Avis : Le Village - Page 6

Le village est un véritable joyau scénaristique magistralement mis en scène, prouvant le talent incontestable de son réalisateur. Mention à bryce dallas howard et adrien brody , époustouflants. Malheureusement , il marque aussi le début de la fin de son réalisateur...

Entre l'écriture habile, la photo magnifique, la mise en scène sobre et précise, et l'interprétation d'une rare qualité, ce "village" est proche de la perfection...Un vrai délice !

Esthétiquement parfait, envoûtant grâce à l'univers unique d'un petit monde presque irréel, et grâce à la magnifique bande-son de James Newton Howard qui au gré des ses musiques lancinantes et mystiques nous plongent dans un film, où Shyamalan hisse ce petit bijou de fantastique, mêlé de frissons et bourré d'émotions, à un ultime niveau dans lequel le twist final est des plus incroyables peut-être jamais vu, porteur d'une image et d'un message éminemment plus fort qu'un simple film auquel nous aurions pu nous attendre, pourtant déjà sublime. Deux films ressortent de la filmographie du réalisateur aux antipodes des sentiers battus, "Sixième Sens" et "Le Village" bien sûr. Shyamalan connaît des échecs et des déceptions, mais il faut lui reconnaître quelques morceaux de bravoure. Il en est un ici.

Communauté, n. f. : groupe social dont les membres vivent ensemble, ou ont des biens, des intérêts communs.

Attention aux trous dans la forêt.

Un Shyamalan comme on les aime : Suspens , mystères et une pincée d'effroi ! Le casting est également très bon .

Le génie M. Night Shyamalan est de faire en sorte qu'on lève jamais la tête pour savoir ou l'on est ?
on a jamais une vision d'ensemble mais uniquement une lentille de Panavision pour voir le monde dans lequel on évolue.
spoiler: La puissance de l'imaginaire collectif pour maintenir une communauté loin de la perversité de la ville.

M. Night Shyamalan aura connu un retournement assez fort du public et de la critique. Surnommé le nouveau Spielberg au début des années 2000, on finira par lui coller une image d’auteur prétentieux qui privilégie les retournements de situations à ses histoires. Cette image sera accentuée de manière bien caricaturale car, si ses œuvres se terminent souvent par un « twist », celui-ci nourrit la narration, rendant nécessaire un deuxième visionnage pour mieux apprécier la richesse de l’intrigue. « Le Village » est de ces films, décrié à sa sortie alors qu’il colle à l’ambiance américaine ambiante.
Tandis qu’une communauté subsiste dans la crainte des créatures habitant la forêt qui l’entoure, une jeune femme se voit obligée de se confronter aux peurs du village…
Attention, le reste de cet article dévoile des éléments sur le film. Il est donc recommandé de l’avoir vu auparavant.
Rappelons le contexte de sortie : nous sommes en 2004, trois ans après la chute du World Trade Center, menant à une politique se voulant forte de Bush et une perte de repères identitaires aux États-Unis. En cela, Shyamalan use d’une promesse de fantastique pour mieux offrir un miroir sociétal aux américains. Le Village du titre est autocentré, se forgeant ses propres ressources et vivant dans la crainte d’attaques de monstres vivant dans la forêt entourant la cité. En cela, l’aspect fable se voit mis en avant, notamment par son héroïne qui cherche à découvrir le monde extérieur. Cette nature de conte se voit transfigurée par Bryce Dallas Howard, dont la beauté diaphane aura été sublimée par le metteur en scène. Il se dégage de son personnage une grâce, un charme autre digne d’adaptations des écrits des Frères Grimm. Shyamalan reprend les codes narratifs du genre avec notamment les règles imposées par la société, règles qui devront être transgressées pour amener l’évolution de l’héroïne.
Sauf qu’il y a le twist. Et là où l’on nous a vendu un film d’horreur rempli de créatures extérieures, on fait face à leur nature factice. Cette société médiévale est en réalité contemporaine à la nôtre. Et là, c’est une lecture plus précise et acerbe qui se fait de la société américaine. On en est à un point où certains critiques parlent de « trahison du fantastique ». Pourtant, si le film n’a en effet plus rien de surnaturel, il offre une nouvelle couche dans sa narration. La supercherie dévoilée, c’est donc une confrontation dure face aux promesses de la promotion. Le spectateur se trouve confronté au besoin des dirigeants du Village de faire une expérience sociale afin de prouver les dangers du monde extérieur sur une communauté. Aucune intention négative, seulement l’envie d’éviter d’autres tragédies humaines.
Ce repli permanent a néanmoins des conséquences, comme cela aura été prouvé dans la politique américaine actuelle. La tragédie est au cœur de toute société et chercher à prévoir l’imprévisible est superflu. La dernière partie du récit s’agence dans ce sens : quoi qu’on fasse, qu’importe la puissance du repli sur soi, on ne peut échapper à la terreur qui s’immisce dans le cœur de n’importe quel être humain. Shyamalan filme cela avec une forme de poésie, gérant ses tournures les plus sombres avec une précision d’orfèvre, symbolique de la maîtrise narrative du réalisateur appuyant la justification du retournement narratif. Il serait dommageable néanmoins de passer sous silence la photographie subtile de Roger Deakins, la musique puissante de James Newton Howard et un casting impeccable.
Si « Le Village » aura été un des films marquant la fracture entre Shyamalan et son public, c’est sans doute pour son rapport déplaisant avec une situation politique tendue dans une Amérique aux blessures pas encore cicatrisées. Le film marque pourtant un sommet dans la carrière du réalisateur, par sa maîtrise absolue dans tous ses domaines et son final, sans doute l’un des retournements les mieux gérés du septième art par l’approfondissement qu’il amène et son côté amer, annonçant la fin d’une jeunesse obligée de sacrifier son innocence pour ce qui passe comme le bien-être de sa société. Au vu de la situation politique causée par Donald Trump, on peut néanmoins constater (et regretter) l’intemporalité du récit.

