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    I'm Not There
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    231 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 17 décembre 2007
    on avait un joli concept bien barré, un très bon casting... et au final on se retrouve avec un film d'une prétention inouïe, sans queue ni tête, qui empile les scènes plus ou moins oniriques, mais toujours extrêmement creuses (heath ledger en dylan-acteur, pourquoi pas, mais richard gere en billy the kid-dylan, pourquoi, pourquoi???). la dernière demi-heure sombre dans le non-sens absolu, ça flashe dans tous les sens, les acteurs s'écoutent parler. au moins quelqu'un écoute, c'est déjà beaucoup.
    bref, c'est d'un ennui mortel, à peine atténué de temps en temps par un trait d'esprit ou un joli plan.
    on peut à la limite sauver quelques acteurs, notamment Charlotte Gainsbourg et Marcus Carl Franklin... et puis Cate Blanchett, très bonne même si dans le fond ça fait un peu "woah vous avez vu comme c'est ORIGINAL on a fait jouer dylan par une femme"... dommage, avoir deux ou trois idées originales ne suffit pas à bâtir un scénario.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 17 décembre 2007
    Je ne suis pas, et de loin, un spécialiste de Robert Zimmerman alias Bob Dylan. Je savais d'avance que je ne comprendrais pas tout, que certaines références me passeraient au-dessus. Aussi, dès les premières images de "I'm not there", ai-je décidé de me laisser faire par cette fresque mi-historique mi-fantasmée, à la fois érudite et ludique. Le film de Todd Haynes est un peu comme un collage sans structure véritable, utilisant divers matériaux pour les juxtaposer dans le but de créer un ensemble qui aurait du sens. Coupures de presse, mythes américains, guerres, luttes raciales, romans d'amour, musique, sont quelques uns des éléments du puzzle qui n'en est pas un. Ce bordel organisé nous parle aussi de ce que peut être un artiste. Quelle place occupe-t-il dans la société, quelle place la société veut-elle qu'il occupe, quelles est sa part de liberté ? Peu importe finalement qu'il s'agisse de Bob Dylan ou de n'importe qui, peu importe qu'il existe ou pas, la richesse du film de Todd Haynes est ailleurs : l'artiste est un fantasme qui nous renvoie l'image qu'on veut bien recevoir. L'idée de faire interpréter Dylan par plusieurs comédiens (avec pour chaque personnage un nom différent) illustre bien cette démarche. Chacun, de Christian Bale à Heath Ledger en passant par l'extraordinaire Cate Blanchett, nous tend un miroir différent, chaque "Dylan" nous permettant d'illustrer une page de l'histoire. Mais quelle histoire ? La subtile mécanique du film tourne cependant un peu à vide au bout d'un moment et, malgré la touchante Charlotte Gainsbourg et la bluffante Cate Blanchett, on décroche un peu. C'est dommage. Avec un peu plus de rigueur dans la réalisation de son collage, Todd Haynes aurait réussi son pari et nous aurait alors offert un formidable film...
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 16 décembre 2007
    Un tres belle réalisation et des acteurs talentueux , cependant la grande liberté prise par Todd Haynes quant à la facon de raconter les interminables vies de Bob Dylan empeche ceux qui ne seraient pas de fins connaisseurs d'en tirer vraiment profit.En meme temps , ce choix est respectable.
    cekireste
    cekireste

    1 abonné 14 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 16 décembre 2007
    J'aurais aimé mieux connaître Bob Dylan avant de voir ce film. ça ne m'a pourtant pas empéché de ressortir de la salle obscure le coeur remis au premier plan, et le pas léger. Film dense, entre faux reportage et tranches de vie, inqualifiable, inclassable. je n'y ai certainement pas tout saisi, j'ai parfois eu envie d'appuyer sur le bouton "retour". J'y ai senti quelquechose de l'ordre de l'amour pour l'homme, l'Art, la musique, la création et plus généralement pour l'aventure humaine dans toute sa complexité, sa grandeur, sa médiocrité. je me suis trompé sûrement, pas grave, on s'est tous trompé apparemment..
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 31 janvier 2008
    très réussi bien sur!!! cate blanchett au sommet et le petit noir également (je me rapelle plus on nom). mais le film est si original dans sa narration sa maniere de faire et d'ertre... ce n'est pas un film attirant, il ne cherhce pas l'adhésion du public, il s'en fout à la limite, il projecte sa bobine et il s'en va...
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 26 août 2009
    Un film pour intellectuels ?! Probablement.
    Une fois encore : si l’image, la musique et le jeu des acteurs sont irréprochables, seuls les personnes qui connaissent et aiment Bob Dylan pourront espérer ne pas s’ennuyer.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 15 décembre 2007
    L'idée est originale. Le montage aussi. Mais ce film m'a fait l'effet d'un patchwork impénétrable. Le mystère Dylan (que je ne connaissais d'ailleurs que très peu) est encore plus opaque. Malgré la très bonne prestation de la plupart des acteurs incarnant l'idole (surtout Cate Blanchett, merveilleuse androgyne), le film a trop de longueurs, et les pièces du puzzle sont trop difficile à réunir pour un profane de la musique de Dylan. Reste, pendant ces 2h40, sa musique : variée, inspirée, entraînante. Je cours acheter la BO. Mais pas le DVD!
