C'est un bon Jim Carrey (à savoir que certains de ces films ont quand même déçu, comme celui où il est un monstre vert, ou celui avec les pinguouins). Un ressourcement de bonne humeur, avec pour une fois un petit coté satyre sociale, grâce à la bon interprétation d'alec baldwin. Il y a pas mal de scènes très drôles, comme celle où il arrive à son travail, celle où il donne les résultats de la bourse, etc etc. Cela reste bon enfant comme souvent dans ses films. Un film qui donne la pêche, la banane, le kiwi !
Un sans faute pour moi ; humour géniale, carticaturé à donf mais qu'est-ce que c'est bon ! Jim Carrey est vraiment super comme dab. Et je suis total in love de Tea Leoni, la plus belle actrice qui soit ! Bravo, un film comme ça j'en redemande, dommage que Jim ne fasse pas plus de comédie de ce type. En tout cas, j'ai passé un super bon moment.
L'histoire de brillants américains qui se retrouvent du jour au lendemain au chômage, avec toutes les difficultés de vivre l'enfer après le paradis artificiel. Mais, c'est une comédie, donc ils trouvent un moyen bien simple de sauver la face, braquer des banques. Incroyablement critiqué par l'ensemble des journalistes français, ce film a un mérite plutôt intéressant, il est moral, alors que le sujet était bien limite. Et malgré une critique vraiment musclée du système libéral qui finit par marcher sur la tête, il reste une comédie, avec pleins d'anecdotes et beaucoup de ressenti, pas si artificiel que ça. Rire du chômage, "Le couperet" y arrivait déjà, et c'est en plus un chef d'œuvre mais c'est de l'humour noir. Rire un peu grassement sans fausse notes ni vulgarité et de manière saine sans trop de causticité de ce sujet est le plus gros mérite de cette comédie. Jim Carrey passe par toutes ces grimaces, mais aussi pas mal d'expression corporelle, Leoni est jolie, les seconds rôles n'en font pas trop, bref, de la série B, tout est OK. Mais c'est l'originalité du scénario qui permet au film d'accéder à la catégorie A. La fin gentillette permet de respecter le populisme de toute comédie qui se respecte quand elle s'attaque aux puissants, de moins en moins respectueux et de moins en moins respectables. Louis de Funès a été populiste et a eu le succès que l'on sait, le peuple français à force de vouloir lire et réfléchir avec des critiques de cinéma Bac 5 laissera passer un bien agréable moment. Dommage.
Allez, c'est bien parce que c'est Jim Carrey... En d'autres termes, sans lui, le film ne pèserait pas bien lourd. Un comédie classique avec un scénario écrit à la va-vite, voila comment résumer ce film. Un honnête divertissement. Suivant.
Cadres installés et crise générale au sein du foyer ne font jamais bon ménage. C’est le cas dans cette comédie rondement menée avec Jim Carrey qui en fait trop (comme à son habitude) et fait évincer Téa Léoni qui donne pourtant du cœur à l’ouvrage. Rythmé surtout en raison d’une descente aux Enfers assez extrême et dure, on ne décroche pas à part la vengeance finale : Seul point faible de ce film. En effet, il est bon d’avoir un cinéma américain (en général puritain et traditionnel) faire voler les mœurs et comportements bienpensants du foyer US mais malgré cela, on tombe dans le manichéisme où le grand patron (Baldwin, peu convaincant) est vraiment très méchant et des millions de licenciements en sont la cause… Bref, restrictif. Enfin, un peu de détente, des personnages attachants et surtout drôles mis dans des situations aussi embarrassantes et désespérées. Après, il est vrai que Carrey n’est pas un acteur qui fait l’unanimité, particulièrement face à une actrice habituée aux seconds rôles, de par l’intégralité de son jeu qui repose sur des grimaces et des mimiques infantiles. A voir donc plutôt comme une critique (bien simpliste) du rêve américain et des multinationales et leurs méthodes peu recommandables ; critique qui passe néanmoins par l’importance du confort matériel puisque l’unique but qui vient à l’esprit du couple dans un premier temps est de retrouver leur vie mais surtout leurs biens.
Jim Carrey parle très vite, exécute lui-même ses cascades-ça doit faire mal- et trouve en Léa Léoni une partenaire de jeu à sa hauteur. Et puis cette comédie ne révélait pas moins avec 2 ans d'avances la crise qui allait secouer la planète. On prétendra pas que c'est visionnaire mais il faudrait remettre de temps en temps à l'honneur la pertinence des comédies.
Braqueurs Amateurs est une des comédies les plus drôles avec Jim Carrey depuis pas mal d’années. En effet, le comique américain n’avait plus fait tant rire depuis longtemps. Avec Téa Léoni, il forme un couple qui du jour au lendemain se retrouve sans argent. Du coup, comme le titre le suggère déjà, ils vont tous deux s’improviser comme braqueurs amateurs. Malgré la force comique de ce film, plusieurs problèmes bien réels sont abordés. En effet, ce film est une excellente critique sur le chômage, ou plus précisément sur les gens qui sont coupables du malheur des chômeurs. Ces gros bras mettent des gens à la porte, parfois par centaines ou milliers, et ils n’ont que faire du malheur qu’ils font à ces gens, qui ont parfois une famille à nourrir. Jim Carrey et Téa Léoni qui braquent des épiceries et autres magasins font écho à des choses pouvant se réaliser dans la vraie vie, mais d’une manière beaucoup plus drôle. En réalité, ce genre d’évènements est fort tragique. C’est une des principales raisons pour laquelle j’ai apprécié ce long-métrage. Cette comédie est une critique intelligente, qui fait plus réfléchir qu’il n’y parait. On aurait pu se dire : ‘encore une comédie avec Jim Carrey en plus’. Eh bien non, ça n’est pas vraiment dans la même catégorie que ses autres comédies. Et puis, pour une fois qu’il nous épargne ses grimaces parfois drôles mais lourdes à la fin.
Ca commence bien (la première demie heure est très bonne) et puis ça devient vite du grand n'importe quoi. A voir une fois seulement. Ca suffit largement.