Encore une pépite de Tim Burton (Depp y est aussi pour quelque chose). Un film ou rien n'est à jeter, musique, acteurs, univers, réalisation, ... Un chef d'œuvre ! 19/20
Ce film est absolument brillant dans sa façon de réinventer le mythe du premier film, grâce à de superbe décor en plus d'une mécanique bien huilée. Le film s'en donne à cœur joie de décrédibiliser les classes sociales afin de réunir les personnages dans un seul endroit où ils ne contrôlent rien : La Chocolaterie. Johnny Depp y est absolument génial en Willy Wonka, à la fois drôle, touchant, et amenant une personnalité excentrique à laquelle on s'attache vite. Tim Burton se lâche aussi sur la réalisation, virevoltant sur l'effet des scènes musicales et aimant s'attacher à l'expression des personnages afin d'en crédibiliser le lieu. Je conseille énormément ce film que je trouve personnellement dingue.
Charlie et la chocolaterie est un feel good movie naïf et hyper caricatural. Il brille par ses allusions grossières et ses airs enfantins derrière la réalité de la vie « d’adulte ». Le démarrage se déroule à merveille, bien que très évident. La suite, la fameuse visite de la chocolaterie vire à l’enchaînement de dérision et de stéréotype. Si cela fait sourire au début, la redondance devient lourde et les ficelles du scénario atteignent leurs limites. Toujours le même schéma, toujours les mêmes scènes. Après ces joyeuses scènes répétitives, le film reprend de l’intérêt et nous bombarde de toutes les plus belles morales du monde. Idéal pour un enfant d’insister sur les vraies valeurs à inculquer. Au final, c’est un film qui plaira sans aucun doute aux enfants. Pour les parents, ça rappellera la nostalgie des jeunes années et l’importance de la famille, avec malheureusement, la chanson de Willy Wonka qui reste gravée dans la tête...
Un excellent classique coloré, aux musiques envoûtantes.
Visuellement : Les couleurs sont excquises, elles évoluent en fonction du contexte. C'est incroyable. Leurs associations sont tellement géniales, créatives. Tout comme ces salles qu'on découvre petit à petit qui sont inventives, fantastiques et superbes. Les décors sont sans pareils. c'est accompagné de contrastes, sublimes et travaillés. Le soucis du détail ne s'arrête pas aux figurants. Ils sont tous détaillés et ont tous des tenues différentes, colorées et en parfaites adéquation avec leurs fonctions. L'esthétique des flashbacks est sans conteste magnifique.
Pour ce qui est de l'histoire, elle nous emporte paisiblement, rythmée par de superbes chansons mémorables et entraînantes proposées par D. Elfman. Elles restent incroyables et ça, peu importe la langue.
L'introduction des différents personnages est dynamiques intéressantes et originales, les histoires racontaient sont intéressantes et emblématiques et assez mémorables. Le tout est parsemé d'un humour plus ou moins accessible pour les enfants. De plus on voyage dans le temps et l'espace avec ce film, sans problème de logique et de compréhension avec des transitions qui sont sans pareils.
Les effets spéciaux sont irréprochables pour l'époque. Et qui fonctionne même très bien près de 20 ans après.
Pour ce qui est du casting et des acteurs : La majorité -pour ne pas dire la totalité- des acteurs jouent bien voir très bien. Johnny Depp est juste incroyable dans son personnage. J'ai une pensée pour ses employés qui sont clairement excellents, emblématiques et mémorables. Et dire qu'il n'y a qu'un seul homme qui joue tout ces personnages.
Le film commence et termine sur une voix off qui fonctionne bien, elle n'est pas de trop.
En bref. C'est un film quasiment irréprochable, marquant. Visuellement incroyable. Plus que mémorable, avec ses personnages et ses chansons travaillés et si mémorables. Un métrage à voir -clairement- sans modération!
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5,0
Publiée le 15 mai 2021
Si Tim Burton est là je tiens à le remercier d'avoir transposé à l'écran l'esprit des illustrations originales du livre. Il a même fait correspondre les expressions faciales aux dessins surtout dans le cas de la famille de Charlie. Charlie lui-même ressemble à l'un des dessins et la maison Bucket ressemble tellement aux illustrations que j'ai réalisé que Burton est aussi visuel qu'un réalisateur de film peut l'être. La différence entre les anciennes illustrations et les nouvelles est que les premières comportent beaucoup de hachures. J'imagine que les illustrations plus anciennes sont encore disponibles. Il a également absorbé le sens de l'humour de Dahl. Les quinze premières minutes au cours desquelles les gagnants des billets d'or sont annoncés un par un traduisent vraiment le sens du ridicule de Roald Dahl. Je pense que l'ajout par Burton de l'histoire de l'enfance de Wonka s'intègre bien même si la façon dont elle est résolue n'est pas complètement dans l'esprit de Dahl. J'aimerais dire que Julia Winter qui joue Veruca Salt a livré une performance comique vraiment bien observée. Depp transforme le Wonka jovial et précis du roman en un Wonka excentrique mais cela fonctionne bien car comme dans le roman les traits attachants de Wonka contrastent avec le fait qu'il soit un tyran. On reproche à Roald Dahl son cynisme et ce film adoucit un peu son message. Dahl est un peu comme Orwell tous deux soulignent que l'homme s'il en a le pouvoir exploitera ses semblables...
Charly et la Chocolaterie réalisé par Tim Burton est un film inspiré du livre connu de Rohal Dhal, un grand auteur !