    Requiemovies
    Requiemovies

    206 abonnés 1 153 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 décembre 2007
    Brillantissime. Repensons tout de suite à ce gentil et brave Melvil "Pipaud" qui sonnait Haynes de "petit malin" en réalisant de film et soutenant que ce dernier n'avait rien comprit à la vie de Dylan et que le film était prétentieux. Mais mon petit Melvil (c'est vrai que toi tu es un génie :)) Todd Haynes n'a jamais voulu faire un biopic de Dylan. C'est dans une bourrasque de réalisation riche et diverse. Haynes à pris le parti de réaliser des moments de vie de Dylan (fictif ou biopic) en mêlant pure moments de ficitons, relater des faits réels et essayer de décortiquer les significations des chansons écrites par l'artiste et les incluant dans sa vie perso. Troix axes de lecture en somme mêlés à un montage limpide mais suivant 6 "personnages" que Dylan serait succpetbile de représenter ou d'incarner...Plus un fil à voir et ressentir qu'à expliquer...Très dense...très beau...superbement joué (Cate Blanchett l'Eternelle)...tout le film est un joli Hommage à Dylan plus qu'un biopic régulier et consensuel. Reste que le film pourra sembler hermétique à tous ceux qui ne connaisse que très peu de choses sur la vraie vie de Dylan tant le film y fait souvent référence. A ne pas mettre sous les yeuxx de tout le monde car très ciblé mais Merci Todd Haynes.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 14 décembre 2007
    Bob Dylan est une idole, certes. Souvent incompris, personnage très farfelu, il a fait, sans nul doute, l'objet de nombreuses biographies, chacun essayant probablement de comprendre une partie du personnage. En voyant "I'm not there", non seulement j'ai compris que la prétention pouvait être quasi-palpable au sein d'un film, mais j'ai surtout réalisé que si Todd Haynes pense avoir aussi bien cerné le personnage, je déteste Bob Dylan, car il est, du moins comme on nous le montre dans le film, un personnage imbu de lui-même, pseudo-poète ultra-persécuté intérieurement. Plus je pense à ce film et à son principe plutôt audacieux et plus je me dis que Todd Haynes a vraiment voulu se la jouer. Vous savez comme lorsque vous sortez d'un film que vous n'avez pas bien compris et que votre voisin vous regarde d'un air un peu méprisant en vous narguant : "Bah, je vois pas ce que t'as pas compris !" Ici, c'est un peu la même ... Personne n'a jamais prétendu connaître Bob Dylan réellement mais Todd Haynes semble vouloir nous soutenir que lui, bah oui, lui, il a cerné le personnage. Aussi, comble de la prétention, il a compris qu'il y avait six Bob dans un seul Bob et nous imposent des instants de vie de six caractères diamétralement opposés, censés recomposer la personnalité complexe du personnage ! Si on n'a pas atteint le sommet de la masturbation intellectuelle, faut me dire quel film aller voir pour aller plus loin dans le registre. Bref, le film est parfois sauvé par la partition de Charlotte Gainsbourg et Heith Ledger, seule histoire réellement intéressante avec celle de l'enfant noir, mais dont on ne voit pas réellement le rapport avec le reste ! Un grand cafouillage, donc, dont certains vous diront que c'est une oeuvre d'art incompréhensible ! Décidémment ... Petite salutation à Cate Blanchett impeccable, comme toujours, dans un personnage insupportable !
    BeatGeneration
    BeatGeneration

    85 abonnés 238 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 14 décembre 2007
    Un de mes adages de prédilection est ; "Moins il y en a, mieux ça vaut". Cette maxime illustre exactement la situation à laquelle j'ai été exposé lors de la projection du film. Au début de celle-ci, nous étions au nombre de 5 dans la salle (ce qui est déjà bon signe). En fin de séance, il ne restait plus que 2 spectateurs, dont encore moi et un dormeur de haute facture (à en croire les apparences et mon raisonnement, on atteint là le stade d'un millésime exceptionnel !). Une oeuvre de fou furieux. Insaisissable. Inclassable. Une prouesse cinématographique digne des plus grandes constantes dylaniennes. Evidemment les nombreuses facettes reste égal à lui-même, objet des plus graves consternations, spéculations, magnificences, un capharnaüm à lui tout-seul qui se (et nous) décontenance de tout. Il n'est pas là, mais il est partout à la fois. Pour apprécier avec pertinence le film de T. Haynes, je vous conseille vivement de lire l'autobiographie de B. Dylan ("Chronicles Vol.1"). Une oeuvre chaotique ("Même le chaos ne me veut pas ..."), inappropriable et inappropriée pour tout ce qui est sclérosé ("Je ne veux pas que l'on m'approprie à quoi que ce soit ou à qui que ce soit" ...). "Ici je suis né et ici je mourrai, bien malgré moi
    J’ai l’air de bouger je le sais, mais je reste tranquille
    Dans mon corps chaque nerf est si vidé et engourdi
    Que j’me souviens même plus ce que je fuyais en venant ici
    J’entends même pas le souffle d’une prière
    La nuit n’est pas encore tombée, mais elle descend" (paroles tirées de "Not Dark Yet"). Déconcertant, déstabilisant. Culte. Le film de l'année au nom du plus grand et du plus important artiste insatiable des "Temps Modernes" ... "Ain't Talkin'" ! ("J'parle pas j'marche, c'est tout,
    Je marche toujours depuis l'autre nuit
    Mon coeur brûle, il désire encore
    Je marcherai jusqu'à être hors de vue ...).
