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Ykarpathakis157
4 541 abonnés
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3,5
Publiée le 4 avril 2021
Manuel Poirier tire parti des splendides paysages de Bretagne mais la mer c'est presque toujours elle qui est présente et c'est une impasse d'où la dernière séquence où pour la première fois Victor semble comprendre que le travail d'un père n'est jamais terminé et que son passé trouble ne doit pas empêcher Félix de mener une vie normale d'adolescent. Malgré l'impression de déjà vu qui se dégage de ce film Sergi Lopez et son partenaire Kevin Miranda dans le rôle d'un garçon résigné à son sort incarnent des personnages plutôt sympathiques et attachants...
Une chronique familiale qui aborde la relation père/fils avec beaucoup de pudeur dans les sentiments, mais plombée par un rythme mollasson et un scénario mince et peu captivant.
Belle histoire d'un adolescent embarqué par la détresse de son père. Lorsque ce dernier ne peut plus sauver la face et commence à livrer leur histoire de famille, c'est une vraie libération pour leur relation et la possibilité d'un vrai rapprochement. Très bien interprété et très touchant!
belle histoire sur notre jolie bretagne. assé bon scénario et des acteurs qui nous font vivre de trés bon moment. quelques scenes mettent un petit brin d'humour mais il manque un peu de piment surtout un manque de rebellion du jeune acteur Kévin Miranda qui joue le rôle de Félix. Ce qui aurait d'après moi fait de ce film un chef d'oeuvre. Ce film nous présente d'ailleur un super rôle de Sergi lopez et Kévin Miranda (pour son premier grand film) ainsi que pour les 2 actrices, Lucy Harrison et Mélodie Marcq.
Manuel Poirier est un peu le Spielberg francais. Tout au moins, ses films tournent autour du thème de la famille, de la recherche du foyer, et le ton est chaleureux et doux. La s'arrète toutefois la comparaison car ses histoires s'ancrent plutot dans le quotidien de gens normaux en situation précaire. Il raconte ici le changement de regard et la compréhension qui en nait d'un fils envers son père, éternel itinérant sans boussole. Sergi Lopez compose un personnage se fissurant tandis que le jeune Kevin Miranda prend force et détermination. Les silences en disent autant que les discours. Quelques longueurs mais le charme opère.
Il est des films courts qui semblent très longs, et "Chemins de traverse" est de ceux-ci. Minimaliste sur des points essentiels comme le scénario et la transcription des sentiments des personnages à l'écran, il ne faut donc pas s'attendre à voir grand chose ou à ressentir grand chose. Jamais émouvant et encore moins intéressant, la seule préoccupation devient le temps qui reste.
L'art de remplir 1h30 de bande avec du vide. Tout est dans les regards qui n'en disent pas vraiment long. Les plans fixes et les scènes silencieuses sont interminables. Autant aller voir une exposition de peinture dédiée à la Bretagne, cela serait moins ennuyeux. Et l'on ne voit pas où le réalisateur veut en venir avec son scénario. Non, ce film ne m'a pas "traversé" avec ces chemins.
De beaux paysages à contempler, un excellent acteur à regarder jouer (Sergi Lopez), un scénario crédible et une mise en scène agréable. Sauf que le tout manque un peu de rythme et s'étire désagréablement en longueur...
C'est long et ennuyeux... Filmer très longuement la mer, puis un paysage, et un personnage... En quoi cela sert le propos du film ? En rien et c'est bien là que le bas blesse, il n'y pas de scénario mais un synopsis. Et le manque de talent flagrant du jeune Miranda n'arrange rien.
Ils ont beau suivre des chemins de traverse, les deux héros du film, le père et le fils, sont bel et bien perdus. En Bretagne comme dans leur vie ! Avec humour, tendresse et beaucoup de subtilité, Manuel Poirier filme comment ils se retrouvent et se redécouvrent. Pour le spectateur, c'est aussi la redécouverte d'un réalisateur atypique et humaniste. Une nouvelle bonne surprise de l'équipe de "Western"...
C'est un breton qui note. Sympa de voir les paysages de Morlaix, Brest et Rennes... mais à part ça, un scénario inconsistant, des scènes lentes à mourir, des péripéties... inexistantes ! Des scènes de petit déjeuner où il ne se passe rien, sans dialogue, un local désafecté filmé pendant 3 minutes... Une histoire banale trouvée dans une page du Télégramme de Brest en "Fait Divers" racontée en 1h30. J'ai failli m'endormir au bout de 30 minutes de jeu.
Chemins de Traverse réserve quelques beaux moments, parfois émouvants même, mais Manuel Poirier étire un scénario de 1h30 sur presque 2h, ce que n'arrange pas un montage lâche qui gère très mal le rythme du film... Sergi Lopez se révèle très bon dans le cabotinage et le rôle de ce père parfois encombrant, souvent maladroit et profondément blessé est l'un des points forts du film.
Réalisateur sensible et subtil, Manuel Poirier réalise son meilleur long métrage et le plus beau film de ce début d'année... A l'aide d'une mise en scène épurée (superbes cardrages) et d'une absence totale de sensiblerie, il évite l'éceuil du cinéma psychologique et décuple la force de son sujet. Les acteurs sont tous magnifiques : Sergi Lopez dans la fierté maladroite, Kevin Miranda dans le mutisme complice ; les personnages féminins traversent le film telles des comètes de bonheur et de grace...
Loin des machineries prémachées et autocélébrées (Podium, Blueberry...), courez voir ce film fragile qui regorge d'humanité et d'intelligence.
C'est bien joué, les acteurs sont bons mais qu'est ce que c'est long, ennuyeux, il ne se passe rien. J'y suis allé parce que je suis breton... Je n'ai cessé de regarder ma montre, j'aurais dû partir mais j'espérais voir au moins une scène correcte... C'est du mauvais Ken Loach, très décevant... On dit parfois c'est chiant comme la pluie... Eh bien, la pluie à côté c'est passionnant.