Ce film est bon, malgré que j’ai été déçu. Je l’aime bien et je vous conseille de le voir mais c’est pas vraiment mon genre de film en manière de morale. Oui, c’est sûr que les gens "méchants" méritent d’être punis, mais la c’est un peu exagéré. C’est un peu comme dans Death Note concernant Kira. Seulement les plus grands êtres vivant pourrait avoir cette punition je trouve... Willi Wonka est quand même cruel, ça l’amuse de peut-être finir la vie de plusieurs enfants. En puis le film est trop surnaturel. Quand je m’âpreté a le voir, je m’attendais à un chose qui puisse être vrai. Bref, j’ai pas super envie de rester plus longtemps sur ce film. Pour parler de la Musique, elle est bonne. Les acteurs sont aux top du top ! Johnny Depp où Christopher Lee sont excellentes ! Le déroulement de l’histoire a beaucoup de défauts mais ça va. Les dialogues et la mise en scène sont juste normal.
Honnêtement, j’ai pas retenu grand chose de ce film apart qu’il est très connu et que je suis le seul qui l’aime pas énormément. Je l’aime bien, mais c’est pas ouf Le doublage français est comme les autres, pas ouf ! Bruno Choël est la pour sauver la Vf heureusement. Je vais m’arrêter sur ça, je vais mettre le:" Bref" 5/10
il faut le voir comme un vrai film familiale et pas autrement tout l'intérêt réside de le voir avec les yeux d un enfant car il s agit la d un univers très jolie foisonnant d idée ou tim burton laisse son imaginaire travailler. une histoire humaine, de l enfance , magique et pleine de sens parlant de l amour familial , des principes de la vie des messages universelles qu un enfant innocent appréciera...malheureusement si la première partie m a plus je dois admettre que le film se résume a pas grand chose excepté une visite de l usine ou au bout d un moment la morale sur l enfant roi a chaque enfant devient très longue et alourdit considerablement la deuxième partie on attend autre chose on a compris. l univers reste magie et les enfants regardent ce film avec gourmandise et Johnny Depp nous régale. même la bande sonore est un ton en dessous. un bon film mais on a connu bien mieux venant de burton
Ce conte fantastique se scinde en 2 parties distingues !! Une 1ère captivante , bien rythmé avec de beaux moments de tendresse et du mystère !! Mais la 2ème est trop inégale même si Tim Burton nous offre d'excellent décors et un visuel coloré sans fausse note !! La magie fonctionne moins et les chants et danse des Oompa Loompas ne m'ont guère enthousiasmé !! Johnny Depp reste très bon en campant un personnage autant mystérieux que déjanté !!
Les vertus du cacao sont immenses, tout comme celles de la nouvelle adaptation du conte de Roald Dahl de même nom, Charlie and the Chocolate Factory, par Tim Burton. La première vertu tient à l’aspect profondément cruel du livre qui trouve à l’écran une traduction particulière, bizarre en ce qu’elle réussit à mêler le bouffon et l’épouvante pure – pensons à ce gros Bavarois en train d’étouffer dans la pompe à chocolat, ou à la petite Veruca jetée dans le broyeur à ordures – au nom du divertissement. Le cinéaste aborde ladite chocolaterie comme un purgatoire fermé aux regards, chacun offrant aux enfants une tentation particulière ; cette lecture religieuse est appuyée par la première pièce accessible directement après le couloir, sorte de jardin d’Eden pour bouches sucrées. Car les seuls à ne pas se goinfrer sont Charlie et son grand-père, soucieux d’admirer le spectacle de la nourriture omniprésente plutôt que de s’engloutir dans la consommation maladive synonyme de destruction du tissu familial – voir l’acharnement avec lequel Mike explose une grosse citrouille sucrée. Comme l’explicitent l’écureuil puis Willy, les enfants sélectionnés, exception faite de Charlie, sont des fruits pourris d’une branche pourrissante, comprenons les parents et leur propension à transférer faiblesses et névroses. Il y a donc une cruauté bien réelle, qui rend justice au conte tout en rejouant le combat de Tim Burton contre les aliénés de nos sociétés modernes, déjà entamé avec l’affreux Jim dans Edward Scissorhands, incarnation du beau rebelle idiot, ou ce couple de bobos new-yorkais, les Deetz, dans Beetlejuice. Ce combat n’est autre que celui que mène l’artiste véritable contre les artefacts, soit Willy Wonka contraint de fermer boutique après la visite d’espions pour lui voler ses recettes géniales. Il ne saurait y avoir de symbole plus fort pour l’exprimer que ce plan où Willy ouvre le portail de sa nouvelle chocolaterie, une paire de ciseaux à la main : le voilà Edward industriel, de la même façon que Burton, ici, s’ouvre à l’industrie sans pour autant y perdre son âme. Inventivité et folie demeurent, portées par la partition virevoltante de Danny Elfman – ce générique d’ouverte constitue à lui seul un morceau d’anthologie. En dépit du caractère quelque peu répétitif de la visite de l’usine, chaque nouvelle pièce évacuant un duo de personnages, Charlie and the Chocolate Factory n’en demeure pas moins un excellent divertissement, cruel et audacieux, qu’incarnent des acteurs de talent, à commencer par un Johnny Depp curieusement abstrait, tout de plastique fait, et dont le bruit des gants en latex, à chaque poignée de mains répété, finit par s’harmoniser avec ceux du père dentiste, formidablement campé par Christopher Lee. Triomphe de la famille recomposée, réunie, unique transmission d’un art de vivre et de faire.
Le film de mon enfance clairement, pour moi c'est le film le mieux joué que j'ai jamais vue pas étonnant quand on sait que le casting conte Johnny Depp, Helena bohnam Carter et Freddie Highmore, en plus les décors son époustouflant juste magnifique. Charlie et la chocolaterie est pour moi le meilleur re-make jamais fait.