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bobmorane63
196 abonnés
1 977 critiques
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4,0
Publiée le 2 mars 2021
Un sujet de société de l'époque des années 60/70 qui nous bouleverse signé par le metteur en scène André Cayatte !! "Mourir d'aimer", tout est dit dans le titre, ou l'histoire d'amour entre une professeur de lycée et un jeune n'ayant pas encore la majorité, une relation passionnelle dont les parents de ce dernier vont diaboliser en essayant de les séparer. Cela ira plus loin avec la justice, elle ira en prison, lui sera interné dans un hopital psychiatrique mais l'amour les rassemblant avec l'aide des camarades de classe et les séparer par des épreuves absurdes. Ce long métrage, ça avait marqué ma mère qui a été voir le film au cinéma à sa sortie en 1971, on a acheté depuis le VHS. Parler et débattre était intéressant à cette époque là. L'histoire est porté par les deux acteurs principaux , Annie Girardot et Bruno Pradal bouleversants, qui portent le film sur leurs épaules. Dans les seconds roles, on reconnaitra Jean Bouise ou Marthe Villalonga. Une oeuvre qui remporta un très bon succès au Box-office Français qui fait réfléchir.
Je suis absolument abasourdi de voir comment cette histoire dégoutante d'une adulte abusant d'un de ces élèves est tourné en drame ou l'on est censé prendre le partie de l'abuseur. Un cas classic de pédophilie et d'abus de pouvoir. Mis a part le message ahborent les performances des acteurs sont solide.
Ce film, réalisé par André Cayatte et sorti en 1971, est très bon ! Même si le film commence avec le carton nous informant que toute ressemblance avec des personnes réelles ne serait que pure fiction, le film est pourtant bel et bien inspiré d'une histoire vraie, celle de Gabrielle Russier. Le film relate donc l'histoire d'amour entre une professeure de lycée et de son élève et de toutes les conséquences qui s'en suivent. Si cette histoire peut parraître aujourd'hui plutôt "ridicule" car elle ne ferait pas un tel tapage médiatique, elle est pourtant très importante lors de la sortie du film. Je précise que je ne connaissais absolument pas cette histoire, enfin je me doutais bien qu'il existait ce genre d'affaires mais en tout cas, je ne connaissais pas celle-ci en particulier, je ne pourrais donc pas dire si le film est fidèle à la réalité ou non. Enfin en tout cas, le film ne perd pas de temps puisque nous sommes directement lancés dans le vif du sujet. C'est peut-être une qualité car de cette manière, le film n'est pas orienté vers de la romance pure et dure mais réellement vers le judiciaire et se consacre ainsi réellement aux conséquences de cet amour. Malgré tout, et c'est à titre personnel bien entendu, j'aurais apprécié un début qui prend peut-être un peu plus le temps de démarrer, c'est-à-dire de prendre le temps de voir naitre cet amour qui causera par la suite tant de tort aux deux protagonistes. Le contexte est également très intéressant car nous avons les "dessous" du fameux mai 68 et nous pouvons alors nous rendre compte (surtout pour une génération comme la mienne qui n'a pas connu cet évènement) que tout n'était pas que révolution. Ce film est également bien évidemment révoltant, notamment avec toutes les scènes spoiler: dans lesquelles Gérard est placé dans des cliniques . En dehors de cela, si on rentre bien dans l'histoire, on ne s'ennuie pas. En ce qui concerne les acteurs, nous avons principalement Annie Girardot et Bruno Pradal qui sont très convaincants. "Mourir d'aimer" est donc un très bon film.
Dans Mourir d’aimer, André Cayatte s’inspire de l’affaire Gabrielle Russier, un fait divers réel intervenu dans la France post mai 68. L’encart en début de film « Toute ressemblance avec des personnages réels… » n’a pour valeur que de servir de protection pour le réalisateur vis-à-vis de possibles poursuites judiciaires. En cela, Mourir d’aimer est un film complexe dans son traitement car portant en 1971 sur un sujet très sensible et tabou. Critique complète sur incineveritasblog.wordpress.com/festivals/lumiere/lumiere2019/
un classique qui montre quand même que la différence d'âge en amour se pardonne bien plus facilement aujourd'hui quand la femme est plus âgée. dans l'autre sens, le scandale n'est pas loin. la chanson d'Aznavour est magnifique.
