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NeoLain
5 051 abonnés
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0,5
Publiée le 25 septembre 2010
Je connais pas la bande dessinée, par contre qu'est-ce que cette adaptation. J'ai trouvé aucun point positif, à part de voir Gérard Lanvin balancer des vannes non stop mais bon le film est affligeant, faut m'expliquer aussi un passage ou Lanvin tire en l'air avec un pistolet silencieux pour stopper un bateau qui se trouve à perpète les eaux, comme si les gars vont entendre le coup de feu, bref. J'en arrive à la musique, une musique fade qui ne colle absolument pas au film. Quand à Depardieu, c'est à croire qu'il est là que pour passer des vacances, à faire le couillon à peloter des femmes. Sinon petit délire de voir Michel Galabru chauve, bon tout ça ne change rien pour ce film imbuvable.
Et oui, la France aussi a son James Bond, au détail près qu'il n'est pas agent secret, mais commissaire. San Antonio, alias Sana, pour les intimes. Un personnage emblématique de la littérature française. Cette immense saga morcelée en 175 volets, et publiée par les éditions Fleuve Noir de 1949 à 2001, méritait bien une adaptation au grand écran. Celle-ci n'est pas le premier coup d'essai, mais c'est certainement le plus représentatif. Même si cela ne vaut pas l'original, on se projette tout de même aisément dans le contexte. Bien entendu, le succès d'un tel tableau reposait essentiellement sur la distribution des rôles. Choix au combien judicieux d'un tandem de Gérard. Lanvin et Depardieu sont à Sana et Bérurier ce que le vin rouge est aux bourguignons. Les deux acteurs collent plutôt bien aux personnages de part leurs attitudes et les répliques qui vont avec. Un étalage de scènes d'action tente de masquer le vide scénaristique, néanmoins, le divertissement opère. Non pas un chef d’œuvre cette adaptation de Frédéric Auburtin, mais plutôt un bel hommage au célèbre flic imaginé par Frédéric Dard, pour le plus grand plaisir des lecteurs à l'ancienne, amoureux du patois et des fellations spontanées. Aussi distingué qu'ordurier, tout à son image. 3,5/5
Cette adaptation fait de la peine à voir tant Frédéric Aubertin passe à côté de chacune des séquences qu’il propose. Il ne trouve jamais le ton juste et aucun des dialogues graveleux ne fait mouche. Le casting (pourtant prestigieux) est en roue libre et fait n’importe quoi. Un ratage complet dans lequel absolument rien ne fonctionne.
Je n'ai pas lu le livre de Frédéric Dard donc je ne sais pas si cette adaptation de "San Antonio" est ou non fidèle. En revanche, ce que je sais, c'est que j'ai l'impression de voir un film d'un autre temps.
Pas tellement en terme de techniques visuelles puisque ce "San Antonio" correspond à tout ce qui a pu se faire au début du XXIème siècle dans le cinéma français. Non, c'est plutôt en terme de vision de la séduction (le bellâtre qui fait se retourner toutes les femmes entre 20 et 35 ans (et toujours très belles d'ailleurs) qu'il croise dans les espaces publics, par exemple. Même dans James Bond ils ont arrêté de le faire !) ou de la femme (Depardieu qui viole à moitié une femme au milieu de ses collègues et qui montre qu'elle prend un plaisir intense ...). Il y a de quoi être affligé, même lorsque l'on n'est pas un social justice warrior ou une féministe avec ses combats.
S'agissant de l'histoire en elle-même, elle peut être amusante par moment et franchement lourde à d'autres instants. Le souci, c'est que les moments où elle est amusante, c'est surtout grâce aux dialogues qui rappellent parfois ceux d'Audiard. Ce qui me laisse penser que ces dialogues là sont de la plume de Frédéric Dard qui était connu pour ses bons mots. En revanche, lorsqu'elle est lourde, c'est à cause des acteurs et de leur direction : leurs personnages sont tellement lourdingues qu'on frôle vite l'indigestion.
Bref, "San Antonio", ce n'est pas vraiment une réussite.
Des cascades en Renault vieillottes, une intrigue décousue qui part dans tous les sens, un duo de Gérard (Lanvin et Depardieu) qui est constamment en roue-libre... Ajoutez des dialogues francs et vulgaires, et une proportion de séquences "sous le bureau" assez remarquable (apparemment l'unique fonction de Michel Galabru), et vous tenez San Antonio. N'ayant pas lu les romans, j'ignore la qualité de ces derniers, et si l'adaptation est fidèle ou non. Mais le long-métrage qui nous est proposé est seulement plaisant lors des dialogues vaches que s'envoient les deux Gérard (qui méritent un Gérard... excusez le mauvais jeu de mot). Autrement, on est devant un récit foutraque, dont on perd le fil rapidement et dont le (ou plutôt les) final (finaux) n'apportent pas de conclusions suffisantes à l'intrigue (pas de spectacle, ni d'émotion, et l'histoire est à peine plus résolue qu'à son départ...). On aura bien saisi en revanche le côté déluré de ces agents, on nous le montre presque exclusivement (au détriment du soin apporté à l'histoire). Caricatural, balourd, au scénario foutraque et au final plat, les deux Gérard méritent un Gérard.
