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Un visiteur
2,5
Publiée le 10 août 2010
Un film sympa, mais somme toute moyen. Le scénario fait preuve d'un manque de finesse parfois déséspérant, à coup de caricatures excessives (le rôle du grand-père) et de lieux communs cinématographiques éculés (la tradition archaïque, le dénouement final ultra-prévisible). Ces côtés nuisent à tout développement émotionnel du film, vu que j'ai eu l'impression de l'avoir vu 20 fois avant. Mais, le film se laisse regarder sans déplaisir, accumulant de bien jolies images. A voir une fois éventuellement, pas deux ^_^
Alors que Once Were Warriors (L’Ame des Guerriers) exposait la violence de la communauté urbaine des maoris tatoués, Whale Rider repose sur la poésie des légendes maories et la détermination d’une frêle gamine. L’action se passe de nos jours, dans un village traditionnel maori. Quelques scenes paraitront un peu trop exotiques aux européens - la scène du discours de Pai en tenue maorie par exemple - mais elles sont pourtant authentiques. Le film n’est pas parfait, mais l’image rend justice au pays, superbe et sauvage, l’histoire est prenante, et la jeune actrice tout simplement magique. Après avoir témoigné de l’engouement des spectateurs - petits et grands - pour le film et son héroine, je donne ‘top mark’ a Whale Rider.
Un film sublime, veritable chef d'oeuvre méconnu du public français ! Bien sûr, beaucoup vont detesté et le trouver nul, tout à fait normal vu qu'il n'y a presque aps d'action, qu'il n'y a pas de course poursuite, pas de baston, pas de sexe et qu'on n'y parle pas de fric ! Ah, et il n'y a pas d'effet spéciaux non plus ! Et oui certains savent encore faire des chef-d'oeuvres sans les grosses ficelles hollywoodiennes. A ne louper sous aucun pretexte.
Film vu en philo et intelligemment choisi d'un point de vue pédagogique. Cinématographiquement parlant, ce long-métrage néo-zélandais (réalisé par une Niki Caro qui a depuis fait ses preuves à Hollywood) mondialement récompensé (les Festivals indépendants lui ont fait la part belle) est à l'inverse très loin d'être abouti bien que pas désagréable. La culture maori n'est que très peu connue en Occident, aussi un traitement de ce thème semblait plus qu'intéressant, qui plus est sans se noyer dans une fresque historique ou je ne sais quoi de ce genre... Le début du film se révèle donc forcément intriguant, attisant notre curiosité sur des normes et valeurs dont nous ne sommes pas forcément familiers. L'introduction complètement ratée jette malheureusement un froid, entre ralentis inappropriés, montage tape-à-l'oeil et choix sonores très discutables. Une petite voix-off termine d'exposer maladroitement les faits avant que l'oeuvre ne puisse enfin réellement démarrer. Durant disons une heure, les personnages (attachants) maintiennent à flots une production peu inspirée visuellement qui parvient malgré tout à retenir l'attention de par les émotions véhiculées. Les valeurs de respect et de tolérance ne m'ont bien évidemment pas laissé insensible dans la mesure où elles ne sont pas trop lourdement mises en avant. L'interprétation de qualité (notamment la petite fille) a de quoi convaincre, et ce malgré les grossièretés du récit. Et puis, dans le derniers tiers, ça se gâte : les sentiments ne sont plus présents que pour servir un gros mélo, exagéré, alourdi par une réalisation pesante en plus d'être conformiste ; les travers observés lors de l'ouverture refont leur apparition jusqu'au point de saturation pour le spectateur. Bien évidemment, il est difficile d'en vouloir à "Paï", petit film parmi tant d'autres qui est parvenu à nous captiver une bonne partie du temps mais dont les maladresses récurrentes finissent par le plomber, malgré de bonnes intentions incontestables.
Un film familial qui, pour une fois, ne prend pas les enfants pour des débiles mentaux. Certains y verront un film d'aventures sur la quête d'une petite fille quand d'autres y verront une reflexion sur la place de la femme et l'évolution de l'image de l'homme. A ce propos, j'ai particulièrement apprécié le personnage du chef qui est incapable d'exprimer ses sentiments et se retranche derrière une froideur et une dureté "jusqueboutiste". Le tout est magnifié par la superbe musique de Lisa Gerrard. Un bon moment de cinéma
Envoutant, magique et émouvant, l'inverse total de "L'Ame des Guerriers" ! Vous apprendrez beaucoup sur ce formidable peuple que sont les maoris ! L'actrice principale est extra ordinaire !