Un film vraiment bien foutu. Sobriété extrême de la mise en scène renforçant la crédibilité et la tristesse de l'histoire, pas d'effet de style inutile. Le scénario ne s'éparpille pas et on monte crescendo en pression, la révolte aussi, l'esprit de mai 68 dans l'air en bonus. Annie Girardot au top tient presque a elle seule le film sur ses épaules, le gros point faible viendrait du physique de son amant, avec sa barbe et son mètre 95 il est aussi "mineur" que je suis ornithologue confirmé, n'ayant pas trouvé de photo du vrai gars, impossible de savoir si c'est un raté ou au contraire fidèle a l'histoire. Passé ce défaut il s'agit d'un très bon film dût au scénario sans concessions et à la justesse d'Annie Girardot.
Tout est dit ou presque dans le regard triste et las de Girardot lorsque tout crie autour d'elle. Elle dit à un moment une phrase simple: "c'est si simple d'être au soleil". Le film transforme un amour sincère en chemin de justice meurtrier. Dur et impitoyable.
Annie Girardot dans peut-être son plus beau rôle , cette histoire vraie d'un professeur qui va avoir le tort d'aimer un de ces élève et que la morale bien pensante de l'époque va broyer, tout est dans le titre ; bouleversant .
Parti d'un fait divers, l'histoire d'amour entre une enseignante et son élève qui tourne au cauchemar, le film d'André Cayatte a vieilli. Reste tout de même l'interprétation remarquable d'Annie Girardot.
Une bouse mélodramatique post soixante-huitarde, dans la lignée des âneries anti justice de Cayatte, au niveau zéro sur le plan cinématographique comme souvent chez ce Don Quichotte courant après un idéal conventionnel (et collectiviste ?). Actuellement, l'héroïne de l'histoire serait considérée comme une immonde pédophile et lapidée par ceux qui la défendaient alors au nom de "l'amour" et si c’était un homme avec une jeune fille, ils réclameraient sa tête !
A voir surtout pour Annie Girardot qui est excellente dans ce film. Elle le porte comme elle porte ce réquisitoire contre la société pudibonde de l'époque. PS : Quelques années après un journaliste avait expliqué que le fait divers était moins manichéen que ne le laissait penser ce film émouvant.
13 920 abonnés
12 474 critiques
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2,0
Publiée le 31 mai 2012
Inspirè d'un fait authentique qui avait èmu la France pompidolienne, ce film très pessimiste d'Andrè Cayatte, qui connut un gros succès à l'èpoque, retrace l'histoire de Gabrielle Russier, ce jeune professeur qui entretint des relations amoureuses avec un de ses èlèves et qui, accablèe par les rèactions moralisatrices et rèpressives de son entourage, finira par se suicider! En humaniste convaincu, Cayatte signe une oeuvre mineure et bien en deçà de ses prècèdentes rèalisations! L'histoire traite suffisamment le dossier "Gabrielle Russier" et le fait dans une forme clairement dèmodè aujourd'hui où l'on aime à l'inverse les non dits, les mises en abyme et les sujets non traitès! C'est à voir uniquement pour la grande Annie Girardot qui donne à son personnage un corps, un regard, une fièvre, à cette tragèdie qui paraît un petit peu anodine aujourd'hui mais qui n'ètait pas dèpourvue de sincèritè en 1970! Quant à la musique de Louiguy, elle est tout à fait en accord avec le thème traitè! Rien à voir par contre avec la belle chanson de Charles Aznavour "Mourir d'aimer" qui aurait mèritèe de figurer dans le film de Cayatte...
Une histoire vraie celle de Gabriele russier condamnée pour aimer un élève dans le contexte de mai 68 troublé.Cette femme a été mise a bout,condamnée et tuée par la société bien pensante de l'époque..et les parents de gérard dans le role.ANnie girardot tantôt forte tantôt fragile a fleur de peau épuisée a bout de nerfs donne toute sa mesure s son personnage et prend corps avec lui;Un film bouleversant dont on ne sort pas indemne car une femme prof est morte a été emprisonnée sest suicidée a cause de la vindicte populaire..Par contre le remake muriel robin est transformé et trahit l'histoire vraie,gabrièle ayant 32 ans a l'époque et non 42 ans donc il faut plutot voir la version première d'andré cayatte seule fidèle meme si romancée.
Encore un film fort d'André Cayatte sur un fait divers bien sombre de la fin des années 60. On en ressort choqué, révolté, aidé évidemment par la prestation de Girardot, malgré la sobriété de la mise en scène.