13/20 : Il faut le reconnaitre, le réalisateur Night Shayamalan n’est pas une valeur sûre. On ne peut qu’être sceptique avant de découvrir ses œuvres puisque Mister Shaya’ peut autant nous décevoir que nous ravir. Avec LE VILLAGE, Night a su nous satisfaire par une histoire originale, habillement menée et portée par des acteurs talentueux.
En effet, la ravissante Bryce Dallas Howard incarne avec talent Ivy Walker, une jeune femme aveugle, qui, malgré son handicap, possède une force mentale exemplaire. Quant à Joaquin Phoenix, celui-tient le rôle de Lucius Hunt, un homme calme et réservé qui tombera sous le charme d’Ivy. Sans oublier Adrian Brody, méconnaissable et amusant dans le rôle d’un attardé mental nommé Noah Percy.
Les dirigeants de cette communauté refusent le modernisme et le fait d’appartenir à cette société actuelle, qui pour eux, est devenue bien trop cruelle et dangereuse, manquant terriblement d’amour et d’humanité. Ils s’enferment donc dans ce mode de vie semblable à celui du XIXème siècle. Hors, cette vie à la campagne n’est pas tout à fait paisible. En effet, ils critiquent la peur qu’ils ressentaient dans cette société mais usent de la terreur afin de contrôler les villageois pour ne pas que ceux-ci s’aventurent au-delà des frontières. Cette peur engendrera des actes de violence. Au final, cette manière de vivre qui avait à la base de bons principes est dégradée par le désir incessant de l’être humain à vouloir manipuler ses semblables.
LE VILLAGE est un film étonnant, subtil et fascinant, accompagné par une B.O poignante signée James Newton Howard. L’actrice Bryce Dallas Howard est remarquable.

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Le village n'apporte rien au cinéma du genre, si ce n'est un peu plus de ridicule dans ce que l'on est capable de faire aujourd'hui ! Sans surprises,et très enfantin, cette production ne marquera que de part son casting intéressant, bien que l'on soit en mesure de se douter des motivations des acteurs quand à tourner dans ce film très suréstimé !

long et ennuyeux, intrigue nulle cousue de fil blanc, dès les premières minutes on a tout compris, bref, hormis le sixième sens qui était sympa voici encore une bouse signée M. Night Shyamalan

Quelle déception ! Alors certes c'est bien réalisé et bien interprété (notamment l'excellent Adrien Brody et Joaquin Phoenix), mais l'histoire est inintéressante et incohérente au possible, s'enfonçant dans une fausse intrigue fantastique très peu crédible. On s'ennuie royalement du début à la fin, le film ne démarre jamais. A noter aussi que j'ai rarement vu une bande-annonce aussi trompeuse que celle de ce film. En effet, celle-ci nous le présente plutôt comme un film d'épouvante. Et bien croyez-moi, on en est très loin ! C'est d'une lenteur à toute épreuve. C'est dommage, l'idée de base n'était pas si mauvaise, mais elle est tellement mal exploitée qu'au final on obtient un film raté.

Moi je l'appelle "l'histoire du Hérisson géant" :-D et je trouve que ça résume bien l'histoire! Je l'ai trouvé nul!

"Le village" est un bon film pour dormir mais pas pour chercher des frissons. Pour ceux qui apprécient les vieux thrillers kitch et niais, jetez-vous dessus sans hésiter.

Thriller horrifique soit disant considéré comme un "chef d'œuvre"... quoi ? comme cette daube de "Silent hill" ? mais ce sont 2 petites daubes avec des enfants "tueurs". A prémière vue on peut se dire "ouah un film d'horreur avec des enfants" ca va etre génial... et bien... (doigt dans mon...) 1h50 de rien, 1h50 de blabla, aucun effet special, acteurs pas crédible. Le pire Shyamalan.

nul a chier !!! pitoyable de conneries ne vaut mm pas la peine de s'y attarder tellement c 'est lourd, raté et prétentieux