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Un visiteur
4,0
Publiée le 29 septembre 2006
Une oeuvre delicate,lente,aerienne,avant gardiste,provocatrice,elle est l'oeuvre d'une cineaste talentueuse aprés la reussite de "La bouche à Jean Pierre".Lucile H filme,cadre chaque scéne de telle manière que le spectateurs la percoivent differament selon le vecu,la maturité,la mefiance de chacun.Un ovni interresant pour debattre et livrer l'interpretation personelle de chaquescéne,une sorte de cinema sur mesure... Enfin,la photographie,la lumiére des rayons de soleils,les couleurs vives et saturés sont tout simplement sublime.
Film nul à chiez... mais vraiment !!! J'en suis encore perplexe : il ne se passe rien et manisfestement il n'y avait rien à comprendre ! Hallucinant que certaines personnes puissent mettre ne serait-ce qu'une étoile ???!!! Grosse déception pour Marion Cotillard qui jusqu'ici avait fait de bons films...
Pour tous ceux qui aiment les mélanges à la fois superbes et glacés entre "Princesse Sarah" et "Irréversible" sur un fond de Shyamalan... Dérangeant, insolent, mais sublime.
un film choc emrobé dans du velours. Une réalisatrice qui promet. Elle construit son film a petit pas, distillant le malaise. c'est envoutant et effrayant. A ne cependant pas mettre devant tous les yeux. Il y avait d'ailleurs dans la salle à mes côtés un spectateur un peu "louche" qui semblait très excité par ce spectacle de jeunes filles impubères.
Innocence de Lucile Hadzihalilovic, la compagne du grand Gaspar Noé, est une oeuvre troublante comme on en a jamais vu (Et je ne rigole pas) mise en scène avec un talent monstrueux et un visuel d'une qualité rarement atteinte (l'affiche du film en donne déjà un avant goût) où la caméra aime filmer des arbres, couler au fond de l'eau, montrer des couloirs glaques ou encore se plonger au coeur même d'une fontaine pour un des plans les plus beaux que je n'ai jamais vu. Pour le scénario qualifié de pervers (allez savoir pourquoi), il n'en est rien. Innocence parle de la vie, de l'innocence, de l'évolution corporelle à travers plusieurs jeunes filles talentueuses au point d'en devenir parfois inquiétantes. L'oeuvre de Lucile Hadzihalilovic est marquante et inoubliable...
Premier long-métrage et demi de la compagne du sulfureux Gaspar Noé, puisque Lucile Hadzihalilovic avait déjà signé il y a quelques années le beau moyen-métrage « La Bouche de Jean-Pierre », malheureusement beaucoup trop dépendant de lemprise esthétique de son compagnon. Avec « Innocence », on se réjouit de voir quelle a trouvé ses marques, son ton, et que sa mise en scène ne dépend enfin que delle. Lhistoire ne se résumera ici quen quelques menues lignes, car cest un film qui se voit, qui se ressent, et qui ne se raconte quavec beaucoup de difficultés. Disons que dans une magnifique propriété perdue au beau milieu dune forêt luxuriante et apaisée, débarque régulièrement des cercueils contenant des petites filles, vivantes à chaque fois. Celles-ci apprennent à vivre entre elles, entre jeux, dressing-codes particuliers, cours de danse ou de théâtre étranges, enseignées par des femmes tout aussi hors du temps. Où sommes-nous ? Voilà la question que se pose demblée le spectateur incrédule mais séduit par la beauté et létrangeté des lieux. Au paradis ? Au purgatoire ? Dans de quelconques limbes ?... Nous nous garderons bien ici de dévoiler au futur spectateur ce twist final qui nen est pas un Car Lucile Hadzihalilovic préfère suggérer quimposer Cest sa qualité, mais cest aussi son défaut, car on est alors en droit de se demander où réside le sens véritable de son uvre. En tout cas, il convient de souligner le soin exemplaire accordé à la réalisation de ce film : les jeunes actrices sont toutes extraordinaires (et Dieu sait quil nest pas aisé de faire tourner des enfants sans sombrer dans le cliché), les couleurs, léclairage, le cadrage, le montage, font montre daisance, de beauté et de sensibilité.
Envoûtant et mystérieux, Innocence nous plonge dans les méandres des interrogations de l'enfance. Une métaphore subtile sur l'apprentissage cruel de la vie à travers le regard plus ou moins naïf de trois fillettes qui incarnent des personnages forts et attachants. L'image est belle et étrange, le son pur et intime et l'interprétation des enfants est extrêmement juste. Un film à voir absolument pour tous les curieux du cinéma !
Je n'ai pas de tout aimé. Déjà le film est trop long, vraiment trop long. Ensuite, j'avoue je n'ai pas compris l'histoire euh l'histoire, en fait il n'y a pas d'histoire, ce film est tout simplement une succession de plans, de paroles creuses. Ne vous déranger pas !!
