Est-il possible? Oui!
À cette question Braindead y répond avec la plus grande sincérité. Le sujet: des rats débarquent sur une île, et y violent des singes. Une de ces créatures hybrides est capturé, pour être finalement emmené dans un Zoo. Voilà pour la naissance de la créature. Viens, ensuite, se greffer l'histoire de la relation amoureuse, entre Lionel (abuser par une mère possessive), et Paquita (soumis au prédictions de sa mère). C'est donc au travers de cette relation amoureuse que le récit est véritablement introduit, à prétexte, pour la destruction massive de la chair et de l'être.
Lors d'un rendez-vous au zoo, les deux amants paisibles sont espionner par la mère de Lionel, qui malencontreusement se fait mordre par le singe-rat. Succombant à ses blessures, lorsque soudain elle reprend vie, devenus vorace et cannibal.
Lionel, pas vraiment surpris de cette transformation, va contiuellement chercher à sauvegarder sa défunte mère. Qui rend le tout jouissif, mais aussi burlesque. Sa propre mère qui va petit à petit contaminer toute la ville.
À première vu, la simplicité et la naiveté du scénario n'admet pas forcément une richesse intellectuelle. Par contre, la richesse visuelle, se voit à coeur joie remplis de mirobolante petite astuce, plus incroyable et imaginatif les unes que les autres.
Classique, et à juste titre, du film gore, Braindead dépasse toute les limites de l'abérration, pour un résultat jouissif et sans équivoque.
Bien entendus le genre ne plaît pas forcément à tout le monde. Néanmoins, la curiostité a parfois de bon côté, et on ne peut pas le reprocher à Peter JacKson, qui nous la suscite, et nous plonge dans un monde d'étrangeté et de fascination qu'il est parfois agréable de ressentir.