Un beau film dont l'intérêt majeur est une approche de la culture maorie à travers l'histoire d'une fillette qui entend maîtriser son destin dans un environnement culturel traditionnel imprégné de valeurs masculines. Une étude sociale plus poussée des Maoris néo-zélandais aurait été intéressante, on reste sur sa faim.
Un vrai chef d'oeuvre malheureusement peu connu. L'interprétation est exceptionnelle et l'histoire tout simplement belle. Un film rare un film à vivre.
Ce film est exceptionnel, pour ceux qui ont aimé, sachez que le livre existe également et que vous pouvez le trouver dans les librairies ou aux éditions Thélès pour vous faire revivre cette merveilleuse histoire.
Un très beau conte qui nous change des genres auxquels nous sommes habitués en Europe. Une histoire simple, attachante, qui peut effectivement donner l'impression de traîner en longueur, mais je pense qu'il s'agit de toucher l'émotion du spectateur. Un film rafraîchissant à regarder avec plaisir avec un très bon jeu de la jeune actrice et une musique tout simplement planante
Le film repose sur le mythe fondateur de la communauté maorie, il y a bien longtemps le premier maori, Paikea, serait arrivé en Nouvelle-Zélande sur le dos d'une baleine. Et de nos jours, une toute jeune fille (une dizaine d'années) prénommée comme le premier guerrier Paikea (Paï), fière de ses origines et de sa culture, mène son combat pour être reconnue parmi ses semblables même si elle est une fille. Seuls les premiers nés mâles peuvent apprendre les coutumes selon les traditions ancestrales, et le grand-père de Paï refuse de lui transmettre son savoir. Elle épie donc les garçons en secret, et apprend de son oncle le style de combat. La relation avec son grand-père (assez misogyne sur le coup mais plus par tradition que conviction) se gâte sérieusement, mais elle finit par prouver sa valeur et sa spiritualité en chevauchant une baleine comme son lointain aïeul.
C'est un film très beau et authentique, qui est construit comme un conte des temps modernes. Paï réalise le mythe de son peuple et prouve donc que la valeur tient plus dans le coeur que dans les règles discriminatoires. Du coup, c'est à la fois la transmission des valeurs spirituelles tout en faisant accepter une certaine évolution de moeurs plus conforme à nos valeurs actuelles. Il y a une poésie incroyable dans les images et les relations de ces gens, ces gens qui sont encore empreints de leur culture tribale mais qui sont avant tout des néo-zélandais. J'ai aussi découvert une partie des coutumes maories avec une langue vraiment belle, des combats hallucinants (en se tirant des tronches de folie pour se faire peur), des tabous et des rapports sociaux assez rigides et codifiés. Le film est aussi le récit un peu amer de la survivance d'une communauté traditionnelle au sein d'un pays occidental, et comme pour tous les autres peuples, c'est une symbiose difficile voire impossible.
Paï représente l'espoir dans ce marasme, car elle réconcilie les traditions et la jeune génération des guerriers maoris. C'est une belle utopie bien sur, mais bon... Ca fait aussi du bien de voir ce genre de film.
PS : note pour moi-même, dès que le tatouage facial est à la mode en France, je m'y mets tout de suite. J'adore !
Non seulement ce film conte merveilleusement bien l'une des legendes maoris les plus anciennes ainsi que les crises que traverse actuellement la communaute maori en Nouvelle Zélande, mais au-delà de cela il est universel au niveau de la force des sentiments, de la beauté des images et de la justesse de l'interprétation.
C'est mignon comme tout, la Nouvelle-Zélande joue très bien, elle s’est faite toute belle pour l'occasion, habillée par la musique de Lisa Gerrard et puis y a même une scène qui frôle le sublime (une seule) la résurrection des baleines, sinon dans le genre récit initiatique/passage à l'âge adulte/émancipation d'une jeune ados dans un milieux macho et conservateur, c'est plutôt plan-plan, très jolis les plans-plans d'ailleurs. Pas méprisable donc mais pas de quoi en faire des gorges chaudes non plus, comme le faisait la rumeur Internet, c'est bien quant on a 14/16 ans et qu'on a vu 04 films dans sa vie, ce qui est le cas de beaucoup d'internaute. En tout cas c'est nettement moins chiant que "le grand bleu". Mais sur le peuple Maori (re)voyez plutôt « L’âme des guerriers » ou encore « Utu ».