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    La Mort aux trousses
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    NoSerious Man
    NoSerious Man

    187 abonnés 178 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 1 août 2024
    Suite au succès critique mitigé de "Sueurs froides" (1958) et avant le tournant marqué par "Psychose" (1960), Hitchcock réalise "La mort aux trousses" (1959), film aux genres très variés, de la comédie noire au film policier, du thriller au film d'espionnage, et de nos jours considéré comme une oeuvre d'une grande importance culturelle, historique ou esthétique.
    Tout ceci part d'un malentendu judiciaire dont le publicitaire new-yorkais Roger Thornill (Cary Grant) se retrouve confronté. En effet, il est confondu avec l'espion George Kaplan, qu'il ne connait pas et qu'il souhaitera rencontrer afin de régler cette affaire. Il va fuir à travers les Etats-Unis mais hélas, le destin va nuire à la réalisation de sa tâche ; jusqu'à ce qu'il fasse rapidement la connaissance de Eve Kendall (Eva Marie Saint), archétype de la blonde séductrice et à l'identité mystique qui semble bien connaître le véritable criminel. Va-t-elle se révéler comme un obstacle ou un biais pour que Thornill parvienne à ses fins? Pourquoi lui et Kaplan ne font qu'un, aux yeux de la justice? Hitchcock nous livre un thriller romantique singulier que l'on parvient à voir et à revoir sans désintérêt: l'ayant vu deux fois en moins d'une semaine, le deuxième visionnage m'a entre autres révélé certains éléments historiques m'ayant échappé dans un premier temps, saisissant ainsi la richesse du scénario en indices nous permettant petit à petit à construire le puzzle qui sert d'histoire que doit résoudre Thornill tout au long du film. Principalement constitué de séquences de traque ou de débats durant lesquelles notre héros part à la quête de la vérité, tout en fuyant l'organisation judiciaire le soupçonnant, l'histoire est portée par les puissantes et glaçantes mélodies au violon de Bernard Herrmann, le compositeur fétiche de la filmographie d'Alfred. Le film est par ailleurs autant constitué de séquences dynamiques spoiler: (annoncées dès le début par le caméo d'Hitchcock qui apparaît dès la 3ème minute!)
    que de séquences plus calmes, dans lesquelles la musique ou le silence accompagnent le suspens des personnages, rendant le film hétérogène dans le rythme du déroulement de l'histoire, en dépit de quelques éléments scénaristiques un peu confus dans la dernière partie du film, et une fin un peu expédiée nous empêchant d'explorer davantage l'envers du décor finalement révélé, spoiler: d'ou la rentrée du train dans le tunnel, censurant la vie privée des deux protagonistes.
    Par ailleurs, nous constatons que dès l'année suivante, son oeuvre "Psychose" va rompre totalement avec le style de "North by Northwest": alors que l'un sera tourné en noir et blanc, constamment dans des espaces clos avec une musique symbolisant l'angoisse des personnages à voir leurs plaisirs coupables révélés au grand jour, l'autre est réalisé en couleurs, en plein air pour la plupart des séquences. De plus, en dépit du silence pesant provenant en partie de la scène symbolique du film spoiler: (l'attaque de l'avion sur la route déserte, l'une des plus belles représentations de la menace au cinéma puisque le héros est seul avec cet avion et se retrouve en impossibilité de fuir la scène),
    on y met en valeur les liens entre les personnages, favorables à la facette romantique de l'histoire, ainsi que leur exposition au monde auquel ils sont confrontés malgré eux, favorable à un style filmique proche du film d'aventure, voire d'action. Aussi, le scénario se sert de la compassion du spectateur face à la malheureuse situation de Thornill pour rendre le film comique: spoiler: la scène dans laquelle la mère de Thornill se moque des ravisseurs dans l'ascenseur montre par exemple que le héros est livre à lui-même et qu'il est impossible pour lui d'être sérieusement défendu, remettant en même temps en question la confiance de l'autre face à une situation délicate. Grosso modo, il faut s'attendre un jour ou l'autre à se retrouver dans le corps de quelqu'un qu'on n'est pas, à devenir malgré nous coupable de quelque chose qu'on n'a pas commis...
    Le film avance ainsi à un très bon rythme et l'histoire se suit avec beaucoup de plaisir grâce à l'immense variété de registres, cet humour grinçant propre au maître du suspense et à ce désir imposant d'atteindre la solution finale dans ce vaste portrait de caractères.
    "La mort aux trousses" est, pour conclure cette petite analyse, un très bon Hitchcock qui parvient à se démarquer des autres productions de l'époque et précurseur de nombreux genres, annonçant par la suite le succès du cinéma d'espionnage notamment avec les "James Bond", dont le style semble quasiment inspiré de celui de "North by Northwest".
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 31 octobre 2015
    C'est la deuxième fois que je vois ce film, la première fois il ne m'avait que moyennement plu, j'ai mieux apprécié cette fois-ci. En effet le générique de Saül Bass est impressionnant, la musique est sympa, les scènes d'actions sont réussies, les acteurs sont crédibles, le scénario est bien fichu et la réalisation est bonne. De plus, j'ai découvet plusieurs détails qui m'avaient échappé au premier visionnage, genre la fin (j'étais innocent comprenez). Mais je continue à penser que par rapport aux autres Hitchcock, ce film est un peu moins surprenant, et que la fin est un peu rapide.
    A voir donc.
    tuco-ramirez
    tuco-ramirez

