Un sensationnel OVNI dans le genre comédie à la patte "Tarantino", que le couple de héros ne manque pas de le rappeler tout du long, J. Travolta retrouvant enfin un rôle qui le mette un plus en lumière, n’oubliant de rappeler quel danseur il peut être, en plus d’un acteur avec un charisme indéniable. Quand la réalité du monde sans merci de la musique se mêle à une pléiade de professionnels tous plus loufoques les uns que les autres et tout en se confrontant aux conséquences des magouilles, on obtient un scénario totalement décalé, avec la force de maintenir jusqu'au bout un intérêt constant alors qu'il s'agit d'un monde que le réalisateur connait bien étant un ancien du clip musical. Mais celui ci amène en plus de cela des situations drôlessimes, de répliques poilantes et tellement puissantes qu'elles en deviennent essentielles et surtout une maîtrise indéniable de la caméra avec des plans sublimes, et des scènes montées parfaitement. Sans oublier évidement un casting à couper le souffle, que ce soit dans le cinéma ou bien la musique, et cet toujours le cas 10 ans après sa sortie. Et on ne peux que relever la performance transcendante de D. Johnson, celle de H. Keitel fabuleuse ou même la puissance de la multitude de protagonistes secondaires mais tellement importante à l'école de ce type de cinéma. Et qu'il soient fictifs ou qu'ils interprètent leur propre rôle, chaque personnage apporte sa pierre a l'édifice. Et bien que bourré de stéréotype et de mise en évidence d'éléments basiques et communs du monde du showbiz musical, on apprécie tout simplement la construction totale de tout un tas d'aspects sacrément appréciable à travers le film. À ne pas voir comme une suite, mais plutôt une évolution de ce genre de film, plutôt maîtrisée, même si le rythme général a tendance à être en dent de scie, cela n’a que très peu d’impact sur l’ensemble et aucun sur le style et l’intérêt assez singulier que créé ce film.
Dix ans après Get Shorty, revoici le fringant Chili Palmer dans une nouvelle aventure bien mouvementée. Toujours tiré d'un roman du grand Elmore Leonard, Be Cool arrive à surpasser son prédécesseur grâce à de nombreux points... En premier lieu, la réalisation : Barry Sonnenfeld étant remplacé par l'épileptique F. Gary Gray, on a droit à une mise en scène beaucoup plus flashy, colorée et décontractée, à l'image des personnages et par conséquents des acteurs. Deuxième point justement, les acteurs : John Travolta n'a jamais été aussi à l'aise devant la caméra et livre ici son dernier meilleur rôle à ce jour, et Rene Russo laisse la place à l'extravagante Uma Thurman, parfaite en productrice ex-laveuse de chaussettes d'Aerosmith. Pour le reste, ça serait beaucoup trop long à décrire mais disons simplement que la palette de nouveaux personnages est à tomber : Vince Vaughn habillé comme un mac avec l'accent black, Cedric the Entertainer dans un rôle à la Martin Lawrence (mais en plus drôle), The Rock dans le rôle de sa vie, hilarant en garde du corps gay, ou encore Steve Tyler dans son propre rôle complètement décalé, le spectacle est jouissif à souhait. Fini le showbiz du cinéma, place au milieu de la musique où se côtoient également truands, magouilleurs et mafia russe dans une histoire haute en couleurs et bien sûr en musique. De clins d'yeux multiples à Pulp Fiction en passant par des références inavouées, Be Cool est une comédie à ne pas louper, ne serait-ce que pour le jeu hallucinant de The Rock, bien loin de ses frasques musclées.
Un film qui s’inspire grandement de Pulp Fiction sans en avoir l’intelligence, loin de là. C’est franchement pas terrible et le récit devient très flou vers la fin. Ca m’a quand même fait rire par moment ce qui sauve un peu le film mais l’ensemble reste décevant.
Suite logique mais pas indispensable de l'excellent Get shorty, et automatiquement le film souffre de sa comparaison avec celui-ci. On retrouve une ribambelle de stars du ciné s'offrant un caméo, voulant s'amuser ou se retrouver dans un film cool et tendance. On change d'industrie et on essaie de garder les mêmes marqueurs, les mêmes recettes qui ont fait le succès du premier. On se retrouve donc dans l'univers de la musique, monde moins glamour au demeurant que le cinéma, on se retrouve dans un industrie mafieuse, plus terrible que le 7ème art, alors l'histoire se contorsionne pour nous amener intrigues sur intrigues et créer combines et quiproquos, un vrai Vaudeville. On arrive à trouver un certain plaisir grâce à certaines scènes assez drôle, surtout celles où, le groupe de manager menée par Cédric the entertainer entre en scène. The Rock, pas encore la star que l'on connait aujourd'hui, et qui souhaite faire une audition pour devenir acteur, jeu qu'il base sur le simple fait qu'il sait soulever un sourcil sans bouger le second, mimique qu'il utilise toujours d'ailleurs. N'oublions pas le couple star, j'ai nommé Travolta & Thruman, reformer à l'occasion, 11 années après Pulp Fiction, résurrection de l'un et apothéose de l'autre, qui ici, nous offre dans un clin d'œil sympa, une nouvelle danse, tout aussi stylée, mais bien moins envoutante. Le film est donc à l'image de son titre Cool.
J'ai aimé le petit rôle (Et la coupe de cheveux) de The Rock, bien fun ! Autrement, le film est décevant au niveau de l'humour. John Travolta est trop neutre à mon goût. J'apprécie de le retrouver aux côtés d'Uma Thurman, mais pas dans cette comédie fadasse. Pas inoubliable, la scène de danse... Dans l'ensemble ? Pas terrible. Il ne faut pas hésiter à passer à côté.
Suite du sympathique "Get Shorty" sorti dix ans plus tôt, "Be Cool" nous montre le truand cinéphile Chili Palmer (campé par un irrésistible John Travolta) s'intéresser au milieu de la musique et vouloir produire le disque d'une chanteuse. Mais celle-ci est retenue par un contrat avec un autre producteur et Chili va devoir utiliser son savoir-faire de gangster pour s'en sortir dans un milieu impitoyable. Certes, le film se voit avec plaisir et il est très sympa de voir tous ces acteurs s'amuser (Uma Thurman, Harvey Keitel, Vince Vaughn ou même Dwayne Johnson en homosexuel qui se rêve acteur) mais le charme du premier opus s'est envolé. Ici, on connaît la recette et même si on s'amuse bien, il n'y a pas de quoi crier au génie puisque tout est moyen dans ce film que ce soit le scénario ou la mise en scène. Suffisamment sympathique pour se laisser regarder mais moyen tout de même.
Encore une suite ratée, dommage car il y a une bonne brochette d'acteurs (qui sont là pour le cachet vu comme ils ne se foulent pas trop au niveau du jeu). Two much du début à la fin avec l'absence de rythme et de bonne musique (pour un film qui parle de l'industrie musicale c'est un peu pitoyable) : je parle de la bande son et non pas des quelques guests en concert playback (aérosmith, black eye peas). De plus un doublage VF atroce (faut dire que les rôles sont tellement caricaturals que ça doit pas être facile)
un film un peu mou du genou où la moitié du casting a l'air de cachetonner. C'est dommage pour une comédie censée être punchy et juissive. manque de rythme donc et de gros rires, ceux qui nous font nous tordre en deux à en avoir des crampes. ceci dit, tout n'est pas mauvais, certains gags "hénormes" fonctionnent bien, ce qui sauve le film du n'importe quoi. je dirais donc : travolta, thurman, Kitel out, vaughn, "dabu", the rock in. ceux qui prennent du plaisir nous en donnent.