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 14 décembre 2007
    Le credo est simple, mettre un être singulier au pluriel. Le film est à l’image de l’artiste, rarement conformiste, toujours déphasé. Car si on aurait pu croire à la retranscription d’une vie de façon chronologique, Todd Haynes emprunte les chemins de traverse. Le titre du film, « I’m not there » est significatif, à aucun moment le nom de Bob Dylan n’est prononcé, il est présent mais par le biais de personnes différentes. A vrai dire il est même partout, la poésie d’Arthur Rimbaud (joué par Ben Wishaw) a influencé ses chansons, le cow-boy Billy le Kid (Richard Gere) c’est ce qu’on retient de son passage au cinéma. Et toutes ces séquences superposés sont comme autant de traits de visages épars qui ensemble formeraient celui de Dylan.
    C’est avec adresse que le réalisateur rassemble les morceaux, dont le point commun est de ne pas en avoir, et rend compte d’un état d’esprit. Ce mode de pensée libertaire, la mise en scène le retranscrit, car on plane plus qu’on regarde. Le musique de Dylan (la bande originale est à tomber) nous prend par la main jusque dans son univers, quelque part entre le ciel et la terre. Tout est un peu aérien, les scènes virevoltent, les personnages tournoient et lorsque le ballet prend fin, quand la gravité reprend ses droits on est déçu d’être déjà descendu. Le sol est ici un ennemi, et lorsque dans le film un journaliste tenace pose des questions terre à terre on comprend pourquoi les réponses louvoient.
    Le mérite de Todd Haynes c’est de récupérer cette liberté. Car les 2h15 de pellicule sont autant de pieds de nez faits au cinéma, autant de temps à jouer avec les couleurs (ou leurs absences) et les genres. Il s’amuse à puiser dans le 7éme art, une scène d’inspiration fellinienne (Huit et demi), ou des clins d’ oeils à Peckinpah, les références sont nombreuses, jamais étouffantes. Alors bien sur, « I’m not there » remporte l’adhésion totale ou un rejet tout aussi complet mais tous les choix sont pertinents, du scénario éclaté au morceau jo
    Eh Oh C
    Eh Oh C

    17 abonnés 5 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 14 décembre 2007
    Idées, scénario, mise en scène, jeux d'acteurs, dialogues, décors, costumes, B.O., montage, et le terme de réalisateur prend tout son sens.
    Je ne connaissais pas Bob Dylan plus que ça, ce film m'a donné la sensation de l'avoir rencontré, dans toute sa complexité, insaisissable et touchant, et je me suis renseignée depuis : ça colle.
    J'admire le travail, la finesse, la fidélité, l'inventivité et le talent de Todd Haynes et de tous ceux qui ont travaillé à ce chef d'oeuvre.
    Wouaow.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 13 décembre 2007
    J'écoute Dylan depuis plus de 30 ans
    Je me suis donc jeté immédiatement dans ce film,
    (pourtant lorsque télérama ou libé mettent des étoiles je fuit aussitôt mais bon bob c'est un mythe....).
    Ce film n'est malheureusement q'un bric abrac intello-décousu d'une la vie de Dylan.
    On s'ennuie très rapidement et si ce n'est la bande son
    qui vient nous réveiller un petit peu on décrocherait très rapidement.
    Et que dire de la prestation Richard Gere/billy the kid
    dont on se demande ce qu'elle vient faire là,période d'ailleurs très insignifiant dans la carrière du Bob,et filmée de façon encore plus confuse.
    Rien de bien passionnant pour qui connaît toute la carrière de l'artiste
    Haynes n’est pas et ne sera jamais Scorcese.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 13 décembre 2007
    Il faut être très intello pour prendre plaisir à ce film compliqué et ambitieux. Si vous aimez dylan et le connaissez bien peut-être apprécierez-vous certains aspects mais vraiment que de complications et de tortures de méninges...Que c'est long et ennuyeux... Pourquoi ne pas multiplier à l'infini les avatars de ce pauvre Bob? En petit black (séquence acceptable) en Rimbaud pontifiant, en chanteur androgyne incarné par une Blanchett dont tout le monde dit grand bien mais qu'il est permis de trouver ridicule et travellesque, en macho limite débile, en Billy-Richard Gere parfaitement grotesque... Et que de formules définitives ou fumeuses sur l'art, la société....Que d'ennui...
    Quelques happy few pourront aimer sans doute ; les autres gagneront temps et plaisir en réécoutant Dylan chez eux!
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 13 décembre 2007
    Tout simplement le plus mauvais film que j'ai vu de ma vie. Exaspérant ...
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