    136 abonnés 1 634 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 5 septembre 2015
    Roger Thornhill, publiciste pétillant, dynamique et volubile, est pris par erreur par une organisation mafieuse pour un espion, un mystérieux Kaplan. L’option qu’il choisit pour démêler cette histoire est de partir à la recherche du fameux espion à travers les Etats-Unis … d’où le titre original du film : du Nord en passant par le Nord Ouest. Et c’est parti pour 2h15 de course folle dans tout le pays.
    Virtuose Hitchcock va mettre dans ce film tout ce qui a fait son succès, un melting pot d’émotions et de genre : espionnage, humour, amour, suspense,… Hitchcock part ici de quelques idées de mise en scène autour desquelles il brode un scénario pur prétexte à l’action et à la mise en scène de ses idées. Deux d’entres elles restent des références de l’Histoire du Cinéma : la scène de la poursuite par le biplan et la traque sur le Mont Rushmore. La poursuite par l’avion d’un homme à pied à découvert est le plus bel exemple d’une envie du réalisateur de faire du cinéma à l’état pur. De fait, le scénario est souvent invraisemblable : l’improbable méprise sur l’identité de Roger Thornhill qui dure tout le film ; le choix de tuer Thornhill avec un avion en l’entraînant dans une grande plaine désertique alors qu’il existe des manières plus simples et discrètes pour éliminer un individu gênant ;… Et de nombreuses péripéties sont ici à l’avenant mais ininterrompues. Peu importe l’objectif final poursuivi est le rythme effréné dans lequel Hitch souhaite entraîné son héros et par capillarité d’identification les spectateurs. On est à bout de souffle, et la Nouvelle Vague dont Truffaut comprendra très vite que derrière le divertissement facile se cache de véritables trésors de mise en scène, cadrage, montage, profondeur de champ, plans séquences, gros plans, plans subjectifs dans ce film référence. Tout est millimétré par le maître qui consacrait un travail titanesque en préparation de tournage avec des story board hyper détaillés. Hitch joue aussi souvent la carte de la comédie : la scène de la vente aux enchères est le plus bel exemple. A travers ce film, il ouvre la voix aux films d’espionnage grand public, un précurseur des James Bond. Truffaut écrira même que « les James Bond étaient des copies vulgaires et puériles ». Et pour conclure son film, Hitch, le coquin voire le salace, offre une dernière séquence forte de signification ; le couple reformé s’embrasse puis le plan suivant montre leur train phallique entrer dans un tunnel. Tout est dit…
    Au-delà des deux scènes mythiques, bien plus qu’un divertissement ; une perle de rythme, d’action et d’ingéniosité.
    Eselce
    Eselce

