s'offre une place chez les grands (sélection officielle Avoriaz) en renouvelant le cinéma d'horreur. Ayant parfaitement compris ce genre qu'il apprécie tant, ce dernier se contente de ce qui fait vraiment plaisir à tout fan de gore : un scénario minime (pas de prise de tête) des effets spéciaux contemporains, des maquillages digne de ce nom, des jets de cervelles, taillage de jugulaire, résurrection exagérée des morts.. en un mot : l'essentiel ! Selon moi, c'est le seul cinéaste avec Sam Raimi (Très proche d'Evil Dead 2 : mélangeant habilement comique de situation et dégoût exagéré à l’extrême) à avoir le courage de dire qu'il n'y en a jamais assez et c'est prodigieux. Il réussit le pari fou de dégoutter le publique sans que celui ne puisse pour autant s’empêcher de quitter l'écran des yeux. Et puis d'ailleurs, il y en a tellement que l'on s'y habitue très vite (Un conseil tout de même : ne le regardez pas en mangeant). Bon, il est vrai que les acteurs sont des amateurs et d'ailleurs, ça se ressent, mais après tout on s'en fiche, le long-métrage étant tellement bien cadencé et jovial que ce n'est vraiment qu'un détail. A peine s'est on rendu compte de ce qui vient de se produire que quelque chose d'autre encore, toujours plus intense surgit de l'écran (la scène du bébé, sorte de petit gremlins totalement incontrôlable et la mère qui se réveille lorsque l'on ne s'y attend pas). Impossible de rester de marbre face à l'absurdité et la bonne humeur qui s'en dégage. Le personnage principal est fils-à-papa et esclave de sa propre mère et justement n'a rien à faire dans ce genre de film et pourtant il se transforme petit à petit jusqu'à devenir la caricature d'Ashley Williams (hommage : la tondeuse remplaçant la tronçonneuse greffée). Hormis cela, l’intrigue se déroule durant les années 50 et je n'ai pas trop compris pourquoi et la fin est un peu trop rapide puisque l'on ne sait pas ce qui arrive au virus finalement. Cela saute aux yeux que le bébé est en fait une marionnette..Tant pis. Très bon divertissement pour tout fan de tripes et de boyaux.
A voir et à revoir ce film réunit tous les ingrédients du film d'horreur comique! C'est tout simplement génial!!! Merci Peter Jackson d'avoir autant de talent :-)
un classique de l'horreur qui conserve son "charme" même aujourd'hui avec un scénario intéressant, des rebondissements et un peu d'humour qui vient alléger ce film par ailleurs particulièrement gore.
Singay! Ca commence sur des chapeaux de roues puis lorsque l'on découvre les acteurs principaux et surtout le doublage en français (en particulier celui de Paquita) on s'inquiète. Mais il n'y a pas de soucis à se faire, ça se met en place petit à petit avec un scénario grande catastrophe spoiler: qui tarde à venir histoire de laisser du suspens. Une fois que c'est lâché, c'est parti, on se fait plaisir, c'est cocasse, drôle (la balade du bébé mdr!), déjanté, gore, bref tous ce que l'on aime.
Quasiment vingt ans que j'ai vu ce film pour la première fois. A l'époque je m'étais réellement pris une claque. Deux décennies après je le revois avec toujours autant de plaisir. Certes l'histoire tient sur un dé à coudre, certes les effets semblent cheap (au vu de certaines personnes), certes le comique n'est pas très fin. Mais braindead ne pue pas la prétention et ne se prend jamais au sérieux. Pourtant Peter Jackson en a fait une véritable pépite du cinéma gore. Personnellement, je trouve toujours les effets à l'ancienne proprements hallucinants. Je reste encore ébahit devant l'ingéniosité et le travail harassant dont ont fait preuve les concepteurs. Et au vu de la boucherie que constitue le métrage, du travail il y a dû en avoir. Croyez moi, le spectacle gore vaut encore le coup. Dégueulasse est le mot qui caractériserait bien le film. Pourtant à aucun moment nous n'éprouvons une sensation de terreur. L'humour, bien que pataud fait que le gore se transforme en rire. En même temps une telle frénésie absurde de la violence, ne pouvait trouver son analogie que dans une frénésie de fous rires. Il faut vraiment voir ce film, mais regardez le comme il doit être pris, à savoir un divertissement sans prétention à prendre avec un zeste de pop corn. Cela peut paraître désuet, mais à ce jeu là c'est sûrement un des meilleurs film du genre. Ah oui, pour terminer je dirais à tout ceux que j'entends dire çà et là que piranha 3d, le remake d'evil dead ou autres films du genre sont les plus gores de tout l'univers de la mort qui tue....Arrêtez tout! Braindead est et reste encore le film le plus gore jamais sortit, et qui plus est, contrairement aux autres il possède tout l'esprit du gore. A ne pas confondre selon moi avec le genre Horreur.