Encore un film ou on nous a mis une bonne brochette d'acteurs connus... Et avec cela, on pense que tout est gagné! Ici, l'ensemble est vraiment médiocre. Du scénario (qui n'est pas spécialement original et qui en soit ; n'est pas vraiment interessant). Mais on se dit, que le scénario aura au moins la subtilité de nous sortir quelques retournements de situations ou quelques rebondisseements. Mais rien de tout cela. LE film enchaine la succession de situation tous plus ou moins pitoyable, les unes que les autres. Avec des dialogues censer êtrte drôle, mais qui font plutot mouche qu'autre choses. Et quand l'humour n'est pas le maitre mot, les dialogues sont dés plus transparents. Avec des acteurs qui en font des tonnes... Cela donne quelques choses de vraiment moyen. On s'en doutait plus ou moins, mais avecce réalisateur aux commandes, on se dit ; qu'il y aura quand même quelques choses de bon à tirer. Mais malheureusement rien du tout. Même le final, est digne de ce que l'on a vu des milliers de fois et reste prévisible à souhait (comme un peu le reste d'ailleurs^^). On attendait pas un chef d'oeuvre, mais au moins de passer un moment sympa avec quelques situations marrants. Mais c'est plutot l'ennuit quie se présente à nous (difficile de rentrer dans le film, du coup ; on survole plus que l'on accroche au film). Cela ne sera pas le dernier, et n'est ni le premier. Mais exploité autrement, il y avait matière à faire (mais voila, le réalisateur a voulu miser dans l'humour assez grotesque d'ailleurs et qui tourne plutot vers la vulgarité que de vraie vanne qui sonnent bon à tout les coups). Regrettable donc, mais l'on sent doutait un peu. En bruit de fond.. Mais certains apprécieront peut être le duo et leurs périples... Mais même sans être difficile, c'est loin d'être du bon. LE tout est quand même plutot niais. Dommage. On verra, pour sa prochaine production...
Un casting excellent (Gérard Lanvin en San Antonio, Depardieu en Berurier mais aussi Michel Galabru, Jeremie Renier, Michele Bernier, Luis Rego, Robert Hossein, Barbara Shulz, Valeria Golino, Cyriele Claire...) et quelques bons moments mais une mise en scène trop clipesque, un scénario assez naze et beaucoup de maladresses et de vulgarité. On est pas loin de la grosse connerie quand même!
Le summum du thriller héroïque français est atteint chez Auburtin qui voulait tirer de ses influences américaines quelque chose de bien français, ce spécimen très véberesque où l’on retrouve Depardieu, l’étiquette incarnée annonçant ”franchouillard” au monde entier, même si je pense que le terme est inévitable à partir du moment où un artiste français donne dans l’autodérision.
San Antonio contient sa propre parodie – c’est le principe – mais la laisse déborder comme pour s’assurer que la présence du Gros (c’est le surnom du personnage de Gérard) dans des expérimentations néo-milléniales se poursuit (après Vidocq, Blanche et Les Clefs de bagnole). Expérience ratée : la succession rapide de scènes voulues denses précipite le scénario et le concentre dans une comédie pressée.
Heureusement, c’est bien écrit, et Berri coproducteur assure que tout garde une certaine consistance, à défaut d’une consistance certaine. On ne peut pas dire que l’histoire se disperse : elle rebondit même plutôt bien sur chaque cliché, et la fin sait se faire assez petite pour ne pas tout casser. Il s’en serait fallu de peu, car sans Lanvin qui james-bondise, Depardieu qui baffre et Galabru qui s’habille de rose pour incarner une nouvelle fois son charismatique, irascible et hilarant personnage de commissaire, on s’en serait tenu à un gros tas d’intermèdes comiques comptant sur les seconds rôles et leur libido pour faire perdurer un sourire fragile chez le spectateur.
L’œuvre ne se sauve pas dans une fin où Patachou vient jouer la grande méchante trop déjà-vu pour être dignement parodique, une sorte de Blofeld combinée à la M de Judi Dench qui se fait le parallèle de quelques mashups émaillant la bande son de leurs notes triturées. C’est ça, trituré : voilà le qualificatif qui convient à cette œuvre qui se cherche en se reposant sur le capital de ses grands noms.
Voilà le film où on ne comprend pas pourquoi un si beau casting ! Une pléthore d'acteurs renommés dans un film si mauvais ?! Jolie caisse, jolie fille, jolis paysages, une idée de départ pas si mauvaise mais dse acteurs qui surjouent et surtout des dialogues nuls, niais, parfois vulgaires, ridicules... On est à des années lumières de Audiard et Frédéric Dard doit se retourné dans sa tombe devant ce ratage complet. Je ne parle pas d'invraisemblance énorme comme un éboueur qui devient un flic hors norme en 2 secondes... Un des gros nanar du cinéma hexagonal...