    1 433 abonnés 4 238 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 1 septembre 2015
    Très bon Hitchcock où Cary Grant excelle en agent secret improvisé. Une très bonne musique d'ambiance et des situations d'agents secrets à faire pâlir quelques James Bond.
    Danny Wilde
    Danny Wilde

    121 abonnés 502 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 10 août 2015
    La Mort aux trousses est non seulement un chef d'oeuvre du cinéma d'espionnage et d'aventure, mais aussi du 7ème art dans son ensemble. C'est un modèle de référence de tous les récits de ce type parce qu'il est l'aboutissement du génie d'Hitchcock en portant à la perfection absolue ce qui lui servit en réalisant Correspondant 17, les 39 Marches, Cinquième colonne... il mélange avec bonheur l'espionnage, le suspense, l'humour, la romance, créant un univers éblouissant dans lequel tous les thèmes qui lui sont chers sont au rendez-vous : la poursuite, la fausse identité, l'humour, la passion de la technique...de même que James Mason incarne un méchant délicieusement vénéneux, à la séduction ambiguë et à l'élégance british propres aux grands criminels hitchcockiens ; Eva-marie Saint est la blonde à la fausse froideur que le Maître affectionnait, et qui trouve naturellement le charme que possédait Grace Kelly ; le thème du faux coupable est ici sublimé par un scénario remarquablement charpenté, où Cary Grant y trouve l'un de ses rôles les plus achevés, à la fausse désinvolture et suffisamment charmeur et ahuri pour être tout à la fois un modèle des héros hitchcockiens et proche de ses rôles légers vus dans ses multiples comédies. Il se trouve pris entre des espions d'une puissance étrangère qui le prennent pour un autre, la police qui le prend pour un meurtrier, et la CIA qui voit l'occasion de donner une réalité à un agent fictif. Le film se transforme en une vertigineuse poursuite émaillée de scènes d'anthologie rythmées par la musique nerveuse de Bernard Herrman, telle l'inoubliable séquence du champ de maïs : cette séquence est longue car Hitchcock veut démonter le mécanisme classique du type qui attend dans une rue entourée d'abris ; ici, il n'y a rien , aucun endroit ou se cacher, rien que l'horizon d'un champ de céréales qui s'étend à perte de vue, le personnage de Thornhill-Kaplan attend à la descente d'un bus un ennemi qui ne se présente que sous la forme d'un avion, de cette façon le réalisateur veut aussi donner au spectateur la sensation qu'un danger potentiel peut venir de n'importe où. D'autres séquences célèbres marquent ce film, comme celle du meurtre à l'ONU, celle de la vente aux enchères, celle du train où la blonde inconnue fait des avances équivoques à Grant, mais habilement dissimulées par Hitchcock en vrai coquin qu'il était. Et puis bien-sûr, l'apothéose sur les énormes visages sculptés du Mont Rushmore... jusqu'au final du train rentrant dans un tunnel (encore une allusion sexuelle d'Hitchcock). Voici donc un film où Hitchcock se joue avec virtuosité de la sagacité du spectateur, en le menant sur de multiples fausses pistes, sur un rythme haletant, bref un film étincelant qui reflète le pur génie de son auteur.
    Bruno TEF
    Bruno TEF

    6 abonnés 123 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 6 août 2015
    Voilà un grand film qui mérité une bonne place dans toute vidéothèque, un incontournable du film d'espionnage ou de suspens, un immanquable d'Hitchcock, peut être un des films les plus célèbres de l'histoire du 7ème Art ... inratable quoi !

    L'histoire est archiconnue, un publicitaire new-yorkais victime d'une méprise est pris pour un agent secret américain totalement imaginaire, Kaplan, chargé de démanteler un réseau d'espionnage du bloc de l'Est sur le sol américain. Sa vie bascule alors et il fera tout pour échapper à ses poursuivants et faire éclater la vérité, bravant et déjouant les pièges placés sur sa route, parfois par des agents de son propre camp.

    Le personnage principal est interprété par Cary Grant, impeccable de classe et de distinction, tandis que la réplique lui est donnée par la troublante Eva Marie Saint, les méchants sont campés par James Mason et Martin Landau. Rien que ça. La musique est hallucinante, le scénario ciselé comme une pièce d'orfèvrerie.

