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Un visiteur
4,0
Publiée le 12 décembre 2007
C'est pas toujours évident à suivre, mais on se prend au jeu et ça se laisse bien regarder. Et forcément la musique est sympa, et Cate Blanchett est assez bluffante dans son rôle.
Tout à fait lourd voire très lourd, le plus gros problème dans ce film c'est que l'on en ressort avec rien, si peut etre avec avec un peu d'énervement! un copain m'a même dit que c'est le genre de film où même payé on ne pourrait pas y retourner. Si vous voulez apprendre quelque chose sur la vie de Bob Dylan alors n'y allez pas vous seriez trop déçu...
Oeuvre conceptuelle, Todd Haynes se fait plaisir et oublie le spectateur en ne lui offrant aucune clé pour entrer dans son fantasme de Dylan. Seule Cate Blanchett force l'admiration en campant un Dylan androgyne, fort en gueule, provocant et borderline. C'est peu sur 2h15... Le Dylan de Richard Gere est sous-employé. De bons acteurs mais pas d'histoire, plutôt une suite de scènes, certaines incompréhensible.
Dylan est insaisissable, todd Haynes le traduit très bien mais tellement bien que l'on ne sait plus trop quoi penser, la part de fiction ou de réalité, qui que quoi dont où, la femme à qui, on s'y perd. Les interview à propos du film sont même plus intéressante que le film car on comprend mieux ce que Haynes a voulu faire, qui part ailleurs est une excellente idée. C'est dommage pour une fois que quelqu'un prennait un véritable parti pris.
Perdu dans les méandres de la vie de Bob Dylan et l'esprit tordu de Todd Haynes, on ressort de I'm not there en n'en sachant finalement pas beaucoup plus sur le songwriter qu'avant d'être entré dans la salle. Mais alors, ce biopic est-il raté? Absolument pas. Car il ne s'agit pas d'un biopic. Tout est dans l'ambiance : on n'assiste à une succession de scènes emblématiques, telle une grande bande annonce, entraînante, et superbement joué. Un défaut? Un peu long...
j'aurais préféré que ce soit un simple documentaire sur Bob Dylan, c'eût été moins barbant que cette "daube" sortie tout droit d'un trip de junkie. C'est désordonné, les dialogues sont incohérents ou ineptes, c'est nul-nul-nul ! C'est une grosse déception, car l'idée de faire interpréter l'idole par 6 comédiens était géniale, encore eut-il fallu bâtir autour un scénario, même sommaire, pour que cela tienne la route. Autre déception : la plupart des meilleurs morceaux de Dylan sont absents de la bande son, c'est un comble ! Comment Todd Haynes a-t-il pu transformer une mine d'or (la vie et l'oeuvre de Dylan) en un navet prétentieux ???
Se plonger dans l'univers de Dylan est un délice , à conseiller aux fans du chanteur . Il vaut mieux en savoir dèjà un peu sur lui pour pleinement jouïr de ce kaleidoscope enchanteur .
La vie et l'œuvre de Bob Dylan, vues au travers de diverses incarnations, et l'occasion pour autant d'interprètes de se faire plaisir. La structure est inhabituelle (on zig-zague entre les intrigues, chaque destin ayant sa photographie propre) et risque de décontenancer le spectateur habitué aux traitements linéaires et aux intrigues balisées. On sent un vrai regard de cinéaste derrière tout ça, mais, pour peu qu'on ne connaisse pas plus que ça l'univers et le passé du chanteur, on peut se demander où diable va le film et trouver qu'au-delà des performances d'acteur, l'exercice tourne un peu à vide. Les fans de Dylan devraient être aux anges, les autres ont intérêt à ne pas trop se poser de questions et aborder le film comme ils écouteraient un album, en se laissant porter.
Une biographie trés complexe et trés particulière. Un film qui s'adresse à un public averti. Ceux qui ne connaissent rien de Bob DYLAN vont nager.Malgré un scénario confus la personnalité et la vie de l'artiste sont intérèssantes.
Ce film génial profite de l’absence de Dylan pour convoquer ce qui fait la trame de Dylan : un capharnaüm de références et mythologies américaines dont nous aussi, nous sommes imprégnés, qui incluent les poètes vagabonds et les vagabonds tout court, le folk song et les sources noires de la musique blanche, l’errance, les laissés pour compte, le Vietnam, le protest song, le Western, les limousines, les motos, les pop stars, les déjantés, les fans, les festival, les prédicateurs, les spéculateurs, la mère-nature… L’histoire commence quand Dylan n’était pas Dylan, avant qu’il ne serve de révélateur et fasse vibrer tout ça. Le patchwork fonctionne comme une machine onirique, avec la logique jubilatoire d’un aller retour permanent entre un auteur et les mythologies du présent qu’il incarne. C’est familier et fascinant, c’est génial.
Aimant beaucoup la musique de Bob Dylan et le connaissant très mal en tant qu'artiste, j'ai porté un vif intérêt aux critiques, généralement bonnes, au casting de haute volée et à l'affiche, très réussie, ce film m'avait l'air d'être un OVNI cinématographique. Assez impatiente et curieuse, j'ai couru voir le film, et... une fois les premiers plans projetés, j'ai eu un avant-goût amer pour la mise en scène inégale, qui caractérise chaque personnage, j'ai d'abord trouvé étrange de voir un petit garçon noir et un Richard Gere très hippie-western à l'écran. Seule l'interprétation de Cate Blanchett, assez froide et égoïste est l'intérêt de ce film au goût fade, à l'enchaînement des plans fourre-tout, et à une mauvaise bande-son... Le plus drôle dans tout cela, c'est que le fils de Bob Dylan, Jesse, a déclaré à la presse que son père ne verra que le film en dvd... Comme quoi, les artistes savent être intuitifs...