Il a très mal vieilli, c'est à mourir de rire tellement, c'est un peu dégueulasse, mais ça prend pas. Au début, c'est très rapide, rien à dire, quelques scènes dégoutent, puis après, on tombe sans soucis dans une comédie aussi grotesque qu'autre chose. On a vu quelques images gores, mais au final, tout est vachement surjoué. Ca finit en bouilli.
Autant prévenir d'avance qu'il faut avoir le cerveau, comme le bide bien accroché pour regarder ce film, à voir bien évidemment au moins au 15ème degré de l'humour, car relativement débile, mais surtout, particulièrement trash et disons le, assez dégueulasse, qui n'a rien perdu de son coté décalé malgré les années ! Quelques passages assez drôles quand même, on sens le coté complètement barré de Peter Jackson, qui visiblement, n'avait pas de limites pour ce film !
Dans la même veine que ses deux 1ers essais, Peter Jackson récidive dans ce style comico-gore. Cependant, les moyens techniques et financiers sont meilleurs, la qualité de la réalisation est plus maitrisée. C'est plus que jamais de la série B, sommet hors-catégorie. Les acteurs surjouent avec plaisir, les effets spéciaux toujours aussi ringards que jouissifs. "Braindead" reste encore aujourd'hui le film réputé pour son record de litres de sang déversé. Ca fourmille d'idées plus farfelues les unes que les autres avant le monstrueux carnage et le face-à-face avec le 'restant' de la mère de Lionel. Le repas des zombies avec ce même Lionel comme serveur est excellent, tout comme l'attaque de l'intestin. Ce "Cerveau Mort" ravira surtout les amateurs du genre et les fans du réalisateur néo-zélandais.
Avant de nous avoir offert des grands bijoux du cinéma comme King Kong, Lovely Bones, Créatures Célestes, et la légendaire trilogie Lord of the Ring, Peter Jackson nous a offert ce long métrage horrifique qui fût son troisième film. Certain l'on aimé, d'autre l'on certainement détesté, jugé trop sanglant. Moi, je suis tombé sous le charme. Mélangé l'humour burlesque de notre grand Peter Jackson, le gore du gore, et un prêtre qui fais du karaté, et vous avez un film débordant d'humour et de scènes cultes. Ce film n'est pas appréciez à sa juste valeur si il est bien sûr regarde au premier degrés. Il faut le regarder comme notre grand réalisateur néo-zélandais l'a réalisé. Si vous voulez bien vous marrez devant un bon vieux film style série B, regardez Braindead (ne pas manger devant ce film de préférence)
Avant d’être connu pour ses superproductions, l’australien Peter Jackson a réalisé plusieurs films d’horreur trash. Ce « Braindead » fait date dans l'histoire du genre. Paradoxalement, ce film considéré comme le plus gore du cinéma par les spécialistes est… une comédie ! Cette parodie d’horreur pleine de tripes et de boyaux jusqu’à l’écœurement va au-delà de tout ce que j’ai pu voir. Un mystérieux singe-rat ramené d’une île lointaine ne tarde pas à faire des dégâts (dès sa capture, au zoo avec une scène terrifiante animée image par image de la bestiole et la morsure de la maman du personnage principal). Sur fond d’amourette volontairement niaise, la mère du héros perd sa peau, son oreille pendant un diner, envoie du pus dans les assiettes des invités, bref se transforme en zombie. Problème, elle fait des adeptes. Le héros tente de limiter l’invasion en hébergeant les morts-vivants. Les viscères et le sang envahissent l’écran. Tout cela contraste avec la naïveté et le petit monde propret des vivants. La tête à moitié arrachée de la nurse transformée en zombie, les restes du chien mangé retirés de la gorge de la mère, le râteau planté dans le crâne d’un zombie pour l’empêcher d’avancer, une cage thoracique arrachée en creusant avec les mains, un bébé-zombie dans un mixeur et bien d’autres scènes indescriptibles soulèvent le cœur. L’apothéose étant atteinte avec le massacre final à la tondeuse. A côté de ces scènes susceptibles d’écœurer même les plus endurcis, on a droit à des passages burlesques (le curé kung-fu contre les loubards-zombies, l’accouplement innommable de la nurse-zombie et du curé-zombie, la promenade du bébé-zombie dans un landau couvert de fils barbelés et le passage totalement fou dans le parc, le héros incapable de s’enfuir glissant sur le sang, la tête éclairée d’un zombie défoncée par une lampe murale etc.). Il y a même une petite révélation sur le passé de notre héros, un secret de famille presque anecdotique noyé dans toute cette tonne de barbaque. Dans la scène finale, la mère castratrice, devenue une immense créature ignoble, veut faire revenir son fils chéri à l'intérieur de son ventre… Attention, ce film est à voir absolument à jeun !