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Un visiteur
5,0
Publiée le 30 juillet 2013
Pai est un film poétique et émouvant sur le peuple des maoris. Ce film nous montre les traditions et la culture de ce peuple de nouvelle Zélande. L'histoire est prenante et les acteurs jouent superbement bien surtout Keisha Castle-Hughes dans le rôle d'une petite fille qui n'est pas accepté par son grand père car elle est une fille et ne peut devenir le chef de son clan. L'esthétique est très bonne surtout avec les paysages somptueux de la nouvelle Zélande et certaines scènes sont très touchantes (notamment celle des baleines) et la tout couronné d'une superbe musique qui va droit au cœur. Un excellent film, 19,5/20.
Je comprends pourquoi Niki Caro a été sélectionnée par Disney pour mettre en image le remake de Mulan, car elle a renvoyé au niveau d'école primaire toute les œuvres d'aujourd'hui se prétendant ouvertement féministe avec son plus grand succès aujourd'hui considéré comme un film majeur pour la jeunesse (classé parmi les films à découvrir avant d'avoir 14 ans par le British Films Institute). Si l'adaptation du livre Whale Rider réussit à impacter, c'est parce que Niki Caro emploi le moteur émotionnel le plus impactant: la déception. Déception de la jeune Paikea de ne pouvoir être à la hauteur de ses ancêtres par le drame entourant sa naissance et déception de son grand-père de voir sa descendance briser la lignée sacrée, tant d'autres sont à ajouter qui rendent le film puissant. L'héroïne ne prouve pas sa valeur en démontant les préjugés par sa force de caractère mais en les subissant et en restant debout pour tenir et inspirer les tenants des traditions de sa tribu par sa détermination à prouver l'amour de sa famille. Les plans larges sur l'océan et les notes discontinues viennent à leur tour apporter au film une ambiance particulièrement planante et mystique qui nous font ressentir l'histoire comme la légende de Paikea qui se répète à travers sa descendante. Magnifique et très communicatif par sa demi-heure finale en apothéose.
Envoutant, magique et émouvant, l'inverse total de "L'Ame des Guerriers" ! Vous apprendrez beaucoup sur ce formidable peuple que sont les maoris ! L'actrice principale est extra ordinaire !
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4,0
Publiée le 25 janvier 2021
Un film magnifique qui s'inspire d'un livre à succès avec pour sujet, Paikea, venu de Hawaiki jusqu'en Nouvelle-Zèlande sur le dos d'une baleine! il n'en faut pas plus à la jeune rèalisatrice, Niki Caro, pour se lancer dans cette belle aventure! L'histoire èmouvante d'un petit bout de femme de douze ans en quête de son destin! Des images rares : spoiler: une jeune fille qui lutte seule contre tous pour trouver sa place, la culture traditionnelle et la culture moderne qui s'affrontent, le final avec les baleines... Tout passe (amour, rejet, triomphe....) et nous sommes dans le dèpaysement le plus total avec une règion côtière isolèe de la N.Z absolument splendide! Nommèe à l'Oscar de la meilleure actrice, Keisha Castle-Hughes est inoubliable de la première à la dernière bobine! Rawiri Paratene est ègalement formidable en vieux sage bourru! Un vrai coup de coeur venu de l'hèmisphère sud avec cette communautè maorie...
Le film est avant tout centré sur les coutumes d'un pays, la transmission aux générations futures. Pour ça c'est très réussi et très émouvant. Témoin, le chant que Pai chante seule lors du spectacles des enfants. La jeune actrice est assez bluffante car on ressent bien son impossibilité d'être heureuse parce qu'elle est une fille. Il y a une terrible fatalité qui l'empêche de grandir en paix: la réponse c'est tout simplement qu'elle est une partie de la descendance des baleines qui veillent sur leur peuple. L'échouage est une tragédie, mais elle, Pai, est vivante et c'est d'elle dont va dépendre le sort de son peuple. C'est un beau message mais parfois un peu trop de pathos
Le film a le mérite de nous faire découvrir une culture peu connue, et peu exploitée dans les films. Entre légendes et monde moderne, cette histoire vaut le coup pour l'évolution de cette petite fille, mise à l'écart par son grand-père alors qu'elle se révèle si importante pour les légendes qu'il vénère. Les acteurs sont très bons, tout particulièrement Keisha Castle-Hughes, d'ailleurs nominée à l'Oscar pour ce rôle. Les scènes des baleines sur la plage sont certainement les plus belles du film. Dommage, par contre, qu'il y ait autant de longueurs au milieu du film.
