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Nebuleuz
6 abonnés
30 critiques
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0,5
Publiée le 6 décembre 2007
J'étais enthousiaste pour ce film, croyant qu'il serait de la même veine que "Walk the line", mais quelle déception !!!! Quel ennui !!!! Les dialogues sont inintéressants, je ne suis jamais "rentrée dans le film", je suis sortie de la salle au bout d'une heure. Affligeant.
Ce film est d'une beauté, d'une audace, j'ai même pas de mots à mettre dessus. L'idée d'avoir selectionné 6 acteurs complètement différents pour réussir à incarner Dylan était vraiment géniale, mais en plus elle a été réalisée et gérée de manière presque parfaite. Un presque qui explique pourquoi j'ai seulement mis 3 étoiles, en effet, ce film est parfois dur à suivre et quelques longueurs se font parfois ressentir... Mais ça ne gâche rien au film, la musique est bien utilisée, les dialogues sont rares mais profonds, l'esthétique est irréprochable avec des plans originaux et un jeu sur les différents filtres bien maitrisé, le tout mis en valeur par des acteurs bluffants. Surtout le jeune Marcus Carl Franklin et Cate Blanchett qui livre une prestation troublante. Bref, connaisseurs ou pas en matière de Bob Dylan, allez voir ce film, il en vaut le temps et l'argent.
Que dire ? Magnifique, déroutant, passionnant ? Une belle et grande réussite de la mise en scène qui nous entraîne dans la vie de B. Dylan à la performance de chacun des acteurs tous exceptionnles ... Certains spectateurs ont quitté la salle. Peut-être est-ce dû à un côté trop léché de chaque séquence ou un méconnaissance de l'Artiste. Moi je suis resté ... SCOTCHÉ !
Quel ennui, plus de deux heures pour fin connaisseur de Dylan. C'est long,maniéré et prétentieux. Etre fan, et garder pour soi l'objet de sa passion, sans vouloir la partager avec le public, donne ce film d'une grande beauté visuelle et très brillant pour certains, mais mortel et sans émotion pour les autres. Dommage. Un ami m'a parlé du documentaire de Scorsesse sur Dylan, ça dure 3 heures mais c'est, parait-il, passionnant. A voir.
Beaucoup qui s'étaient régalés à la vision des biopics sur Johnny Cash et sur Ray Charles, seront déroutés par "I'm not there", exercice de cinéma très particulier tournant autour de la personnalité de celui qui a métamorphosé la musique populaire entre 1960 et 1970, Mr Bob Dylan. Une personnalité tellement polymorphe que le réalisateur Todd Haynes a choisi de ne jamais lui donner son véritable nom et de la faire interpréter par 6 comédiens différents. Dont un gamin noir de 11 ans; dont une femme, Cate Blanchett; dont Richard Gere. Si on ajoute que le film s'amuse sans arrêt à faire perdre la notion du temps au spectateur, on comprend qu'il ne s'agit pas d'une oeuvre de tout repos. En fait, contrairement à "Walk The Line" et "Ray" qui ont sans doute contribué à faire connaître et à faire aimer Johnny Cash et Ray Charles au grand public et aux jeunes générations, il n'est pas certain que "I'm not there" obtienne le même résultat. Certes, contrairement à "Walk The Line" et "Ray" dans lesquels on n'entendait pas les véritables interprétations des deux chanteurs concernés, ici, la grande majorité des chansons de Dylan que l'on entend sont chantées par Dylan lui-même. Par contre, pour goûter pleinement ce film, il est préférable d'avoir déjà une bonne connaissance de l'artiste, de sa vie et de son oeuvre. Là est toute sa limite. De ce film tourné en grande partie au Québec, on retiendra que l'interprête le plus crédible parmi les 6 proposés pour interpréter le personnage de Dylan s'appelle Cate Blanchett, une femme ! On prêtera aussi une oreille attentive au narrateur, Kris Kristofferson. On s'amusera à reconnaître Julianne Moore dans le rôle de Joan Baez. Et on s'interrogera sur le pourquoi du titre. "I'm not there" : en fait, une vieille chanson de Dylan, uniquement parue en disque pirate jusqu'ici. Un résumé, également, de Dylan, qui, en fait, n'était jamais là où l'on attendait. Et ça, le film le montre très bien !
L'idée était audacieuse, le sujet captivant, les acteurs renommés, et pourtant...impossible de rentrer dans ce film. Pourquoi? Peut-être parcequ'on ne comprend rien! Quand Bob Dylan est joué par plusieurs acteurs, d'accord. Quand le film est passé à la moulinette et change toutes les 3 minutes d'acteur, de sujet, de date, on est complétement perdu. on ateint le summum avec Richard Gere en plein farwest avec des girafes.