    Le film commence par une scène banale dans un restaurant, où par erreur, des agents ennemis identifient le publicitaire comme Kaplan, l'agent chargé de les traquer. Une mécanique bien huilée se met alors en marche, d'abord lentement, puis au fur et à mesure Hitchcock dévoile les rouages de l'immense mécanisme qui va broyer le héros. Tandis qu'il se lancera à la recherche de la vérité de New York au Mont Rushmore avec la mort sur ses talons, Roger Thornill (Cary Grant) va croiser la route de Eve Kendall (Eva Marie Saint), énigmatique et séduisante jeune femme, dont les intentions réelles restent mystérieuses.

    Outre la scène finale sur le Mont Rushmore, on retiendra le tête à tête dans le train entre les deux personnages principaux et bien sûr la scène avec l'avion qui se déroule dans le coin le plus paumé des USA.
    Pour ma part, j'y ajouterai la scène aux Nations Unies et plus précisément la prise de vue en plongée à la sortie des Nations Unies quand le héros s'échappe après le meurtre du diplomate. C'est pour moi la scène charnière du film, c'est vraiment là que tout bascule de manière irréversible et que le piège se referme pour écraser le héros.

    Même si on peut regretter quelques invraisemblances et quelques effets spéciaux un peu datés, la mort aux trousses garde toute sa puissance et le suspens reste intact malgré les années. C'est assurément un chef d’œuvre qu'il faut avoir vu plusieurs fois pour en apprécier toutes les subtilités ... comme souvent avec Hitchcock.

    Je finirai par une remarque d'ordre vestimentaire : je suis toujours éberlué par la beauté des personnages féminins des films d'Hitchcock et par leurs toilettes dignes des plus grands couturiers.
    bruno E.
    bruno E.

    18 abonnés 645 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 31 juillet 2015
    une intrigue intelligente pour un thriller qui malgré l'âge reste solide. du suspens, des rebondissements, du rythme que demander de plus ?
    skell93
    skell93

    17 abonnés 308 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 17 septembre 2021
    La mort aux trousses est un thriller prenant typiquement Hitchcockien : une histoire d'espionnage intéressante couplé à un scénario béton dont seul Hitchcock a le seul secret, on est littéralement scotché au film pendant 2h. Les acteurs sont géniaux principalement Cary Grant qui est quasi parfait, la musique colle parfaitement à l'atmosphère du film et enfin le film comporte des scènes de haute intensité mémorables, la plus connue est celle de l'avion dans la champ parfaitement exécuté par le maître du suspense. Bref, un thriller haletant quasi parfait comme on en fait plus aujourd'hui, une autre perle dans la filmographie de Hichcock.
    lejojoducoin
    lejojoducoin

    24 abonnés 876 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 10 juin 2015
    Ce grand classique d'Alfred Hitchcock a plutôt bien vieilli. Cette course poursuite et la recherche de la vérité, rendent ce film assez palpitant. Il est toutefois à noter quelques longueurs dans le film (passage dans le train), qui ralentisse quelque peu le film. Sinon les acteurs sont convaincants et côté suspense, Hitchcock est pas mal du tout, et il sait nous faire rester devant l'écran (contrairement à fenêtre sur cour que j'ai trouvé ennuyeux!).
    Guimzy
    Guimzy