Un grand film. Certains l'ont traîné dans la boue, à tort, croyant y voir leur propres fantasmes refoulés. Le film est magnifique, et le sujet, casse gueule encore aujourd'hui, en 2005, est traité avec finesse et poésie. Lucile Hadzihalilovic est véritablement talentueuse. Dommage que le nombre de copies (20) ne limite la portée d'un film d'une qualité rare.
Mon avis est très mitigé . Tout d'abord visuellement ,formellement ,sur le plan des couleurs et des symbolismes ( l'eau ,les couloirs au début du film etc) ce film est reussi . L'ambiance est froide ,étrange ,onirique ,l'immergence est totale et le silence est aussi explicite que les paroles. Pourtant, il y a un hic, un gros hic, le film manque cruellement de scenario ,c'est un peu un cinema "experimental" dans lequel on se pose plein de questions sans avoir de reponses à la fin ,contrairement à Lynch ,je dirai même qu'il n'existe pas de réponse , et peut être , en allant encore plus loin ,qu'il n'y a même pas de questions à se poser. L'important est ailleurs ,c'est le ressenti de l'instant et la perfection visuelle. A voir pour les cinephiles et les personnes amateurs d'art ,à eviter absolument pour les adeptes des films hollywoodiens ou tout est expliqué à la fin et où il y a plus d'action /de terreur . Un film à prendre pour ce qu'il est pour pouvoir l'apprecier : un OVNI avant gardiste .
Pari gonflé que celui de la réalisatrice (par ailleurs compagne de Gaspar Noé) en s'aventurant dans un domaine casse-gueule : le film métaphorique. Après son excellent drame social intitulé "la bouche de Jean-Pierre", elle explore une toute autre direction artistique. Effectivement, son film ne ressemble à rien de connu (et c'est bien sûr une grande qualité) et elle s'ingénie à nous perdre dans un univers dont nous n'avons aucune clé pour pouvoir l'appréhender. Ainsi, on ne comprend rien de ce qui se passe à l'écran, jusqu'à ce que l'on comprenne qu'il faut tout prendre de manière métaphorique. Elle pousse le bouchon encore plus loin en ne donnant absolument aucun élément d'explication au spectateur. Et le pire est qu'il ne se passe rien pendant 2 heures ! Malgré tout cela, on ne peut que saluer le courage d'une telle entreprise : l'atmosphère étrange du film nous permet d'adhérer à cette histoire, finalement très belle. La photographie est également très soignée et on a vraiment le sentiment de vivre une expérience cinématographique hors norme. C'est quand même un peu rude.
aucune utilite, malgre marion cotillard et helen de fougerolles !!! un scenario incomprehensible !! un film a aller voir en journee pour eviter une sieste impromptue .... Ratée , vivement deconseillé ....
Je viens de voir ce film que j'ai adoré! A sa vision, on pense à pas mal d'autres films comme "madolescenza"ou "la compagnie des loups" qui traitent du même sujet de l'éveil à la sexualité et du passage fantasmagorique de l'enfance à l'adolescence, mais "Innocence" garde un style et une atmosphère qui lui restent propres. On pense aussi beaucoup au film de Chabrol "Alice ou la dernière fugue". Ce qu'il y a de plus fascinant dans le film c'est sa manière de nous renvoyer à notre propre perversité. En effet, la mise en scène prodigieuse ballade le spectateur de bout en bout pour l'amener sans cesse à attendre l'indiscible, alors qu'au final le titre du film est scrupuleusement respecté : le film ne parle que d'innocence et ne parlera que d'innocence jusqu'à la dernière minute. Une subtile manipulation que seule une mise en scène experte pouvait produire!
Envoutant et ennuyeux, profond et vain, Innocence est tout et son contraire. Un ovni dont on ressort déçu mais sans pour autant en faire le reproche à son metteur en scène.
Innocence est un coffre vide. Un de ces vieux coffres mystérieux, poussiéreux, qui ont un jour trainés en chacun de nos greniers. Tout dans le film suscite le mystère et l'inquiétude : une mise en scène toute en retenue, des bribes de scénario dévoilées au compte-goutte et des actrices (car d'acteur il n'y a pas, ou presque pas...)jouant à merveille des rôles apparemment équivoques.Toute cette mécanique suggestive aiguise notre curiosité et laisse à notre imagination le soin d'anticiper l'indicible mais tant attendue perversion qui, infailliblement, doit s'insinuer dans cette univers ambigu. Pourtant le coffre restera vide, voire clos. Et la seule perversité du film ne sera que cette forme de contrôle par la crainte de l'inconnu, exercé par l'encadrement du pensionnat sur les jeunes filles et par la réalisatrice sur les spectateurs, les incitant à redouter plus que savourer cette troublante rêverie.