Quel dommage!!! Un film comme Walk The Line ou Ray centré sur B Dylan en aurait dit beaucoup plus long sur la personalité d'un chanteur, ici le seul trait de personalité mis en valeur est l'ambiguïté du personnage, que l'on distingue encore malgré le fouilli total dans lequel le spectateur est plongé.
Ce qui aurait pu être un grand film échoue à la réalisation, c'est bien triste...Enfin, David Lynch devrait aimer lui!
Sentiment global mitigé malgré une réalisation, un rythme osés et soignés ainsi que des acteurs (actrices) performants. Une difficulté par contre à rentrer dans l'histoire, à rebondir sur les personnages. Contrairement aux autres avis que j'ai lus, film à voir par les inconditionnels de Dylan et des 60's/70's (ses univers liés à Pat Garret, woody guthry, rimbaud, a. ginsberg...) associées au monde politique américain des années "flower power". Pour les néophites de cette époque, il est indispensable d'aller faire un tour sur WIKIPEDIA avant de se plonger dans les 2 heures de film qui par moment s'éternisent!
Deux genres ont véritablement marqué le cinéma de la fin du XXème et le début du XXIème siècle : le film opéra, et le biopic. Avec I'm not there, Todd Haynes fait le mélange des deux. Im not there est une sorte de patchwork, dont le sujet est Bob Dylan. Cependant, plutôt que de faire un biopic classique comme peuvent l'être La Môme, ou Gainsobourg (vie héroique), il livre un film "inspired by the music and many lives of bob dylan" comme le précise le générique de début sur l'un des premier plan du film. Le montage va venir entrecroiser ces différentes vies, interprétées par différents acteurs (enfant, hommes, femme). Finalement, Dylan c'est tout cela à la fois. La fin du film va venir nous le confirmer : "moi, je peux changer en cours de journée. Je me lève je suis quelqu'un, et quand je vais me coucher, je sais que je suis quelqu'un d'autre. La plupart du temps je ne sais pas qui je suis. C'est comme si on avait à la fois hier, aujourd'hui et demain dans la même pièce. On ne sait pas ce qu'il peut se passer" (on note ici que le film débute avec une séquence matinale, avec un enfant(sans parler du concert introductif) et se termine au crépuscule, avec un homme d'âge mûr). Todd Haynes nous livre une œuvre plus ou moins brechtienne. Le but n'est pas de faire ressembler l'acteur au personnage (et encore, Cate Blanchet est surprenant à ce niveau là), mais montrer au spectateur la complexité d'une vie comme la sienne, et à quoi ses choix l'ont mené. Peut-être que ce film sera un peu difficile à saisir pour ceux qui ne connaissent pas bien la vie de l'artiste : entre moments d'auto destruction et passages pieux, cela pourra en déconcerter plus d'un, le montage de ce film n'aidant pas réellement. Mais une fois encore, ce film ne raconte pas la vie de Dylan de façon linéaire. Il s'agit d'un véritable patchwork. Pour terminer, I'm not there va permettre de redécouvrir la musique et les genres de Dylan. "Je suis pas un chanteur folk, tout le monde le sait"... rictus !
un veritable chef d'oeuvre... Que l'on soit fan de Bob dylan ou non, on ne peut que succomber devant ce film d'un genre nouveau (car ce n'est pas une simle biographie). Le realisateur a fait des choix audacieux, voir risqués, (comme le fait de mettre six acteurs différents dans la peau de Dylan ou de ne pas avoir produit une biographie linéaire), qui se revelent extremement judicieux: c'etait en effet le meilleur moyen pour retracer la vie de l'être mysterieu et en perpetuel changement qu'est Robert Allen Zimmerman, alias Bob Dylan. Film vivement conseillé.
Excellant à tout point de vue. Avec Richard Gere, Cat Blanchett (formidable androgyne), Heath Ledger, Ben Whishaw… Charlotte Gainsbourg (Claire-à la fois Sarah & Suze Rotolo), Julianne Moore (Alice Fabian-Joan Baez), Michelle Williams (Coco Revington-Edie Sedgwick ?). Et quelle bande son... Seule ombre, Alice Fabian interviewée comme Joan Baez dans "No Direction Home", le film de Martin Scorsese
Il fallait y penser, Dylan joué par plusieurs acteurs (et actrices !) interprétant chacun un personnage imaginaire censé représenter une facette du chanteur. C'est original, loin du biopic traditionnel joué de façon linéaire (Ray, Walk the line) et ça se regarde très bien même si on ne connait pas Dylan. Une réussite !