    173 abonnés 467 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 31 mai 2015
    Véritable monument de cinéma, La Mort aux Trousses est encore aujourd'hui un modèle dans le film de genre. Mais aussi dans l'esthétisme. La Mort aux trousses est une énième illustration de la culture et du sens esthétique assez inouïe d’Alfred Hitchcock. C’est perceptible notamment dans la manière dont il utilise les décors, l’architecture et les paysages pour concevoir des images extrêmement abouties sur le plan du cadre et de la composition. Qu'il s'agisse des plans sur le mont Rushmore d'une beauté sans nom ou de la scène culte de l'avion, tout transpire la maîtrise dans La Mort aux Trousses. Dans cette fameuse scène par exemple, on retrouve tout l’art de la construction du suspense cinématographique dont Hitchcock est la figure la plus emblématique qui soit. En termes de montage, de rythme, de cadrage, de conception même, la séquence dans son intégralité est un modèle de cinéma. Peut-être même que les moments qui précèdent l’attaque sont encore plus fascinants que celle-ci : l’attente de Thornhill ; le silence ambiant ; les plans sur les grandes étendues désertes (reflétant le point de vue du héros) ; l’avion agricole qui, dans le lointain, en arrière plan, survole les champs ; les deux voitures qui passent mais ne s’arrêtent pas ; l’homme qui descend d’une troisième voiture pour attendre le bus. Bref, du fait de l’efficacité du scénario, de la virtuosité de sa mise en scène, de l’élégance de son casting (porté par un Cary Grant d'une grande classe et de la ravissante Eva Marie Saint) et de cette manière pas si fréquente avec laquelle il conjugue divertissement et grand art, La Mort aux trousses est un film majeur, une anthologie à lui seul du cinéma d’Hitchcock et de ses procédés révolutionnaires, lesquels allaient inspirer plusieurs générations de cinéastes.
    christelle2a
    christelle2a

    56 abonnés 217 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 10 mai 2015
    Incontestablement le meilleur Hitchcock avec Vertigo et incontestablement un des plus grands chefs d’œuvre du 7ème art.
    Tout dans ce film est magnifique ; de l’histoire jusqu’aux acteurs, en passant par la mise en scène et la toujours superbe BO de Bernard Herrmann. C’est un véritable régal pour tous les cinéphiles car tout y est parfait et rien n’est laissé au hasard. Chaque scène, chaque plan, sont construits de manière à interroger le spectateur et à le surprendre. Un large panel de courses poursuites, dont 2 des plus mythiques du cinéma, est présenté. Chaque lieu est exceptionnel ; que ce soit un hôtel, une côte rocailleuse, une cabine de train, un champ de cultures désertique, une salle de vente aux enchères ou encore le Mont Rushmore. La photographie est splendide. Cary Grant (que j’adore) passe sans aucune difficulté de la peur à l’humour et représente, encore plus que l’héroïne, le vrai atout charme du film.
    Plus qu’un film, un mythe…
    Acidus
    Acidus

    741 abonnés 3 725 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 17 avril 2015
    Hitchcock est un maître de la mise en scène et "La mort aux trousses" illustre parfaitement ses hautes capacités. Le célèbre cinéaste verse tout son talent au service d'un scénario solide, rythmé et doté en plus d'une touche d'humour appréciable. S'ajoute à cela, un casting de luxe et des musiques magnifiques (signées B. Herrmann). Rien à redire.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 28 mars 2015
    Un genre de reboot pour un autre film d'hitchcock "la Cinquième colonne" qui souffre malheureusement des mêmes défauts, la mise en scéne est génial, mais son plus gros probléme c'est son scénario, le film commence bien avec un bon rythme mais seulement pendant la premiére partie, la suite est juste un scénario un peu "brouillon" ainsi qu'une romance...presque inutile. Un film trop surrestimé qui est bien loin du chef d'oeuvre "Psychose" ou encore "Fenêtre sur cour".
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 5 mars 2015
    Un film un peu plus classique / convenu / formaté, néanmoins tout aussi appréciable que les autres films majeurs d'Hitchcock. Il possède sont lot de scènes cultes : je pense bien sur à celle de l'avion. Une ambiance géniale, deux acteurs principaux charismatiques, bref une oeuvre majeure à voir à tout prix
    ManoCornuta
    ManoCornuta

    286 abonnés 2 895 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 1 mars 2016
    HItchcock à son sommet. Le maître du suspense s'amuse ici de ses propres codes en injectant une dose massive d'humour, partant d'un postulat rocambolesque qui place un homme ordinaire dans une situation incroyable. Jouant à merveille sur le rythme de la mise en scène avec des séquences devenues mythiques, grâce à un Cary Grant impeccable opposé à un James Mason débonnaire et un Martin Landau glaçant, la Mort aux Trousses est un suspense habile dévoilant à bon escient ses cartes qui reste encore maintenant très prenant et agréable.
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