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Max Rss
197 abonnés
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1,0
Publiée le 6 novembre 2024
L'espoir ne dure que quelques minutes. Il suffit d'assister à la première scène de course-poursuite pour comprendre que ça ne va pas le faire. Et pour cause, ces "Grands fusils" est un film mal fichu, déjà visuellement parlant. L'image n'est pas belle, on croirait voir un truc fait avec 3 francs six sous et je ne parle pas de la mise en scène. Les scènes d'action sont vraiment mal rendues. Ajoutons à cela un scénario truffés de temps morts et rendant le tout plus d'une fois barbant comme la pluie. Sans oublier un casting d'une médiocrité crasse, au sein duquel seuls Alain Delon et Carla Gravina surnagent alors qu'ils ne font qu'assurer le minimum syndical. On l'oubliera bien vite ce polar, il ne fait honneur ni à Delon, ni au polar italien de l'époque.
Un bon film de gangster, assez classique dans sa trame mais très efficace. On ne s'ennuie pas un instant et Delon joue parfaitement bien. A voir par les amateurs du genre et les fans de Delon
Une histoire de vengeance qui n a rien de bien originale mais qui bénéficie du charisme d un Alain Delon pas encore dans la caricature de lui même, de quelques scènes d action bien exécutées et d une violence graphique et d un pessimisme qui ont évité de me faire basculer dans l ennui.
Seule incursion de Delon en Italie dans un polar, " big guns" fait l'objet d'une reedition en salles qui permet de revisiter cet opus de Duccio Tessari.
On sait que Delon recruta le cineaste qui avait une reputation acquise dans les peplums et etait connu pour la modestie de ses pretentions salariales.
Film de vengeance, construit autour d'un scenario simple : un tueur de la mafia qui veut quitter " le metier", fait l'objet de la vindicte de ses anciens employeurs. Il decide de se venger.
Certes, la realisation n'a rien d'exceptionnel mais le casting est suffisamment attrayant pour permettre a " big guns" d'avoir garde un certain charme.
Carla Gravina qui fut la compagne de Gian Maria Volonte, occupe ainsi un second role auquel sa beaute et son interpretation donnent un relief plein de charme.
On.notera la presence de Roger Hanin et de deux acteurs presents dans " le parrain" de Coppola ( Richard Conte notamment).
Marc Porel acteur francais decede trop tot et qui fit une carriere en italie, assiste Delon avec talent.
On peut relever que deux scenes sont assez violentes et donnent un ton corrosif a cette realisation mesestimee.
Un film très réussi, réalisé avec beaucoup de maestria par Tessari, qui nous plonge dans l'ambiance noire de la pègre italienne. L'atmosphère y est très lourde, avec des pointes de froideur terribles et dérangeantes dans la façon de montrer la violence illimitée et l'inhumanité régnant dans le milieu. Le spectateur est laissé sous tension en permanence, jusqu'au dénouement final, inévitable. La prestation d'Alain Delon, en homme de main déboussolé et poussé dans ses derniers retranchements, est particulièrement réussie, tout comme celle de Richard Conté en parrain pragmatique et calculateur.
En 1973, Alain Delon fort de son statut de star internationale s’est fait depuis quelques années producteur pour avoir le contrôle total de son art. Son personnage de héros solitaire en maîtrise totale de ses pulsions s’est affirmé à travers des films policiers reposant sur l’image séminale du héros mutique et hiératique imposée par le « Samouraï » de Melville (1967). Jusqu’alors Delon alterne donc les films de genre populaires et rémunérateurs avec les projets plus ambitieux sous la houlette de cinéastes renommés comme Joseph Losey, Valerio Zurlini ou Alain Jessua. Le mitan des années 70 marquera la prédominance de rôles un peu stéréotypés qui marqueront le début d’un déclin définitif se confirmant avec les années 90. Cette production franco-italienne s’inscrit dans la lignée des polars urbains ultra-violents des Umberto Lenzi et autres Sergio Martino. Il n’est pas rare dans ces productions de retrouver de grands acteurs hollywoodiens qui cherchent en Italie l’occasion de relancer une carrière un peu sur le déclin. C’est ici Richard Conte, grande figure des films noirs des années 40 qui apporte sa crédibilité au rôle du chef de la mafia à l’origine de la vendetta qui oriente la narration. Delon en tueur à gages vengeur est tout à son affaire dans ce polar rondement mené par un Ducio Tessari efficace en diable que l’acteur sollicitera à nouveau deux ans plus tard quand il voudra endosser l’habit de Zorro. La violence est frontale sans jamais être esthétisée comme le lui avait appris Sergio Leone le pape du western spaghetti (Tessari a réalisé deux Ringo). Un film méconnu de la filmographie de Delon qu’il faut au plus vite réhabiliter.