Mon compagnon avait vu ce film étant jeune (et s'était ennuyé à mourir !!) et nous avons voulu le retenter en famille et bien ses craintes se sont avérées exactes !! Mes enfants n'ont pas accroché, mon compagnon s'y est revu et moi je dois avouer que je n'ai pas été emballé non plus ! Non pas que le film soit mauvais ou inintéressant mais franchement c'est la barbe !! Les personnages sont froids et pas très attachants, le rythme est très lent et pour des enfants c'est juste l'horreur !! La soirée a été bien longue et mon compagnon se sera gaufré deux fois avec Pai !! Tant pis...
Film vu en philo et intelligemment choisi d'un point de vue pédagogique. Cinématographiquement parlant, ce long-métrage néo-zélandais (réalisé par une Niki Caro qui a depuis fait ses preuves à Hollywood) mondialement récompensé (les Festivals indépendants lui ont fait la part belle) est à l'inverse très loin d'être abouti bien que pas désagréable. La culture maori n'est que très peu connue en Occident, aussi un traitement de ce thème semblait plus qu'intéressant, qui plus est sans se noyer dans une fresque historique ou je ne sais quoi de ce genre... Le début du film se révèle donc forcément intriguant, attisant notre curiosité sur des normes et valeurs dont nous ne sommes pas forcément familiers. L'introduction complètement ratée jette malheureusement un froid, entre ralentis inappropriés, montage tape-à-l'oeil et choix sonores très discutables. Une petite voix-off termine d'exposer maladroitement les faits avant que l'oeuvre ne puisse enfin réellement démarrer. Durant disons une heure, les personnages (attachants) maintiennent à flots une production peu inspirée visuellement qui parvient malgré tout à retenir l'attention de par les émotions véhiculées. Les valeurs de respect et de tolérance ne m'ont bien évidemment pas laissé insensible dans la mesure où elles ne sont pas trop lourdement mises en avant. L'interprétation de qualité (notamment la petite fille) a de quoi convaincre, et ce malgré les grossièretés du récit. Et puis, dans le derniers tiers, ça se gâte : les sentiments ne sont plus présents que pour servir un gros mélo, exagéré, alourdi par une réalisation pesante en plus d'être conformiste ; les travers observés lors de l'ouverture refont leur apparition jusqu'au point de saturation pour le spectateur. Bien évidemment, il est difficile d'en vouloir à "Paï", petit film parmi tant d'autres qui est parvenu à nous captiver une bonne partie du temps mais dont les maladresses récurrentes finissent par le plomber, malgré de bonnes intentions incontestables.
