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chrischambers86
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3,5
Publiée le 19 novembre 2013
Glenn Ford et Randolph Scott ne sont pas amis dans "The Desperados" de Charles Vidor, honnête technicien hollywoodien qui dirige avec conscience un western avec de l'excellent travail au niveau artisanal! L'un est un ancien bandit (Ford), l'autre un shèrif (Scott) « Quand il passe les menottes, c'est qu'il est sûr de lui » . Les deux vont malgrè tout s'allier pour nettoyer une ville de ses hors-la-loi, avec dans la distribution fèminine Claire Trevor en Comtesse! Une ville de Red Valley très frèquentèe entre piste de danse et remontant, mais aussi nitroglycèrine, bagarres, procès, fusillades et troupeau de chevaux sauvages en pleine rue! Magnifique Technicolor (l'un des premiers de la Columbia) qui fait toute la diffèrence ici (surtout dans les paysages que nous traversons grâce à de formidables chevauchèes) et donnait souvent du sel à de petites productions hollywoodiennes qui, sans cela, aurait ètè bien insipides! Elle est la base du travail de Charles Vidor à partir de laquelle s'èdifiera une oeuvre souvent sous-estimèe dans les annèes 30-40 qu'il faudra bien rendre justice un jour! V.F à fuir (le doublage ne colle pas), mais heureusement il y a la V.O...
Comment Randolph Scott a-t-il pu devenir une vedette, son jeu est mécanique et peu crédible, surtout dans les rôles de cow-boys. Glenn Ford, jeune et touche à tout s’en sort plus facilement dans ce western comédie qui n’apporte pas grand-chose au genre. Mais c’est distrayant, il y a à retenir un véritable travail sur la chevauché des chevaux, beau moment et assez rare pour qu’il soit mentionné. Le film est ponctué de cliché, bagarre de saloon, potence construite et essayé par le propre juge de la ville…bref au prendre par curiosité et au troisième degrès.
Un Western qui a ses qualités et un défaut (des longueurs) réalisé par Charles Vidor , le futur metteur en scène du remarquable "Gilda" avec Glenn Ford qui a un de ses premiers rôles dans ce long métrage "Les Desperados" faisant éclipser la vedette principale Randolph Scott. Les lumières de la Technicolor datant de 1943 rendent belles les images auquel c'est agréable d'y regarder. Après, le film dure 1 heure 25 et malheureusement je me suis un peu ennuyé à suivre l'histoire qui me paraissait un peu classique, donc sans surprise. C'est produit par Harry Joe Brown qui travaillera beaucoup avec Randolph Scott par la suite en tant que comédien et associé à la production et ça sera meilleur qu'ici en terme de qualité comme ceux avec le cinéaste Budd Boetticher pour citer les plus célèbres "Comanche Station" ou "La chevauchée de la vengeance" par exemple.
Ce petit western est très sympathique mais n'emporte pas l'adhésion car il mélange l'action sérieuse à la grosse comédie. Cela convient assez bien à Glenn Ford qui a 27 ans est déjà plein de talents mais Randolph Scott lui y est vraiment mal à l'aise. Le scénario est habile et fort bien construit;Edgar Buchanan y tenant un rôle ambigu intéressant. Il faut surtout retenir quelques courses de nombreux chevaux que l'on a rarement l'occasion de voir;notamment la poursuite de Bill et de Nitro qui se termine dans un couloir rocheux. La fin est également inhabituelle car au lieu du classique troupeau de vaches,c'est une centaine de chevaux qui traversent la ville et la déflagration du bâton de dynamite qui lance l'affolement est inoubliable. Apercevoir tous ces chevaux prendre peur et lever la tête en même temps est une scène qui reste inscrite dans ma mémoire. Les couleurs sont particulièrement réussies et la jeune héroïne y est magnifiquement mise en valeur autant par son charme que par le choix de ses toilettes.
Petit western sympathique. C'est loin d'être transcendant mais ça passe plutôt bien grâce à pas mal d'humour et de second degré. Quelques scènes, notamment de chevauchées, valent le coup d'oeil et le technicolor est particulièrement plaisant. Pour ce qui est de l'interprétation, on retrouve entre autre un tout jeune Glenn Ford, plutôt à l'aise face au plus expérimenté Randolph Scott qui a l'air terriblement raide et mal à l'aise, mais bon, je dirai que ça fait partie du charme un peu désuet de ce film. Pas incontournable mais pas une purge non plus.