Tony Arzenta/Big Guns ne brille ni par l'originalité de son scenario, loin de là, ni par sa narration où l'on devine toute péripétie à l'avance (la fuite de la prostituée, la trahison du maffieux italo-hollandais...). La première partie laisse même présager le pire tant Delon marche au ralenti avec deux mimiques par foulée et n’interagit qu'avec des comédiens filmés de dos. Mais l'ambiance lourde, la violence brute et mastoc des scènes criminelles ainsi que la photo verdâtre permettent vite d'adhérer à ce féroce film de gangsters. Notons le clin d’œil, pour ne pas dire plus, à Orange Mécanique sorti un an plus tôt, lors de la scène de torture de Carla Gravina via le choix des couleurs et les plans en contre-plongée.
senario tres classique , celui d un hmme qui veut se venger de la mort de sa femme et de son fils. rien d extraordinaire la dedans on devine asser facilement le scenario et l il savere aussi un peu molasson et peu surprenant.jolie decor d eoque et bon jeu d acteur de la part de delon , bande son pas mal aussi. lefilm a un peu vieili aussi certain dialogue sont pas mal du tout pas indispensable a voirsauf si on apprecie alain delon "il faut etre un debutant pour voiloir acheter un sicilien"dixit
Unne histoire de vengeance qui n'est pas assez bien exploitée, à cause d'un jeu d'acteurs peu convaincant. Quelques séquences d'action valent le détour, telles que les poursuites en voiture et les fusillades. Reste aussi une fin assez surprenante.
Tony Arzenta (Alain Delon) souhaite quitter le milieu, ses patrons ne l’admettent pas et décident de le tuer, mais c'est sa femme et son fils qui le seront par erreur. Vient alors le temps de la vengeance. Scénario très linéaire, aux péripéties souvent prévisibles, réalisation mollassonne, abondance de séquences non significatives, ce qui entraîne un manque de rythme, et un dialogue doublé qui sonne souvent faux. Delon et Richard Conte sont crédibles, Hanin et l'héroïne (Sandra Gravina) insignifiants. On peut sauver quelques scènes (celle de la décharge de voiture par exemple), on peut avoir un regard intéressé pour les décorations intérieures soignées, bien dans les style de l'époque, et le look si typé (habillement, coiffure, etc.) de ces années là. C'est peu! Au vu de ce que fait Tessari, on comprend que Delon se soit essayé plus tard à la mise en scène de polar, et il l'a fait avec un autre brio !
"Big Guns" bénéficie certes d’un scénario assez convenu mais relativement bien exploité. Alain Delon incarne un tueur du Milieu dont les employeurs refusent le départ. A la suite d’une bavure, sa femme et son fils sont tués. Il décide alors de prendre les armes pour accomplir sa vengeance. On note de belles scènes de courses-poursuites en voitures, des gun-fights globalement bien gérés, et une réalisation pleine d’austérité qui convient bien au cadre du film. Alain Delon est très bon comme à son habitude, quant à Richard Conte (Le Parrain), il est admirable dans l’un de ses derniers rôles avant sa disparition en 1975. C’est donc un très bon polar auquel nous convie Duccio Tessari, on regrettera seulement la scène finale, un peu trop abrupte…
"Big Guns" est un film très moyen de Duccio Tessari, qui raconte la vengeance implacable de Tony Arzenta (Delon), un ex-mafieux dont la femme et le fils ont été tués. Le scénario manque cruellement d'originalité et est prévisible. Quant à la mise en scène, elle est assez plate et peu inspirée. Néanmoins, les scènes d'action sont plutôt réussies, en particulier les poursuites en voitures et les fusillades, et la fin est surprenante. Alain Delon est plutôt convaincant dans son rôle de gangster prêt à tout pour venger sa famille. A ses côtés, on retrouve notamment Richard Conte, très crédible en chef de la Mafia, et Roger Hanin, plutôt à son affaire. La musique de Gianni Ferrio est efficace, mais n'est pas très marquante. En résumé, "Big Guns" est une assez banale histoire de vengeance, qui annonce les futurs films de Delon sur ce même thème. Du duo Tessari / Delon, je préfère largement "Zorro".
Un sacré bon polar frano-italien. Bien que peu original (quoique le final en surprendra plus d'un) Big Guns peut compter sur un casting de haute volée (Delon, Conte, Hanin et d'excellents 2nds couteaux) et la réalisation hyper-efficace de Tessari. La violence graphique est au rendez-vous. Big Guns, ça dé-boî-te.