Quel amateur de rugby ne connaît pas le fameux Hakka des All Blacks ? Mais combien savent vraiment à quoi il correspond. Après avoir visionné « Whale Rider », je me sens un peu moins ignare sur ce plan. Mais au delà du folklore c’est le premier film pour enfant qui s’adresse à leur cœur et à leur intelligence. C’est aussi, sans en avoir l’air un film féministe, tout en grâce et en douceur. Pour son deuxième long métrage Niki Caro réussit avec peu de moyen et à raconter simplement une histoire aussi poétique que bouleversante, avec ce qu’il faut d’émotion, sans débordements ni fausse note aucune. En adaptant le roman de Witi Ihimaera (paru en 1987 il est étudié à l’école en Nouvelle Zélande), la réalisatrice y apporte une authenticité visuelle indiscutable. En premier en confiant la plupart des petits rôles sont des vrais maoris (dont certains ont un physique de deuxième ligne, voir de pilier), apportant aussi de la puissance, surtout dans la longue et impressionnante séquence finale. En second par l’excellente photographie de Leon Narbey qui magnifie les paysages de son pays. Enfin, Niki Caro fait preuve d’une direction d’acteur très précise, amenant Keisha Castle-Hughes (Paikea) au sommet (elle rata l’oscar face à la monstrueuse Charlize Theron) avec, entre autres, la scène où elle pleure sur la scène. Face à un grand père qui l’aime mais ne peut lui montrer, elle exprime à chaque instant la douleur d’avoir brisé la lignée des chefs de clan par ce qu’elle est une fille. A aucun moment l’atmosphère mystique et fantasmée du récit semble grotesque ou irréaliste. Au contraire, la réalisatrice, avec finesse, nous emmène progressivement dans ce monde qui finit par nous devenir familier. En y ajoutant une musique toujours à propos, les 101 minutes passent trop vite, la marque d’un très grand film. “Whale Rider� est recommandé au moins de 14 ans par le British Film Institute. Pas sur qu’à l’époque des jeux vidéo et des girlies movies ça le fasse.
Film plutôt doux et nous entraînant dans les légendes de Nouvelle Zélande Il ne faut pas être pressé, c'est un rythme planant (ou flottant) Intéressant pour les ados puisqu'elle cherche la reconnaissance des siens tout en restant comme elle est. 2,8/5
Je ne sais pas quoi dire sur ce film, il est très dur à évaluer car je peux comprendre les zero étoiles comme les 5 étoiles. On est face à un film qui nous transpose dans une culture intéressante et très peu exploitée au cinéma, avec des acteurs issus de cette même culture ce qui rend le tout plus crédible. l,histoire en elle même est très belle et poétique. Le grand MAIS vient du fait que de nombreux passages sont ennuyeux et on peut facilement décrocher
L’échouage des baleines prétexte à un conte bouleversant à base de mythologie maorie. De très belles images de Nouvelle-Zélande, la petite fille est attachante dans ses difficiles relations avec son grand-père et l’ensemble est très poétique.
C'est mignon comme tout, la Nouvelle-Zélande joue très bien, elle s’est faite toute belle pour l'occasion, habillée par la musique de Lisa Gerrard et puis y a même une scène qui frôle le sublime (une seule) la résurrection des baleines, sinon dans le genre récit initiatique/passage à l'âge adulte/émancipation d'une jeune ados dans un milieux macho et conservateur, c'est plutôt plan-plan, très jolis les plans-plans d'ailleurs. Pas méprisable donc mais pas de quoi en faire des gorges chaudes non plus, comme le faisait la rumeur Internet, c'est bien quant on a 14/16 ans et qu'on a vu 04 films dans sa vie, ce qui est le cas de beaucoup d'internaute. En tout cas c'est nettement moins chiant que "le grand bleu". Mais sur le peuple Maori (re)voyez plutôt « L’âme des guerriers » ou encore « Utu ».
Un beau film dont l'intérêt majeur est une approche de la culture maorie à travers l'histoire d'une fillette qui entend maîtriser son destin dans un environnement culturel traditionnel imprégné de valeurs masculines. Une étude sociale plus poussée des Maoris néo-zélandais aurait été intéressante, on reste sur sa faim.
Un film familial qui, pour une fois, ne prend pas les enfants pour des débiles mentaux. Certains y verront un film d'aventures sur la quête d'une petite fille quand d'autres y verront une reflexion sur la place de la femme et l'évolution de l'image de l'homme. A ce propos, j'ai particulièrement apprécié le personnage du chef qui est incapable d'exprimer ses sentiments et se retranche derrière une froideur et une dureté "jusqueboutiste". Le tout est magnifié par la superbe musique de Lisa Gerrard. Un bon moment de cinéma